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samedi 21 février 2015

The Royal Doll Orchestra #1 [ Kaori Yuki ]






GENRE : Manga / Shojo / Fantastique
ÉDITION : Tonkam
NOMBRE DE PAGES : 192
PUBLIE EN : 2009
DATE DE L’ÉDITION : Juin 2010
TRADUCTION : Satoko Inaba
TITRE ORIGINAL : 人形 宮廷楽団 - Guignol Kyutei Gakudan









Elle souhaite devenir mangaka dès sa plus jeune enfance. Elle intègre une école d'art puis la quitte en 1986. Cette même année, elle participe à un concours organisé par le magazine Hana to Yume où elle finit demi-finaliste avec sa nouvelle Love Hunt. Elle commence alors sa carrière de mangaka dans Hana to Yume et publie dès 1987 plusieurs nouvelles comme La tenue d'été d'Elie (夏服のエリー, Natsufuku no Erii ). À partir de 1992, elle commence ses premières sagas comme Comte Cain et Angel Sanctuary et devient alors une référence dans le genre dark shōjo.
Ses séries ont été prépubliées jusqu'en juin 2010 dans le magazine Hana to Yume et ses dérivés : Bessatsu Hana to Yume (Betsuhana) et Hana to Yume Plus, mis à part le premier chapitre de Ludwig Revolution qui avait été publié dans Melody, un autre magazine shôjo de Hakusensha. Depuis le 28 juillet 2010, Kaori Yuki publie chez Kodansha dans le magazine shôjo Aria. Cependant elle est toujours en collaboration avec Hakusensha concernant tous ses anciens titres et a écrit 3 chapitres de sa série Ludwig Revolution en 2013 dans le magazine Betsuhana. En tant que mangaka à succès, elle a aussi réalisé une dédicace de Sétsuna d'Angel Sanctuary pour les 40 ans de l'éditeur en 2014, publiée dans le Hana to Yume no 11.
Elle se distingue par la qualité de ses dessins et par ses scénarios aux ambiances sombres qui explorent des thèmes sensibles comme l'inceste ou la religion. Elle s'inspire aussi du monde de la musique japonaise dont notamment le visual rock. Dans les multiples interviews données en France lors de sa venue en mars 2014 pour le Salon du livre de Paris, elle explique qu'elle est quelqu'un qui vit pleinement dans son temps et que beaucoup des inspirations qu'elle peut avoir reflètent surtout ce qui est à la mode au moment où elle écrit chaque histoire. Et de prendre l'exemple d'Angel Sanctuary, où elle utilise les prédictions de fin du monde de Nostradamus, populaires dans les années 1990 et renforcées par l'éclipse solaire du 11 août 1999.
Ses œuvres sont éditées au Japon par Hakusensha jusqu'en 2010 puis Kodansha, et en France par Tonkam sauf pour sa dernière série complète Devil's Lost Soul, publiée par Pika qui a de meilleures relations avec Kodansha pour éditer leurs licences.








" Dans un pays où un mal mystérieux transforme les humains en "guignols", marionnettes à l'agressivité exacerbée, un orchestre royal voyage pour apaiser les cœurs. Le chant de Rutile, leur chef, et l' "oratio noir", un mystérieux livre de chant, apporteront-ils un miracle dans ce monde de désolation ? Voici le premier opus d'une partition endiablée et onirique, interprétée par des marionnettes ! "



 

Que dire à part que je suis une grande fan de mangas depuis le début des années 2000, lorsque l’expansion de ce genre a commencé… J’ai commencé l’aventure « mangas » avec les mangakas Yuu Watase et … la grande Kaori Yuki avec « Angel Sanctuary ». Cette dernière histoire m’avait extrêmement plu, car elle plonge dans un monde sombre et très gothique, un genre qui me plait beaucoup.
Avec la série « The Royal Doll Orchestra », elle nous offre encore une fois, une histoire sombre et sanglante qui a fait sa réputation. Et quelle originalité ! Elle revisite à sa manière la « contamination zombie », puisqu’ici, il s’agit de marionnettes. Il s’agit d’un virus qui contamine les humains par morsure ou le sang, ils se voient alors transformés en « guinols ». Il y a une transformation qui débute avec une fissure puis les articulations marquées comme les marionnettes suspendues par des fils. Kaori Yuki a souvent des idées originales et elle ne déroge pas à la règle avec cette saga.
Les deux premières parties s’intitulent « Ouverture pour marionnettes insomniaques ». L’Orchestre Royal composé de Rutile, Gwindel et Kahoku partent pour la ville de Toussaint, où le châtelain souhaite qu’ils jouent pour apaiser les habitants suite au drame qui est survenu dans cette ville. Ils font alors la connaissance du fils du châtelain, Elias qui a un caractère très affirmé. Rutile et sa bande sont vite convaincus que cette ville maudite cache un sombre secret. C’est avec l’aide de « l’oratio noire » que l’orchestre veut apaiser les âmes de cette ville. On se doute que ces trois musiciens cachent quelque chose d’étranges, car leurs apparences et des plus insolites et ils ne ressemblent pas vraiment à des musiciens dignes d’un orchestre royal. Que cachent-ils ?
Dans les deux dernières parties « Le rossignol en captivité », l’orchestre royal désormais composé de Rutile, Kahoku, Gwindel et Elias arrivent dans le château de « Red Béryl » dont le maître des lieux est un certain Néphéline. Le jeune tombe sous le charme de Rutile dont sa voix particulière le fait passer pour une femme. Rutile obnubilé par l’argent accepte donc de chanter pour lui dans son château. Seulement, une fois encore le lieu recèle un terrible secret dont la mère de Néphéline est le point central. Il également l’étrange personnage de Spinelle que l’on retrouvera dans la suite de la série, car son personnage a beaucoup de choses à nous offrir. D’ailleurs, Kaori Yuki nous dit que son apparence de cheveux bleus aux yeux rouges tient son nom de là comme la pierre précieuse le « spinelle ». Le tome se termine sur un point d’interrogation concernant la reine Gemsilica
Concernant son coup de crayon, les traits des personnages sont toujours d’une finesse incroyable. Elle joue beaucoup avec le regard des personnages, tout est dans les yeux. Ses personnages masculins ont toujours au final un aspect androgyne. On reconnaît vraiment son coup de crayon très vite ! Ses personnages ont également un style vestimentaire très « royaux » certes, mais avec une touche gothique qui fait tout l’univers de la mangaka. Sur le point du scénario, le côté « horrifique » n’est pas très présent dans ce premier temps, mais connaissant son goût prononcé pour l’hémoglobine, on peut s’attendre à voir cela augmenter au fil des tomes !






GLOBALE : 8/ 10
DESSINS : 10 / 10
SCENARIO : 7 / 10
PERSONNAGES : 7 /10
SUSPENS : 8 / 10
HUMOUR :  7 / 10










jeudi 19 février 2015

Sortie Noire [ Christian Laurella ]





GENRE : Policier / Thriller
ÉDITION : Taurnada
NOMBRES DE PAGES : 273
DATE DE L’ÉDITION : 30 octobre 2014
LANGUE D'ORIGINE : Français






Christian Laurella, batteur percussionniste, a joué avec Bernard Lavilliers, Vince Taylor, Zaka Percussion, Djamel Allam, ainsi qu'avec de nombreux jazzmen, le Cirque Plume et le cirque Gosh. Tour manager sur l'Europe durant vingt-cinq ans, il a été au service des plus grands tels que Chet Baker‚ Stan Getz‚ Ahmad Jamal‚ Jaco Pastorius‚ Art Blakey‚ Dizzy Gillespie, etc. Auteur de « Tournée Générale », un livre d'anecdotes vécues avec ces musiciens, de « Lili Maldives », un polar aux couleurs du rock'n'roll, ainsi que de 2 méthodes de percussions, « Djembé » et « Congas Bongos », avec « Sortie noire », il signe un thriller aussi enfiévré qu'addictif.



 


 " Après vingt ans passés derrière les barreaux, Daniel‚ prisonnier modèle et complètement amnésique‚ bénéficie d'un régime de semi- liberté et trouve un emploi dans une menuiserie. En parallèle‚ deux femmes, dont l'une est au service de l'autre, habitent une maison isolée en province. L'arrivée d'une lettre annonçant la libération de Daniel va bousculer l'apparente quiétude qui semblait être le quotidien des deux femmes et allumer un feu d'enfer dans la maison."





Tout d’abord, je tiens à remercier le site « Babelio » et les éditions « Taurnada » pour m’avoir permis de lire ce roman, grâce à la dernière « Masse critique ».

Le roman s’ouvre sur le personnage de Daniel Pressard, un condamné qui bénéficie du régime de semi-liberté. Il voit alors s’ouvrir devant lui de nouvelles possibilités, lui qui est resté enfermé pendant vingt ans. Au fil des chapitres, Daniel m’est apparu comme un personnage antipathique. Il a tout de la figure du prisonnier et coupable que les autres personnages ont vu de lui, lors de son procès. Seulement, lui, ne se souvient de rien. Il est atteint d’une amnésie partielle. Il a ainsi oublié la partie de sa vie avant sa condamnation, bien que des bribes de son enfance lui restent encore. On discerne aussi en lui, un début de « folie ». L’homme pour tenter de survivre au sein de la prison s’est créé une vie idéale pour échapper à la réalité, mais aussi aux actes de violences et d’humiliation du gardien-chef, Bernard.
Nous faisons ensuite la connaissance d’Élisabeth et Marlène. Élisabeth est la maîtresse d’une grande maison près de Poitiers, tandis que Marlène est sa bonne depuis quatre ans. Élisabeth a tout de la bourgeoise agaçante, qui vit une existence à…ne rien faire. C’est une femme âgé de 70 ans, qui voit son quotidien bouleversé, lorsqu’elle reçoit un recommandé du ministère de la justice, concernant la semi-libération de Daniel Pressard.
Marlène quant à elle, est âgée de 65 ans. Elle a commencé à travailler pour Élisabeth, il y a quatre ans en compagnie de son mari, Pierre qui l’a quitté brusquement alors qu’il était le jardinier. L’image de Marlène a ce petit côté burlesque que l’on retrouve dans de nombreuse pièce de théâtre, ou même du genre « comique-bouffon ». J’avoue avoir un sens de l’humour très particulier et j’avoue que ce personnage m’a fait mourir de rire ! On voit l'inversement des rôles entre la servante et le maître qui ont fait le succès de nombreuses pièces de théâtre. J’ai ici en exemple « Volpone » de Ben Jonson. Où la situation au final se retrouve au même point. Le servant décide de devenir le maître.
On comprend très vite le lien entre tous ces personnages, malheureusement le scénario est vite deviné et tout se met en place très vite.
Le machiavélisme de Marlène est aberrant, tant ses actes sont vraiment ignobles. C’est elle, la pièce sombre de l’histoire au final. Quand Daniel rencontre Norah, il n’y a vraiment aucune surprise, car on a vite deviné son identité et ce qu’elle recherche. La seule chose qui reste dans le flou, c’est le passé de Daniel, jusqu’à ce que Marlène découvre certaines lettres que Élisabeth a écrites, mais n’a jamais envoyé.

Dans l’écriture, l’auteur reste simple dans le choix des mots ce qui est très efficace. Malgré un scénario assez simpliste, nous sommes pris dans l’engrenage de l’histoire et on a du mal à poser le livre. C’est tout ce qu’on demande à un auteur pour nous faire vibrer et aimer l’histoire, ce qui prouve qu’il a totalement réussi à atteindre son but !
Cette lecture fut donc très plaisante, sanglante, mais aussi pour ma part vraiment très amusante ! C’est donc une lecture que je recommande, car j’ai vraiment apprécié l’image des personnages dont la cultissime Marlène !






GLOBALE : 7 / 10
ÉCRITURE :  7 / 10
SCENARIO : 6 / 10
PERSONNAGES : 8 / 10
SUSPENS : 6 / 10
HUMOUR : 7 / 10















jeudi 12 février 2015

Le Trône de fer #4





GENRE : Fantasy Medieval
ÉDITION : J'ai lu
NOMBRES DE PAGES : 895
PUBLIE EN : 2005
DATE DE L’ÉDITION : août 2010
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR : George R.R. Martin
TRADUCTION : Jean Sola
TITRE ORIGINAL : A song of ice and Fire #4 - A feast for crows



CHRONIQUES PRÉCÉDENTES
 
http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/05/le-trone-de-fer-1-george-rr-martin.html  http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/06/le-trone-de-fer-2.html   
 
 
   





" Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes."





« Enfin ! » ai-je envie de dire ! « A feast for crows » fut assez longue et pénible, il faut bien l’avouer…
Bien que sur certains points, la lecture fut tout à fait intéressante ! Tout d’abord, l’action se concentre donc sur Port-Réal et les îles de fer. Concernant, l’action sur les îles de fer, je ne voyais pas trop l’intérêt d’écrire autant de chapitres qui ne servent au final pas à grand-chose, puisque cela fait un nouvel ennemi pour notre princesse aux dragons. Je ne comprends pas trop où George Martin veut en venir sur certaines choses… J’espère simplement que tout cela va finir par mener quelques parts, car le récit commence à traîner un peu trop en longueur.
Quant à l’action sur Port-Réal, on voit les actions stupides de notre cher Cersei qui enfin risque de prendre à revers tout ce qu’elle avait entreprit depuis le début de l’histoire. Notre cher Jaime devient par contre quelque de plus censé quand il ne se trouve plus à proximité de sa tendre et bien-aimée sœur. Brienne est toujours sur la route à la recherche des filles Stark, je dois dire que les chapitres la concernant fut les meilleurs, avec de l’action et parfois des combats. Tandis que la fin est assez mystérieuse pour son personnage et son avenir en « suspend ». On apprend par son récit, le sort que Sandor Clegane a subi, mais personnellement, je n’y crois pas vraiment….
Les chapitres dédiés à Sansa et Arya Stark sont vraiment vagues et sans intérêt, on n’en apprend pas vraiment sur leur avenir. Légèrement concernant Arya qui se trouve en mauvaise posture à la fin du tome. Les deux sœurs apprennent également que leur frère, Jon Snow se trouve désormais le lord commandant du mur. Arya rencontrera d’ailleurs Samwell Tarly, bien que ce dernier ignore sa véritable identité. Il est d’ailleurs amusant de voir que Sam rencontre frère et sœur de Jon ! D’ailleurs, les chapitres concernant Sam nous révèle pas mal de choses et bien plus sur l’histoire de Aemon Targaryen. En fin de récit, Sam se retrouve parmi d’étranges individus qui franchement ne m’inspirent pas confiance.
Quant à l’écriture de l’auteur, elle reste semblable aux précédents tomes. Certes très bien écrits, mais parfois un peu trop lourd à mon goût et on a du mal à se plonger dans le récit.
Malgré tout, j’ai hâte de découvrir la suite et surtout avec les personnages les plus intéressants. Vivement que l’intégrale 5 sorte aux éditions j’ai lu début mars ! (coïncidence ou pas, juste avant la nouvelle saison de « Game of thrones »).






GLOBALE : 7 / 10
ECRITURE : 7 / 10
SCENARIO :  7 / 10
PERSONNAGES :  7 / 10
SUSPENS :  7 / 10