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vendredi 22 janvier 2016

Le Règne du sang




GENRE : Science-Fiction / Post-Apocalypse
ÉDITION : Plume Blanche Éditions
COLLECTION : Plume Noire / Plume de poche
FORMAT : Ebook / Epub
DATE DE L’ÉDITION : 12 janvier 2016
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Westley Diguet





Westley Diguet est un auteur toulousain de vingt-cinq ans. Passionné depuis l’enfance par la littérature fantastique et les univers qui gravitent autour, il se prend d’abord d’affection pour le célèbre sorcier à lunettes rondes avant de se découvrir une nouvelle passion pour les mots. C’est en attendant les parutions des romans de J.K Rowling qu’il s’essaie à l’art de l’écriture et y prend de plus en plus de plaisir. Sur les bancs du collège, Westley commence réellement à réfléchir à cette nouvelle passion et créé, sans le comprendre, l’univers qui le suivra pour le restant de sa vie… du moins, jusqu’à aujourd’hui : Selena Rosa (Ed. Valentina) Auteur de nombreux romans publiés chez Valentina Éditions (Les Mémoires du Dernier Cycle) ou en auto-édition, Westley Diguet est un « touche à tout, passionné par la fantasy et par la mort ».









" Le Pacte a été scellé !
Le sang des innocents a été versé.
Dieu s’apprête à reprendre forme humaine.
Alors que les démons arpentent la Terre,
avides de haine et de mort,
le salut des Hommes peut-il encore espérer exister sous ce Règne du Sang ? "




Avant tout, je tiens à remercier les éditions Plume Blanche de m’avoir offert l’occasion de lire « Le règne du sang » de Westley Diguet.
Ce roman fut pour moi une agréable découverte qui redonne espoir en l’humanité. J’ai trouvé les personnages humains très touchants, ils prouvent en eux-mêmes que tout est encore possible.

Nous découvrons dès les premières pages qu’il s’agit d’un roman post-apocalyptique, non dû à un virus, des zombies ou des extra-terrestres, mais à cause de démons. En effet, des années auparavant, un pacte a été scellé entre Dieu et Satan, si les hommes perdent foi en lui, le Créateur. Satan aura le droit de prendre le monde humain. Il aura ainsi une chance de détruire Dieu.
La fin du monde est donc causée par le manque de foi des hommes, une rupture entre humains et leur divinité originale. Nous découvrons un monde en ruine, plongé dans le chaos chaque nuit, des nouveaux morts qui s’entassent de plus en plus dans le monde entier par l’armée infernale. Une poignée d’humains sont pourtant encore en vie, avec un seul désir : Survivre.
Ils se sont surnommés eux-mêmes, « La force humaine » composé d’Esaias, Uriel , Tryphosa et Rebekah. Tous les quatre n’ont connus que le combat depuis leur plus jeune âge, avec la peur de mourir le lendemain. Pourtant, le destin repose désormais sur leurs épaules…
Uriel possède un don pour ressentir les sentiments humains, tandis qu’Esaias se bat avec son épée nommée Micaela (une référence à l’archange Mickaël ou Michel, qui fait référence au guerrier angélique qui combat le mal).  Un lien important est donc créé entre ce personnage et son arme qui rend la vision de cette créature céleste combattant le mal, un peu plus réel. Un lien de foi qui le lie malgré tout avec le Créateur :

« Encore quelques années plus tard, Uriel, l’un des deux amis de Tryph, n’avait de cesse de se moquer de mon utilisation de l’épée. Nous étions en 2011 et je n’utilisais pas les armes modernes. Malgré mes tentatives pour justifier mon choix, Uriel ne le comprenait pas et continuait à sourire en me voyant prendre soin de la seule arme qui ne m’avait jamais fait défaut.
Ce n’était pas le cas de Tryph et Rebekah. Les deux jeunes femmes, à peine plus vieilles que moi, avaient rapidement trouvé l’utilité d’une telle arme. Alors que notre ami n’avait à l’esprit que la recherche de munitions, moi, je me contentais de maintenir ma lame en bon état.
Notamment lorsque j’avais sauvé Rebekah d’une mort certaine grâce à la pointe de Micaela
J’avais trouvé ce nom, que j’avais donné à mon épée, dans les racines de la religion hébraïque et dont le sens restait pour moi le dernier secret que je préservais jalousement.
 
»

Dieu pour tenter de sauver le reste de cette humanité va se sacrifier pour ses « enfants », contre l’avis de son bras droit, Gabriel. Il espère ainsi redonner une chance à l’humanité de croire de nouveau en lui, que tout est encore possible.
Gabriel tente avec le peu de moyen qui lui reste d’entrer en contact avec Tryphosa qui possède un don de clairvoyance.
Il suffirait qu’un seul humain prie de nouveau le créateur pour que les anges arrivent à vaincre l’armée de Satan qui s’abat sur le monde. Mais ont-ils encore assez de foi en eux alors que Dieu les aurait abandonnés aux mains de l’armée de Satan ?

Westley Diguet revisite donc à sa manière l’apocalypse biblique. De nombreux détails sont très similaires ! Je suis heureuse de voir le « Samaël » être vraiment attribué dans le bon sens ! (ce que très peu savent en réalité). Il y a une grande justesse dans les faits bibliques que j’apprécie fortement, ayant grandi dans la foi chrétienne. Autre la justesse sur Samaël (Lucifer, Satan), il y a également l’Archange Métraton (qui fut humain en tant qu’Hénoch). Mais contrairement aux idées sectaires de la religion chrétienne. L’amour est ce qui domine dans ce roman, un amour sans condition, ni genre. Le fait d’intégrer au récit, une relation homosexuelle donne une dimension d’amour universel. Dieu aime tout le monde, sans jugement, sans condition. C’est ce qui m’a le plus marqué dans ce roman ! Au lieu de mettre des barrières à une chose naturelle, Westley Diguet les brises pour nous démontrer que l’humanité n’est pas perdue, si on accepte ces nouvelles idées.

 Le style d’écriture de l’auteur est fluide, apaisant. Le roman en lui-même se lit très vite ! Bien que je doive avouer être restée sur ma faim une fois la dernière page tournée. J’aurais aimé avoir une bataille finale entre les forces du bien et du mal. Pour conclure, je dirais simplement que ce roman est une source d’espoir en l’humanité. Si les hommes pouvaient adopter cette foi en l’amour, peut-être que nous pourrions vivre en paix tous ensemble, qu’importe les religions, les genres, les différences. L’amour est donc ce qui est plus important dans ce roman. Une note optimiste que l’auteur nous démontre à plusieurs reprises. Je vais conclure sur une très belle façon de voir l’humanité de la part de l’auteur :

" Tout passait tellement plus facilement par les yeux. Si les Hommes avaient appris à toujours se comporter comme tel, jamais ils ne se seraient entretués ainsi et peut-être que jamais nous n’en serions arrivés là. Les Hommes étaient réellement t naturellement si bons et avaient tant de force en eux…S’ils arrivaient à passer au-delà de leur nature profonde… "

 






GLOBALE : 8 / 10
ECRITURE : 8 / 10
SCENARIO : 7 / 10
PERSONNAGES : 9 / 10
SUSPENS : 6 / 10






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