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lundi 29 janvier 2018

Re/Member #10








GENRE : Manga / Seinen / Horreur / Fantastique
ÉDITION : Ki-oon
NOMBRES DE PAGES : 207
PUBLIE EN : 2014 (Japon)
DATE DE L’ÉDITION :7 Décembre 2017
TRADUCTION : Jean-Benoît Sylvestre
TITRE ORIGINAL : カラダ探し- Karada Sagashi
AUTEURS : Welzard & Katsutoshi Murase
PRIX : 7€65










" Takeshi n'a pas pu détruire le morceau de corps qu'il avait arraché à Miyuki, pourtant il est plus dangereux que jamais : après avoir poignardé Shota, il récidive en s'attaquant à Yuko, qui semble avoir décidé d'aider les autres joueurs au lieu de les ralentir.

Mais les morts ne restent pas immobiles bien longtemps pendant une chasse au corps... Possédés par une mystérieuse volonté, ils se remettent en marche pour aider la Rouge-Sang à exterminer les lycéens ! Miyuki et ses amis réussiront-ils à surmonter ce nouvel obstacle ? "






Enfin le dixième tome ! Je dois dire que je ne suis pas déçue de celui-ci.
Malgré la baisse de régime de la saga, Welzard nous offre ici une nouvelle vision de la malédiction pour notre plus grand plaisir. 

Face à un Takeshi dangereux, le groupe tente de s’entre-aider du mieux qu’ils peuvent. De plus, Takeshi a également tué Yuka (sa petite amie) lors d’une précédente journée. Yuko se retrouve protégé par les autres membres du groupe. Mais peuvent-ils réellement lui faire confiance ?
Les lycéens se rendent dans la maison de Miki & Miko. Ils apprennent alors divers éléments qui viennent remettre en cause toute la malédiction. Et si finalement c’était Miki la responsable ? 

Malgré le cruel manque d’éléments horrifique, Welzard a parié cette fois-ci sur le côté « en quête de la vérité ». Les lycéens veulent éradiquer une bonne fois pour toutes cette fameuse malédiction.
Même si nous avions eu des suppositions à la fin du premier arc, certaines choses viennent se confirmer dans ce dixième tome !
La Rouge-Sang semble également avoir un lien un peu particulier avec Miyuki. Pour quelle raison ? Arrivera-t-elle à entrer en contact avec Miko ?
J’ai tellement hâte d’en apprendre davantage ! Le pire, c’est qu’il va falloir attendre plus longtemps désormais pour avoir la suite, puisque nous arrivons au même niveau que la publication japonaise. 

En conclusion, c’est un très bon tome où nous avons des éclaircissements sur la malédiction de la Rouge-Sang. Même si les scènes horrifiques et sanglantes sont moins présentes, nous avons l’avantage d’avoir un scénario plus étoffé que dans les précédents. L’attente va être rudement longue !
 







GLOBALE : 9 / 10
DESSINS : 10 / 10
SCENARIO : 8 / 10
PERSONNAGES : 8 / 10
SUSPENS : 9 / 10










mardi 23 janvier 2018

Nos chemins de travers


GENRE : Romance / New Adult
EDITEUR : J'ai lu
COLLECTION : J'ai lu pour Elle

NOMBRES DE PAGES : 510
DATE DE PUBLICATION : 7 juin 2017
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Georgia Caldera
PRIX : 10€90 (papier) / 4€49 (Ebook)








" Depuis des années, Louis et Emma se côtoient sans vraiment se connaître. Au lycée, au centre équestre, et même à la fac, il est ce garçon populaire, star des concours et de sa promo, pour qui toutes les filles craquent en dépit de son arrogance. Timide et réservée, Emma, elle, n’a qu’un objectif : passer inaperçue. Leurs rapports se résument donc à une ignorance cordiale jusqu’au jour où Louis décide d’humilier publiquement la jeune femme. Mais un tragique accident va remettre les compteurs à zéro. Après avoir mordu la poussière, Louis se heurte à une solitude cruelle et inattendue, qui lui montre la réalité sous un tout autre jour. Emma sera-t-elle prête, elle aussi, à reconsidérer son jugement pour l’aider à se relever ? "






Bonjour, mes créatures !


Aujourd’hui, je viens vous parler de « Nos chemins de travers » de Georgia Caldera. Je suis assez triste, car pour une fois je n’ai pas apprécié un roman de cette auteure. Depuis que je connais ses livres, j’ai toujours aimé ses récits que ce soit en fantastique ou romance (elle a quand même su m’intéresser à la romance, moi qui n’en lis jamais !). Malheureusement, « Nos chemins de travers » ne m’a pas captivé jusqu’au bout... Il est donc difficile pour moi d’écrire un avis négatif sur une auteure que j’apprécie depuis le début, mais je me dois d’être honnête. 


Nous faisons très vite la connaissance des héros : Emma est une jeune fille timide et réservée, mal dans sa peau à cause de son surpoids, elle a tendance à se sous-estimer. Puis de l’autre côté, nous avons Louis, un jeune homme riche et arrogant au premier abord, il cache pourtant en lui des souffrances incommensurables. C’est le lien qui unit finalement les deux protagonistes : la souffrance. Après un grave accident, Louis qui s’était moqué ouvertement d’Emma va soudainement être dépendant de la jeune femme. Emma va-t-elle savoir garder son sang-froid face à l’arrogance du jeune homme ? Comment vont-ils pouvoir se côtoyer sans se blesser davantage ? 


Dans cette romance « new adult », on retrouve le schéma typique que j’ai déjà pu entrevoir dans la précédente saga de Georgia Caldera (Hors de question/Hors de contrôle). On a un protagoniste riche, une jeune femme mal dans sa peau et un bad boy exaspérant à souhait. Habituellement, cela ne me gêne pas outre mesure connaissant la plume exquise de l’auteure, je sais qu’elle arrivera à m’embarquer au fil de son récit. Pourtant, la magie n’a pas su opérer avec ce roman.


Emma est gentille, peut-être trop ce qui parfois lui amène des situations un peu pénibles. Je pense notamment à sa relation avec sa mère ou Anne. Une fois encore, nous avons une héroïne qui éprouve un mal-être face à son propre corps. Si avec « Hors de question », Sonia avait ce sentiment d’être grosse et surveillait son alimentation, Emma quant à elle possède des formes généreuses et se trouve également complexée. C’est déjà un mauvais point pour moi... J’aurais aimé que l’auteure prenne le parti que son héroïne puisse accepter ses rondeurs. Pourquoi les rondeurs devraient être changées dans les romans, les films ou séries ? Pourquoi voir une « femme naturelle » devrait-il être une honte de notre société d’aujourd’hui ? Bien que cela ne m’ait pas dérangé de la précédente saga (où je pouvais comprendre vu le passé de l’héroïne), je pense qu’ici cela n’était pas nécessaire. Emma souffre déjà à cause d’un évènement traumatisant de son enfance, toute sa vie se trouve bouleversée ! De plus, la timidité ou le côté réservé ne sera pas forcément lié à notre apparence... Peut-être, l’auteure a voulu démontrer qu’une femme ronde puisse trouver l’amour autant qu’une fille retouchée des magazines ? Je n’en ai pas la moindre idée. Bref, je n’ai pas apprécié cette description qui se rapporte finalement trop à son récit précédent. Un autre point qui m’a profondément gêné, c’est que l’héroïne se sent « honteuse » d’être vierge à 19 ans. Mais... mais pourquoi ? Depuis quand un individu doit-il se sentir épanoui via sa sexualité ? Ne peut-on pas être heureux en étant célibataire et sans avoir vécu de rapport sexuel ? J’avoue qu’encore une fois, je n’ai pas compris pourquoi cette pensée a été instillée à son héroïne. Nous sommes certes une société libérée, mais il reste une poignée de femmes (et hommes) qui n’ont pas besoin d’être épanouies grâce à leur relation amoureuse. Et oui, la vie ne tourne pas exclusivement par cela. Je sais bien évidemment que nous sommes dans une romance, mais de là à être gêner par notre vertu, c’est le monde à l’envers. 


Je vais maintenant parler de Louis. Georgia Caldera a un don particulier pour créer des personnages masculins au tempérament de feu (coucou Henri, Axel, Aidan & Thadeus !). Je ne dirai pas que je n’aime pas Louis. On comprend très vite pourquoi le jeune homme se retrouve plongé dans une certaine débauche, cette sensation lui prouve qu’il est vivant !
Même si son comportement vis-à-vis des femmes est méprisable, son passé et son accident lui ont donné ce côté amer de la vie.
C’est le côté psychologique qui me gêne (attention, je risque de spoiler à ne pas lire la suite le concernant si vous voulez garder la surprise, mais je me dois d’évoquer ce fait).
En effet, Louis tente de mettre fin à ses jours. Il se retrouve alors face à une psychiatre qui essaie de le conseiller au mieux.
C’est à partir de là que le récit perd en cohérence. J’ai côtoyé assez de personnes proches de la souffrance et au bord du gouffre pour connaître le fonctionnement (ayant moi-même passé la majorité de ma vie de l’autre côté de cette barrière, je sais l’effet que cela produit).
Premièrement, pourquoi Louis ne s’est-il pas trouvé dans un hôpital psychiatrique ? Parce que oui, quand on commet une tentative de suicide, le séjour en hôpital psychiatrique est « vital » et « obligatoire ».
Deuxièmement, une personne qui a attenté à ses jours ne va pas faire souffrir autrui ou peut-être inconsciemment, pas comme Louis. Un individu en état d’extrême souffrance, va au contraire se replier sur elle-même et délaisser les autres pour s’enfermer dans une bulle hermétique à toute vie humaine. Georgia Caldera a su par contre montrer l’égoïsme qu’une dépression peut parfois entraîner chez les malades. Mais l’intention de blesser ses proches « gratuitement » et avec méchanceté n’est pas crédible selon moi.
Les autres personnages secondaires comme Anne, Gloria ou Eric sont peu présents. Ils sont justes là pour mettre les héros en valeur, ce qui est vraiment dommage...


Bien évidemment, l’écriture de Georgia Caldera est toujours aussi remarquable. Je ne pourrais jamais dire le contraire sur ce point-là. Mais le scénario est malheureusement basique et presque semblable à la saga « Hors de question ». J’ai lu ce roman sans réelles surprises ou attente particulière. Je savais déjà où l’auteure allait nous amener, et cela malgré le rebondissement final. On retrouve des scènes chaque fois similaires ponctuées de « je t’aime moi non plus ». 


En conclusion, « Nos chemins de travers » est une romance qui se lit facilement, mais où le suspens est totalement absent. J’ai eu la sensation de lire une autre version de sa saga précédente, de plus les nombreux traits psychologiques des personnages n’ont pas su me captiver bien au contraire, cela m’a malheureusement exaspérée. Pour une fois depuis 5 ans, je ne lirai pas la suite : « Nos vagues à l’âme ». J’espère par contre retrouver mon engouement de jadis avec le tome 2 de Victorian Fantasy qui se trouve toujours dans ma PAL.
 





 GLOBALE : 5,5 / 10
ÉCRITURE : 9 / 10
SCENARIO : 5 / 10
PERSONNAGES : 5 / 10
SUSPENS : 3 / 10






mardi 16 janvier 2018

Platinum End #1




 GENRE : Manga / Shonen / Fantastique
ÉDITION : Kazé
NOMBRES DE PAGES : 192
PUBLIE EN : 2015 (Japon)
DATE DE L'EDITON : 25 mai 2016
LANGUE D'ORIGINE : Japonais
CREATEURS: Tsugumi Ohba & Takeshi Obata
TRADUCTION :
TITRE ORIGINAL : プラチナエンド - Purachina Endo
PRIX : 6,99€




SCENARISTE
Tsugumi Ōba est un pseudonyme associé à un scénariste de manga né à Tokyo. Il est notamment connu pour ses collaborations avec le dessinateur Takeshi Obata, parmi lesquelles Death Note (2003-2006), Bakuman (2008-2012) et Platinum End (depuis 2014).



ILLUSTRATEUR

Takeshi Obata fait ses débuts dans le manga à l'âge de 16 ans avec l'œuvre 500 kounen no shinwa , qui est récompensée par le second prix Osamu Tezuka. Il est ensuite encadré par Makoto Niwano avant de commencer sa première série Cyborg ji chan G.

Sa première œuvre à être adaptée en animé est Ningyo-soshi ayatsuri sakon. Il est connu pour avoir travaillé sur Hikaru no go, histoire basé sur le jeu de go, Blue Dragon : Ral Ω Grad ainsi que sur le manga Death Note avec comme scénariste Tsugumi Ōba.


Nobuhiro Watsuki, l'auteur de Kenshin le vagabond, fut son assistant durant quelques années et considère Takeshi Obata comme son mentor.

En 2008, il entame, toujours avec Tsugumi Ōba, la publication de Bakuman., un manga narrant les péripéties de deux adolescents dont le rêve est de devenir mangakas. Cette même année, il est présent à la Japan Expo.

En 2009, il travaille en tant que character designer sur le jeu vidéo Castlevania Judgment.

À partir de janvier 2014, il dessine l'adaptation manga du light novel All You Need Is Kill de Hiroshi Sakurazaka sur un scénario de Ryōsuke Takeuchi. En décembre 2014, il relance le manga Gakkyū Hōtei avec Enoki Nobuaki, à l'origine du projet, en tant que scénariste.

En novembre 2015, il reforme un duo avec Tsugumi Ōba et ensemble, ils commencent une nouvelle série dans le magazine Jump Square : Platinum End. Alors que la série ne dispose que de trois chapitres au Japon, elle est proposée par Kazé en simulpub en France dès le chapitre suivant sur quasiment toutes les plates-formes légales.







" Mirai, un jeune homme qui a perdu tout espoir en la vie, décide de se suicider en se jetant du haut d’un building. Mais, juste avant qu’il ne touche le sol, un ange, appelé Nasse, le rattrape au vol et lui sauve la vie. Elle lui o re alors la possibilité d’obtenir de puissants pouvoirs, promesses d’une vie meilleure... Mais en acceptant, Mirai découvre qu’il participe désormais à une compétition mortelle... "







Hello mes créatures !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous faire part de mon avis sur le premier tome de « Platinum End » de Tsugumi Ohba & Takeshi Obata.
Ces noms ne vous sont pas étrangers ? Normal ! Ils sont les auteurs de l’incroyable saga « Death Note ». Ils ont laissé les Dieux de la Mort de côté pour se consacrer aux Anges…
Je dois dire que c’est diablement efficace (sans mauvais jeux de mots)

Nous apprenons à connaître le héros : Mirai. Face à un quotidien trop pesant, une vie difficile, le jeune homme décide de mettre fin à ses jours en sautant du haut d’un immeuble.
Mais un Ange du nom de Nasse vient le secourir et lui offrir quelque chose qui lui semblait alors totalement impossible ! Le Bonheur. Mais c’est sans compter sur cette étrange compétition entre les Anges…

Encore une fois, ce duo m’impressionne ! Ils revisitent le mythe des « anges » pour nous montrer une vision assez moderne, voire futuriste.
De plus, les Anges ne sont pas réellement ces êtres charitables que l’on se fait dans notre culture. Ils arrivent parfaitement à détourner cette image pour donner une vision assez « violente » de ces êtres surnaturels. Leur bonté semble alors bien loin !

Mirai est un personnage tout à fait intéressant. Contrairement aux autres « joueurs », il reste noble de cœur et d’âme. Il ne veut pas devenir une personne brutale et violente. La seule chose qu’il désire ardemment, c’est un bonheur simple.
Nasse quant à elle, est assez enjouée et déterminée dans sa quête. Mais on aperçoit très vite qu’elle tente de comprendre Mirai, elle va faire en sorte que ce jeune homme puisse réaliser ses rêves à sa propre manière. 

En conclusion, « Platinum End » est un très bon début de saga qui promet des rebondissements très intéressants. La fin se termine déjà sur un retournement de situation que l’on n’aurait pas pu prévoir. J’ai vraiment hâte de connaître la suite !

 





GLOBALE : 8 / 10
DESSINS : 10 / 10
SCÉNARIO : 7 / 10
PERSONNAGES :  8 / 10
SUSPENS : 8 / 10