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vendredi 16 décembre 2016

Au pays de l'Ailleurs



Couverture Au pays de l'ailleurs 

 GENRE : Fantasy / Jeunesse
ÉDITION : Michel Lafon
NOMBRES DE PAGES : 397
PUBLIE EN : août 2016
PARUTION DE L’ÉDITION : 20 octobre 2016
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR
: Tahereh Mafi
TITRE ORIGINAL : Futhermore
TRADUCTION : Jean-Noël Chatain
PRIX : 16€95




Tahereh Mafi


Née dans le fin fond du Connecticut, Tahereh Mafi a étudié les sciences politiques et parcouru le monde, avant de s'installer en Californie, de trouver l'amour auprès d'un autre grand écrivain et de se consacrer à sa passion : l'écriture. Sa première trilogie "Insaisissable" est déjà un phénomène d'édition et sera bientôt adaptée en film. 





Il était une fois une petite fille délaissée...

" Avec sa peau pâle et ses cheveux de neige, Alice détonne à Ferenwood, ce monde éclatant où les couleurs sont révélatrices d'un don magique. L'incolore jeune fille de douze ans n'a donc apparemment aucun intérêt, et les habitants de ce lieu en ont fait une paria. Aussi, lorsque Oliver lui propose de l'aider à chercher son père, la seule personne qui a toujours cru en elle, Alice accepte. Même si le garçon est son ancien ennemi de classe et que son talent consiste à tromper son monde. Même si, pour retrouver celui qui a disparu trois en plus tôt, ils devront explorer le dangereux pays de l'Ailleurs... Un endroit où rien n'est ce que l'on croit, et où les pièges pullulent. Un endroit où ils trouveront peut-être plus que ce qu'ils sont venus y chercher. "




Dans un premier temps, je tiens à remercier Babelio et les éditions Michel Lafon pour m’avoir donné l’occasion de découvrir ce roman.
Je ne connaissais pas l’auteure, mais je suis vraiment ravie d’avoir pu découvrir sa plume. 


Nous faisons la connaissance de la jeune Alice Queensmeadow, âgée de douze ans. De son point de vue, elle vit dans sa propre bulle, se laissant constamment guider par la musique de la nature. Un talent qu’elle désire exploité lors de sa présentation. Une fois les enfants de Ferenwood âgés de 13 ans, ils doivent présenter leur don particulier devant le village. C’est l’occasion pour la jeune fille de se démarquer, car celle qui ne possède aucune couleur à l’intention de briller. Le peuple de Ferenwood est haut couleur, signe de magie. C’est pourquoi Alice se trouve être celle dont on se moque. Elle pouvait compter sur l’appui de son père, mais ce dernier qui a disparu trois ans plus tôt, n’est qu’un douloureux souvenir pour elle. De plus quand Oliver Newbanks (garçon qui la martyrisait durant l’enfance) lui demande un service, Alice devient hors d’elle... Mais est-ce qu’il peut réellement retrouver son père ? Doit-elle abandonner son avenir pour une douce chimère ? Un choix difficile va devoir pourtant être pris, mais à quel prix ? 


Je vais tout d’abord évoquer le personnage d’Alice. Malheureusement pour nous, lecteurs, la jeune fille n’a rien pour nous plaire. C’est une jeune fille imbue d’elle-même, égocentrique et coléreuse. Elle passe toujours ses nerfs sur le pauvre Oliver. Elle ne prend jamais le temps de réfléchir ce qui fait qu’elle se met sans cesse en danger dans un monde qu’elle ne connait pas. La jeune fille ne tient jamais l’opinion des autres en haute estime, seul le sien importe.
Oliver Newbanks quant à lui n’est pas mieux, il passe son temps à mentir autour de lui grâce à son don de persuasion. Il cache alors des détails importants à son amie.
Le duo ne fonctionne pas correctement, ce qui au bout de quelques pages nous agace profondément. 


L’univers créé par Tahereh Mafi est pourtant très riche et coloré. Je pense que c’est la chose que j’ai le plus appréciée dans ce roman. On sent la grande influence d’"Alice au pays des merveilles" de Lewis Caroll. On retrouve les mêmes éléments : des personnages loufoques, des univers hauts en couleur, un monde entouré par la folie de l’imagination.
C’est certainement pour cette raison que j’ai apprécié ma lecture. L’étrange, l’improbable m’a toujours grandement attiré depuis que je suis enfant.
Par contre d’un point de vue purement stylistique, j’ai eu beaucoup de difficulté d’adaptation. En effet, Tahereh Mafi a écrit son roman sous forme de conte, où par moment elle introduit ses propres pensées. En soi, ce n’est pas très gênant si les interruptions étaient peu nombreuses, mais ce ne fut pas le cas. Dans un second temps, il y a la répétition de prénom "Alice". Parfois, on retrouve une dizaine de fois le prénom de l’héroïne sur une même page ! Troisième point négatif, c’est l’incohérence du temps. Je veux bien comprendre qu’il s’agisse d’un récit purement "loufoque", mais l’auteure insiste sur le fait que le temps est précieux au pays de l’Ailleurs. Les héros parcourent donc 6 mois le pays, avec une impression d’une semaine écoulée... 
L’auteure a également expédié la fin de son récit trop rapidement à mon goût. 


En conclusion "Au pays de l’Ailleurs" est un roman haut en couleur où se côtoient des personnages étranges et loufoques, mais dont la faiblesse de l’écriture vient entacher notre plaisir de lecture. Si l’écriture avait été plus aboutie, je pense que j’aurais énormément apprécié ce roman. Pour moi, "Au pays de l’Ailleurs" est juste un récit agréable à lire.
 


 GLOBALE : 6 / 10
ÉCRITURE : 6 / 10
SCENARIO : 7 / 10
PERSONNAGES : 4 / 10
SUSPENS : 6 / 10








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