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mardi 5 janvier 2016

The Dark Duet #1 - Captive in the dark







GENRE : Dark Erotique
ÉDITION : Pygmalion
FORMAT : Ebook / Epub
PUBLIE EN : 2011
DATE DE L’ÉDITION : 21 octobre 2015
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR : C.J Roberts
TRADUCTION : Paul Duverger
TITRE ORIGINAL : The dark Duet #1 - Captive in the dark










" La vengeance. La vengeance est le but ultime de Caleb. Il la prépare depuis douze ans. Pour réussir, son « arme » doit être vraiment spéciale. Elle sera un cadeau inestimable dont tout le monde parlera.
La fille qu’il surveille de l’autre côté de cette rue passante est parfaite. Elle est différente de ses proies habituelles. Elle n’est pas consentante, elle n’est pas vendue par son père, elle ne lui a pas été envoyée…Elle sera sa conquête.
Dans ce huis-clos étouffant, le bonheur est-il encore possible ? "








  Voici donc un roman très sombre, c’est vraiment le cas de le dire. « Captive in the dark » fait parti de ce qu’on appelle « Dark Erotica ». Je peux comprendre que certaines personnes soient mal à l’aise durant la lecture.
Personnellement, j’ai été très intriguée par l’aspect psychologique des personnages (et non des sévices de l’héroïne).
 

                Nous découvrons l’image de Caleb, un marchand d’esclaves sexuels. D’un premier point de vue, on peut le voir comme un personnage cruel, qui adore faire subir des sévices à ses victimes pour son propre plaisir. Certes, cela est vrai. Mais on comprend très vite que cela fait partie de son « éducation ». Il se doit de kidnapper une jolie américaine qui sera l’instrument de la vengeance de son mentor, Rafiq.
                C’est sur la malheureuse Livvie que se porte son choix, une jeune américaine dont la vie n’a pas été tendre avec elle. Sa mère a eu différente relations avec des hommes, dont un enfant avec chacun d’entre eux. C’est pourquoi, elle place en Livvie la vision d’une femme qui ne doit pas se comporter comme « une fille facile ».


« - Va te faire foutre, maman. Va te faire foutre ! C’est toi la putain, ce n’est pas moi. Je ne…Je veux seulement m’habiller comme les autres filles de mon âge. J’en ai marre de payer pour tes erreurs. Je n’ai rien fait de mal.
Les yeux de ma mère s’embuaient alors de larmes et de fureur.
- Tu crois que tu vaux mieux que moi, Livvie ? Détrompe-toi. Tu me ressembles plus que tu ne crois et…je te le dis…si tu te conduis comme une putain, tu seras traitée comme une putain.
Je sanglotais à chaudes larmes tandis qu’elle jetait mes habits à la poubelle.
- Ces vêtements sont à mes amies !
- Ces filles ne sont plus tes amies. Tu n’as pas besoin d’amies de ce genre.
- Je te déteste !
- Hmm, eh bien…moi aussi, je te déteste en ce moment. Tout ce que j’ai sacrifié…pour une sale gosse comme toi.
 »

                Cet extrait résume assez bien la situation dans laquelle Livvie est plongée au quotidien. Pour se rendre au lycée, elle porte des vêtements sans forme et se change alors une fois arrivé sur place. L’écho de sa mère va pourtant se poursuivre tout le long du récit… « Finir comme une putain ». Elle se dit alors qu’elle l’a mérité et que c’était forcément sa destinée.
                Caleb va alors la traiter comme un animal qu’il doit punir pour prouver son obéissance. La jeune fille garde malgré tout en elle, un sentiment de révolte. Un moyen de garder le contrôle sur son esprit. Pourtant, petit à petit Livvie ressent des sentiments pour son tortionnaire, on est quasiment sur et certain, qu’elle développe le syndrome de Stockholm. Elle se rend compte que ses sentiments sont malsains, mais elle ne peut pas faire autrement. Elle n’est que sa victime, mais pourtant ?
                Pourtant, Caleb au fil des sévices qu’il fait subir à la jeune femme, il ne peut s’empêcher d’éprouver des sentiments pour elle. Il a beau la rendre sans valeur en la surnommant « Kitten », pour essayer de construire une sorte de barrière entre lui et elle. On se rend vite compte que Caleb lui-même n’est qu’une victime. Une victime dans un kidnapping quand il était petit, pour se retrouver dans un bordel dont les hommes abusaient de lui sexuellement. Puis, il devient ensuite l’instrument de vengeance de Rafiq. Un ancien mercenaire en Irak qui a perdu sa famille de la main d’un trafiquant Russe. Ainsi, Caleb devient la victime de Rafiq. Une victime, certes bien différente puisque Caleb pense devoir remercier Rafiq de l’avoir sauvé du bordel en tuant l’ennemi de ce dernier. Il est lui-même considéré comme un objet, une arme extrêmement dangereuse. Finalement, il voit son reflet en Livvie. Même s’il ne comprend pas les sentiments amoureux, il commence à entrevoir la réelle signification.

« Personne ne l’avait jamais regardé comme ça, comme si la vie sans n’avait pas de sens, et lui-même n’avait jamais accordé plus de valeur à une autre personne qu’à lui-même. Il ignorait ce qu’était l’amour, et c’était un concept qu’il avait du mal à saisir. »

Certes, c’est un personnage antipathique, le fait qu’il puisse prendre plaisir à torturé la jeune femme ou la rabaisser moralement. On ne peut pas apprécier un tel personnage. Même s’il a été forgé par un homme tout aussi cruel, il n’est que le reflet de son mentor. Cruel et sans compassion. Mais Livvie arrive petit à petit à découvrir certaines choses qui restèrent pourtant enfuit en lui profondément.

Dans le style d’écriture, c’est assez fluide et se lit facilement. Bien que les scènes BDSM m’aient particulièrement dérangée, sachant que c’est un viol, ce n’est pas facile à lire. J’avoue avoir passé plusieurs fois des pages, car cela était trop dérangeant pour moi. La chose qui m’a particulièrement plus dans ce récit, c’est l’aspect psychologique des personnages. L’histoire en elle-même est intéressante, mais un peu exagérée pour une histoire de vengeance. Je m’intéresserais certainement au tome 2, pour connaître l’évolution des personnages.






GLOBALE : 7 / 10
ECRITURE : 7 / 10
SCENARIO : 6 / 10
PERSONNAGES : 9 / 10
SUSPENS : 7 / 10


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