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lundi 30 juin 2014

Maeve Regan #4 - A pleines Dents









GENRE : Urban Fantasy
ÉDITION : Milady
COLLECTION : Bit-Lit
NOMBRE DE PAGES : 479
PARUTION DE L’ÉDITION : 31 octobre 2013
LANGUE D'ORIGINE : Français

 


CHRONIQUES PRÉCÉDENTES

   
  http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/06/maeve-regan-1-rage-de-dents.html  http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/06/maeve-regan-2-dent-pour-dent.html  http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/06/maeve-regan-3-la-dent-longue.html 


 





" Avec la disparition de Victor, ma vie aurait dû redevenir normale. Ou au moins un peu plus facile. Mais ça, c’était sur le papier. Je n’avais pas compté sur mon frère adoré qui veut m’utiliser pour prendre la place de notre père et me retient prisonnière dans un château infesté de vampires. Benoxh, ce vieux renard, s’est mis à sa solde et m’a privée de mes pouvoirs. Je suis seule, mortelle, pieds et poings liés et malgré ça, la prophétie qui me destine à devenir encore plus malfaisante que mon paternel plane plus que jamais au-dessus de ma tête…"




Dans " A pleines dents ", je trouve que ma dépendance à Maeve Regan a chuté quelque peu. Le précédent s'était donc arrêté dans une situation très complexe pour notre héroïne, laissant de côté son 1er ennemi. Maintenant, elle doit faire face à son frère, Connor.
Ce dernier reprend peut-être les rênes, mais il est loin d'égaler son père dans ce rôle. Il est trop naïf et ne réfléchit pas beaucoup... (oui, on pourrait dire que c'est un imbécile). Mais on comprend que l'éducation "by Victor" y est pour beaucoup. Personnellement, il me fait de la peine, ce pauvre petit et du coup, je le trouve touchant.
Bref, l'histoire se déroule entièrement dans le château de Victor... Un défaut pour moi, car l'action est longue à venir et j'ai tendance à vite m'ennuyer. Bon l'avantage, c'est de voir que Maeve a su tourner la page niveau "sentimental" et entame une nouvelle relation (Dieu merci !).
Un point qui est important dans ce tome, c'est l'histoire de Benoxh. On en apprend davantage sur ce personnage et surtout sur la raison qui l'a poussé à trahir ses proches. Marika Gallman arrive toujours à nous faire sourire avec le trait d'humour si caractéristique de Maeve ( ce qui rend l'héroïne bien différente des autres du genre). L'héroïne est d'ailleurs toujours aussi naïve à chaque nouvelle chose qu'elle apprend, bien sûr cela a de quoi déconcerter, mais à force de se faire rouler dans la farine, elle devrait y être habituée non ?
Un autre petit point qui me faisait sourire, c'est la relation Maeve/Rosita. On se rend compte dans ce tome que le serpent à un plus grand rôle à jouer, lequel ? Mystère et boule de gum !
La "grande révélation" de ce fait ne m'a pas étonnée du tout, sachant que je l'avais déjà deviné dans le précédent tome. Le grand méchant loup est.... (chut, je me tais !). D'ailleurs Maeve découvre ce que Benoxh cherchait depuis le début, malheureusement pour lui cela ne lui servira plus pour la suite... J'avoue que je me sentais triste à ce passage, même si Maeve en sort encore plus puissante.
En conclusion, un tome sans grande action, mais qui apporte des éléments importants pour la fin des aventures de Maeve. J'attends donc de voir l'ultime bataille (que je suis en train de lire en ce moment même) et comment tout va se terminer. A la prochaine chronique pour " Sur les dents" !





GLOBALE :  7 /10
ÉCRITURE : 8 /10
SCENARIO : 7 /10
PERSONNAGES :  8 /10
SUSPENS : 6 /10
HUMOUR :  7 /10


 



mardi 24 juin 2014

Maeve Regan #3 - La Dent longue





 GENRE : Urban Fantasy
ÉDITION : Milady
COLLECTION : Bit-Lit
NOMBRE DE PAGES : 477
PARUTION DE L’ÉDITION : 31 mai 2013
LANGUE D'ORIGINE : Français



CHRONIQUES PRÉCÉDENTES

   
http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/06/maeve-regan-2-dent-pour-dent.html  http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/06/maeve-regan-1-rage-de-dents.html








" Depuis que je sais qu'il y a un traître parmi nous, ma vie n'a plus rien de facile. Je dois recruter un max de vampires pour constituer ma propre armée afin de combattre celle de mon père, qui a toujours la ferme intention de me tuer pour me voler mes pouvoirs. Rien que ça. Mais c'est une excellente motivation pour parfaire mon apprentissage de la magie, puisque l'heure de la confrontation approche. Tout ça serait déjà bien assez compliqué sans y ajouter mon imbécile de frère, qui essaie de me mettre des bâtons dans les roues. Et le fantôme de mon ancien amant, qui me poursuit. Je crois que je suis en train de devenir folle. "




 Voici certainement pour ma part, le meilleur tome de la série de « Maeve Regan ».
Nous avons laissé Maeve dans une grande détresse par la perte d’un être cher. C’est dans ce tome qu’elle devient plus mature et veut obtenir vengeance contre son père. Seulement pour cela, l’héroïne doit murir et avancer doucement pour ne commettre aucune erreur. Pour battre l’armée de son père, elle va devoir créer la sienne. Seulement la tâche est plus ardue que ce qu’elle pensait, car elle doit pour cela convaincre les vampires qu’elle est capable de vaincre son père. Forcément très peu y croit, sachant que Victor est un vampire redoutable.
Maeve n’a donc plus vraiment de temps pour penser à celui qui l’a quitté entre le recrutement de vampire et son entrainement pour assimiler sa magie avec Benoxh. Seulement Maeve n’a pas que son père comme ennemi, mais aussi Connor, son frère.

Encore une fois Marika Gallman nous pousse dans une autre direction, nous manipule à sa guise et on s’y perd si facilement. Bien que la fameuse bataille finale m’ait laissé sceptique la réponse vient toujours dans le prochain tome (pour une fois j’ai visé juste !). On sent alors que l’auteure à penser aux moindres petits détails et pour ça j’en suis toute émerveillée !
La plupart des auteurs de Bit-lit se contente d’écrire une histoire insipide sans approfondir l’élément centrale de leur histoire. Ici ce n’est pas le cas. On s’y perd totalement, il y a toujours un suspens intenable qui nous tient en haleine. Il est loin le temps du premier tome qui paraissait vraiment fade à mes yeux.
Forcément la surprise de fin est de taille quand au traître de ce tome ? Et encore est-ce finalement bien lui ou Marika nous joue encore un mauvais tour ?
Comme expliqué plus haut, je fus seulement déçue de la bataille entre Maeve et Victor qui a été expédié trop vite… Mais bon, il ne faut pas s’y fié, car on peut s’attendre à tout.
Son chagrin la pousse à se dépasser mais finalement, c’est la vérité sur son ex-amant qui accroit ses forces, sa magie. L’héroïne est encore naïve au point de se faire encore une fois avoir par son frère, tout le monde a pu le prévoir !

Bref pour résumé, c’est un très bon tome qui nous arrive à nous tenir en haleine avec de suspens à chaque chapitre. On ne sait jamais comment va tourner l’histoire, car finalement on est comme Maeve… On a confiance en personne. La suite de l’histoire le prouvera certainement. Que va-t-il encore arrivé à cette pauvre héroïne torturée par une auteure machiavélique ? Beaucoup de surprises certainement et pour notre plus grand bonheur.



GLOBALE : 8 /10
ÉCRITURE : 8 / 10
SCENARIO : 9 / 10
PERSONNAGES : 8 /10
SUSPENS : 10 / 10
HUMOUR : 7 /10





lundi 23 juin 2014

Le Trône de fer #2





GENRE : Fantasy / médiéval-fantastique
ÉDITION : j'ai lu
NOMBRE DE PAGES : 955
PUBLIE EN : février 1999
PARUTION DE L’ÉDITION : Janvier 2010
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
TITRE ORIGINAL : A song of ice and fire / A clash of kings
TRADUCTION PAR : Jean Sola



CHRONIQUE PRECEDENTE

http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/05/le-trone-de-fer-1-george-rr-martin.html
 








" Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le Trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s’en sortiront indemnes... "


Sommaire

1 - La Bataille des Rois
2 - L'Ombre maléfique
3 - L'Invincible forteresse





Enfin terminé "La bataille des rois" ! Je ne sais pas si c'est parce que je connais plus ou moins l'histoire par le biais de la série, mais j'ai mis extrêmement longtemps à le finir. Et sur la fin, je suis mitigée entre déception et fascination.
Pourquoi déception ? Pour encore une fois être déçue par l'adaptation télévisée... Autant pour le premier, ils ont fait l'effort de respecter l'histoire, autant le deuxième, les scénaristes ont oublié des points cruciaux du récit !
Le côté fascinant, c'est que j'en apprends beaucoup sur tous les personnages et que j'en redemanderai bien une petite dose (qui m'attend sagement dans ma bibliothèque d'ailleurs).
Venons-en à l'histoire en elle-même. Le titre du roman parle de lui-même, un conflit entre plusieurs rois. On retrouve donc beaucoup de projets de conquêtes, de trahison, de tactiques militaires pour obtenir le trône de fer entre Robb Stark, Stannis Baratheon, Renly Baratheon , Theon Greyjoy & les Bolton. Évidemment, le personnage qui est plus mis en avant dans ce tome est Tyrion Lannister (15 chapitres). On apprend davantage sur lui, ses ambitions et ses rêves secrets. J'aime particulièrement ce personnage pour son intellect, dont il fera preuve tout le long du roman pour tenter de contrer les plans de sa sœur, Cersei.
Une autre partie qui m'a agréablement surprise, c'est pour Jon Snow. Sachant que la série ne parle pas vraiment d'un point essentiel du personnage. Jon a également des "rêves loups" comme son petit frère Bran.  Comment les scénaristes de la série TV ont pu passer à côté d'un tel élément ? Sachant que cela va se poursuivre dans les prochains tomes... Finalement, on se rend compte que ce sont tous les "Stark" qui ont cette capacité. Rien d'étonnant, ils ont le sang des premiers hommes en eux.
La partie de Arya Stark est également touchante tant la petite fait preuve de courage malgré les péripéties qui se succèdent pour elle. Là encore grosse différence avec la série ! Il n'y a aucune rencontre entre Arya & Tywin Lannister mais c'est avec Roose Bolton, homme qui fait partie de l'armée de son frère, le roi du Nord, Robb Stark.  L'évasion de Harrenhal est donc totalement différente, car elle met en avant un grand changement dans le caractère d'Arya qui a pris de l'assurance grâce à un certain "homme".
Du côté de Daenerys également, quelques différences rien de comparable et de moins choquant, mais cela me gêne malgré tout. Dont son arrivée à Qarth (et son départ), ainsi que sa visite dans le palais des nonmourants.
Catlyn Stark toujours aussi agaçante, décidément je ne l'apprécie pas vraiment tant sa critique envers Brienne est puérile pour l'avis d'une propre femme. Il en va de même pour Theon Greyjoy. Il est tellement naïf sur certains points qu'on a envie de lui hurler dessus ! Sa déchéance est donc des plus plaisantes pour moi.
Dans l'ensemble, le scénario reste semblable au premier, la "trahison" reste le sujet principale. Bien que les ennemis deviennent de plus en plus nombreux, les Lannister ont donc du souci à se faire pour conserver leur précieux Donjon Rouge. Pour les Stark tout se complique toujours et on se demande même parfois, pourquoi l'auteur fait subir autant à cette pauvre famille. C'est pourquoi ont apprécie de suivre leurs aventures, en bien ou en mal.
Bref, je conseille finalement plus les romans dans la compréhension de l'histoire, où dans les détails des personnages. Surtout qu'ils sont nombreux, il vaut donc mieux connaître tous ces petits détails pour enfin comprendre l'ensemble. Par contre, l'auteur nous exaspère légèrement sur les bords dans la description des repas qui parfois prenne une page ! Pourquoi détaillé des choses aussi insignifiante ? J'en ai eu tellement marre que j'ai sauté les paragraphes au fil de la lecture. C'est pareil pour les noms de tel ou tel seigneur dont on ne connait rien de leur histoire, là aussi cela prend parfois plus d'une demi page. Malheureusement, je ne pense pas qu'à ce niveau cela va changer dans les prochains tomes mais tant pis ! (Ma méthode fonctionne très bien !). En prime, dans ce tome, il y a de nombreuses fautes d'orthographe qui sont parfois vraiment flagrante. Je ne sais pas ce que font les éditeurs parfois... Il y a de quoi rebuter les lecteurs...
Dans l'ensemble, c'est donc un plaisir de découvrir et d'avoir plus de détails mais l'écriture de l'auteur (traducteur ?)  à vite fait de nous ennuyer à certains moment du récit. Évidemment, je continuerai avec plaisir à lire la suite, mais là tout de suite ? J'ai besoin d'une pause dans cette saga.





GLOBALE : 8 /10
ÉCRITURE : 7 / 10
SCENARIO : 8 / 10
PERSONNAGES:  9 / 10
SUSPENS :  9 / 10




vendredi 6 juin 2014

Le journal d'un fou





 
GENRE : Nouvelle / XIXe siècle
EDITION : Librio
NOMBRES DE PAGES : 34
PUBLIE EN : 1835
PARUTION DE L'EDITION : Novembre 2012
LANGUE D'ORIGINE : Russe
AUTEUR : Nicolas Gogol
TRADUCTION PAR : Boris de Schloezer


CHRONIQUE PRECEDENTE

http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/03/genre-nouvelle-xixe-siecle-edition.html
 






" Comment Popritchine, petit fonctionnaire du ministère qui taillait sagement des plumes pour Son Excellence, a-t-il pu sombrer dans la folie ?
Son coup de foudre pour la fille de son supérieur, dont la voix de canari le bouleverse, semble annoncer son déclin. Puis viennent les hallucinations auditives et visuelles, sur la conversation de deux petits chiens et sur les lettres qu'ils échangent. Enfin, sa conviction d'être Ferdinand VIII, roi d'Espagne, le conduit tout droit à l'asile d'aliénés. "


 




Comme dans ma précédente critique sur "Le manteau", "Le journal d'un fou" est dans la même thématique. Il s'agit encore ici d'une nouvelle sur le thème de "rien" (c'est-à-dire que l'histoire est banale et sans réel intérêt) mais également la folie.
Avec son sens de l'humour qui caractérise ses œuvres, Gogol écrit si facilement sur la folie qu'on l'envierait presque !
Il n'est pas étonnant aussi de le voir dénoncer par le biais de son héros, les critiques contre les fonctionnaires russes dont il a partagé le quotidien avant d'être auteur.
"Le journal d'un fou" peut être considéré comme totalement absurde, mais cela nous montre avant tout, l'évolution de la folie. Une évolution lente pour certains, mais avec des détails précis qui témoigne que Popritchine a toujours été un "fou".
Dans sa critique contre les fonctionnaires, Gogol souligne un point important. De son point de vue, les fonctionnaires se considèrent comme une classe sociale bien supérieure ! Du moins ceux d'un certain rang, car les petits fonctionnaires comme le héros reste bien plus nombreux.Des barrières sociales existent alors bien au sein de la vie de travail. Pourquoi ce point est important ? Il s'agit de montrer pour Gogol la logique de la folie de son personnage, il n'est donc pas étonnant de le voir égocentrique et ainsi se positionner au-dessus de ces " hauts fonctionnaires".
Dès le début de cette nouvelle, Popritchine se considère comme un noble, bien qu'il n'en soit pas sûr lui-même et qu'il doit se le répéter pour en être sûr. Les autres se trompent, il sait ce qu'il vaut, mais au fond il doute de sa condition. Dans sa réflexion que "Un paysan peut devenir noble", un noble est forcément plus que cela. Ce n'est donc pas étonnant de le voir revêtir le rôle du roi Ferdinand VIII d'Espagne. Son égocentrisme s'accentue, ainsi que son aliénation qui le conduit forcément à l'asile. D'ailleurs, cette partie est une vraie caricature réalisé par l'auteur et de style grotesque. On ne peut donc pas s'empêcher de rire tant les propos tenus sont ridicules.
Pourtant, on repère dès le début que la folie le guette par le commentaire de son supérieur, sur le fait qu'il mélange les dates. Lui-même se rend compte par les hallucinations qui lui viennent à l'esprit. A certains moments, il mélange la réalité et la fiction. Comme le fait de voir que son comportement effraie les gens (réel) mais le fait de voler les lettres des chiens est important pour lui, qu'il y croit (fiction). D'ailleurs dans cette correspondance, il fait un portrait de lui-même tout à fait réaliste contrairement à ce qu'il pense dans la réalité.
Comme toujours, Gogol aime créer des personnages atypiques comme ce héros égocentrique qui devient fou. La plume de l'auteur rend le texte léger, drôle et offre un univers totalement décalé par rapport à son mentor Alexandre Pouchkine. Cette nouvelle se trouve d'ailleurs un peu dans la continuité du "Manteau", où le personnage principal avait également une obsession. C'est une lecture en perpétuelle mouvement entre le réel et l'illusion.







 GLOBALE :  7 / 10
ECRITURE: 10 / 10
SCENARIO : 6 / 10
PERSONNAGES : 7 / 10
SUSPENS :  3 / 10
HUMOUR :  10 / 10














La mort en tête



 



GENRE : Thriller Fantastique
ÉDITION : Le pré aux clercs
NOMBRE DE PAGES : 555
PARUTION: 29 octobre 2013
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Sire Cédric









Né en 1974 à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), il a grandi à Saint-Geniez-d'Olt dans l'Aveyron.

Après des études d’anglais, il a travaillé quelques années dans le milieu de l’édition, du journalisme et de la traduction, tout en publiant dans les pages de magazines des nouvelles de fantastique et policier, fortement inspirées par des auteurs tels que Stephen King, Clive Barker ou encore Edgar Allan Poe.

Depuis l'année 2005, il se consacre pleinement au métier d'écrivain, publiant des thrillers souvent teintés de surnaturel. A ce jour, il est l’auteur de six romans et de deux recueils de nouvelles. Il a reçu le prix Masterton pour son roman L’enfant des cimetières et le prix Polar (festival de Cognac) pour son thriller De fièvre et de sang. Ses livres sont traduits en Anglais, en Polonais et en Turc.

Il a également été vocaliste d'un groupe de death metal Angelizer.
Aujourd'hui, Sire Cedric vit et écrit à Toulouse.


" Je suis juste un type qui écrit des histoires avec des monstres dedans "
La mort en tête [Sire Cédric ]







" A Drancy, en Seine-Saint-Denis, dans une chambre d'enfant, une scène d'exorcisme tourne au drame... Mais tout a été consciencieusement filmé par un journaliste.
A Paris, au cours des jours qui suivent, la policière Eva Svärta se sent observée - impression désagréable ou mauvais pressentiment ? Elle sait que le danger rôde, même si les mois qui viennent de s'écouler ont été plus doux que d'habitude. Elle est amoureuse...et enceinte d'Alexandre Vauvert.
Très vite, entre Paris et Toulouse, le fameux duo d'enquêteurs est de nouveau sur la brèche. Cette fois-ci, ils sont eux aussi les proies d'un tueur psychopathe...

Tel un marionnettiste diabolique, Sire Cédric joue avec ses héros de papier comme avec nos émotions. Attention, en ouvrant ce livre, vous n'aurez pas une seconde de répit ! "






Cette fois-ci, Sire Cédric nous offre un roman dans un genre plus "policier" que "fantastique". Bien que comme à son habitude, des traces restent et subsistent dans cette nouvelle histoire.
Dans " Le premier sang ", nous avons laissé nos héros favoris dans un semblant d'impression d'avoir vaincu le diable, le père d'Eva. On retrouve alors tout au long l'histoire de " La mort en tête", cette ombre qui plane au-dessus d'elle, l'angoisse de le voir réapparaître et de faire de nouveau de sa vie un cauchemar. Mais ce n'est pas le principal danger dans cette nouvelle aventure, comme toujours nous connaissons d’emblée l'identité du tueur et sa folie va le pousser dans les pires extrémités pour arriver à ses fins. Seulement sa cible, ce n'est pas n'importe qui, il s'agit bien d'Eva ! (le fait de connaître le tueur n'est vraiment pas gênant, je tiens à le préciser,car l'auteur nous offre des personnages dotés d'un machiavélisme à revendre et une personnalité qui mérite d'en découvrir beaucoup plus)
La complexité du personnage est vraiment bien mené, un ennemi doté d'une incroyable intelligence et de dextérité pour mener à bien ses pires desseins. Ce qui change des précédent qui étaient certes cruels (voir plus horrifique) mais celui-ci est tellement plus plausible et donc plus réaliste, qu'on arrive facilement à l'imaginer. Le changement d'identité de ce  tueur produit par un accident mortel et d'autant plus plausible avec cette fameuse balle qui est restée loger dans sa tête lors de son agression durant l'adolescence. Ce qui lui donne des visions, on se retrouve avec un tueur entre folie et perspicacité. Une opposition invraisemblable, mais qui fonctionne très bien !
Petit point négatif pour les fans de fantastique comme moi, j'ai été un peu déçue sur ce plan, car les manifestations sont trop courtes et moins attrayantes que dans les précédents romans. C'est vraiment dommage, car j'ai toujours trouvé que c'était ce qui donnait le petit côté "effrayant". Le fantastique se retrouve donc dans de mystérieuses visions de Eva & Alexandre, avec la manifestation d'un phénomène de glace et aussi le thème de l'exorcisme. Sire Cédric choisit toujours un thème pour ces romans, j'aurais aimé voir davantage ce côté "charlatan" des exorcismes, il y a tellement de choses que l'on peut exploiter dans ce domaine. On retrouve donc deux enquêtes dont parle le journaliste, mais pas plus.
Point positif, le style policer est rudement bien mené ! L'action s'enchaîne très vite, où l'on retient son souffle voulant à tout prix savoir dans quelle galère nos héros vont encore tomber. Cela me rappelle un peu les films d'action américain pour le coup et si vous le lisez vous comprendrez pourquoi je fais cette référence. Comme exemple, donnerai explosions, courses poursuites en voiture et la fameuse scène du tracteur (mon dieu, j'ai tellement adoré cette partie qui est grotesque mais  efficace !)
L'écriture de Sire Cédric est toujours simple mais efficace, rien n'est compliqué mais l'auteur arrive à nous garder toujours en haleine et personnellement, je trouve ça très difficile à réaliser. Si vous ne connaissez pas encore ce fantastique auteur, je vous conseille ses romans ! Nous aussi, nous avons notre Stephen King alors, il faut en profiter !
(J'aurai dû commencer à faire les critiques littéraires des précédents romans, mais ça viendra, promis)
Je vous informe également, qu'il y a tout de même un ordre pour les lires. Commencez par "L'enfant des cimetières", puis "De fièvre et de sang", ensuite "Le jeu de l'ombre", " Le premier sang" et celui-ci ;)
Laissez-vous tenter, ça se consomme sans modération !





GLOBALE : 8 / 10
ÉCRITURE : 8 / 10
SCENARIO : 7 / 10
PERSONNAGES : 8 / 10
SUSPENS : 7 / 10



 



lundi 2 juin 2014

Maeve Regan #2 - Dent pour Dent









GENRE : Urban Fantasy
ÉDITION : Milady
COLLECTION : Bit-Lit
NOMBRES DE PAGES : 474
PARUTION DE L’ÉDITION : 28 septembre 2012
LANGUE D'ORIGINE : Français




CHRONIQUE PRECEDENTE

http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/06/maeve-regan-1-rage-de-dents.html
 







" Avant, ma vie était facile. Mais ça, c'était avant.
J'ai fui tous ceux que j'aimais pour les protéger et, depuis, j'ai l'impression de tourner en rond. Pour retrouver une vie normale, il va falloir que je mette la main sur mon père et sur mon frère, ces vampires psychopathes qui cherchent à me faire la peau. Jusque-là, j'ai fait chou blanc, ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé.
Bien sûr, les pouvoirs exceptionnels que je possède devraient m'être utiles pour mener à bien ma mission. Il y a juste un tout petit problème : je ne sais toujours pas m'en servir. Heureusement, je vais trouver de l'aide là où je n'en attendais pas. Si seulement les emmerdes pouvaient se tenir à distance, cette fois... "






« Dent pour dent » vient totalement contredire ce que j’ai dit pour le précédent, en effet l’action dans celui-ci est plus prenante. Ce deuxième tome vient donc nous offrir de l’action comme il se doit pour de l' Urban Fantasy !
Tout d’abord, les personnages sont plus travaillés et donc forcément plus attachants. Maeve opère doucement un changement, elle balance toujours des insultes, mais on ne peut pas l’en vouloir ! On n’arrive pas à changer du premier coup, n’est-ce pas ?
Nous l’avions donc quitté en état de détresse par le fait que son papa Victor désire sa mort pour que la fameuse prophétie ne se réalise pas, mais il y a également son frère Connor qui veut sa peau. Il est un peu considéré comme le général de Victor.
De nombreux personnages viennent s’ajouter à ce tome, ce cher Barney qui est le vampire drôle et détendu, il va offrir une aide à Maeve qu’elle ne pourra pas refuser, car elle se trouve désormais seule au monde ayant abandonné sa famille et ses amis.

C’est vers le milieu du roman qu’on retrouve les protagonistes du premier tome. Même ce cher Lukas ! Seulement les retrouvailles entre elle et son ex-amant ne sont pas de tout repos. D’ailleurs, je trouve cette relation totalement puérile, digne de vrais gamins. J’aurais aimé voir que Lukas change notre Maeve en mieux, mais son caractère empire quand elle se trouve à ses côtés. Ils sont tellement similaires que dans un sens, il ne peut pas en être autrement. Un vampire que j’apprécie malgré son air mystérieux et qui ne parle pas souvent, c’est Cormack avec son serpent Rosita ! C’est un personnage totalement décalé avec l’univers du roman qu’on est forcé de sourire quand il apparaît sur nos pages. Barney et Cormack sont donc mes chouchous de ce tome ! Il y a aussi l’apparition de Benoxh, un puissant Sihr qui lui apprend à contrôler ses pouvoirs.
Le personnage qu’on attendait tous avec impatience, c’est forcément Victor. Et je ne suis pas déçue de son apparition. L’auteure a vraiment tout prévu jusque dans les moindres détails, tellement qu’on se dit à la fin « Non ! Cela ne peut pas se finir comme ça », malheureusement Marika Gallman a un vrai côté sadique, car elle nous fait attendre jusque dans le prochain tome pour avoir la fameuse réponse.

D’ailleurs l’auteure nous offre une qualité d’écriture plus fluide, avec plus de suspens que je n’ai pas lu dans le premier tome. C’est là que j’ai compris que dans les couvertures des romans, il y a toujours un petit indice sur l’action principale (ou l’ennemi). Rien n’est simple à deviner dans cette suite, car naïfs que nous sommes, nous y allons tête baissé et on se laisse avoir comme des imbéciles !
En somme, c’est avec « Dent pour dent » que Marika Gallman m’a conquise avec son héroïne Maeve, et le tome suivant « La dent longue » est dans le même ton. Plus accro que jamais !





GLOBALE : 8 /10
ÉCRITURE : 8 / 10
SCENARIO : 8 /10
PERSONNAGES :  7 / 10
SUSPENS : 8 /10
HUMOUR :  7 / 10






dimanche 1 juin 2014

Maeve Regan #1 - Rage de dents





GENRE : Urban Fantasy
ÉDITION : Milady
COLLECTION : Bit-Lit
NOMBRE DE PAGES : 406
PARUTION DE L’ÉDITION : 18 mai 2012
LANGUE D'ORIGINE : Français






Marika Gallman est née en 1983, en Suisse.
Collectionneuse acharnée de post-its et de personnalités multiples, elle rate de peu une carrière de scénariste à Hollywood en écrivant à seulement 12 ans le scénario d'un Indiana Jones 4 qui ne sera pas retenu, faute de frigo dans l’intrigue. Elle se console devant ses séries préférées, dont elle rejoue les scènes cultes chaque nuit à voix haute dans son sommeil, quand elle ne se relève pas en douce pour regarder des films d'horreur. Attirée par les ambiances sombres et les hommes aux dents pointues, elle se lance dans l’écriture de son premier roman, Rage de Dents, en 2009.
Sa saga Maeve Regan est aujourd'hui publiée aux éditions Milady.
Elle est également l'auteur du roman-feuilleton Bad Moon Rising, publié aux Editions du Petit Caveau. 


 
 
 



" Avant, ma vie était simple : l'université si j'en avais envie, les hommes quand j'en avais envie. Et je n'avais aucun problème qu'un barman ne puisse m'aider à résoudre.
Mais là, depuis un moment, rien ne va plus. Le type sexy qui me draguait a rendu son petit déjeuner quand on a voulu concrétiser.
J'ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l'a pas très bien pris. Lui non plus, d'ailleurs. Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars. Et tout ça, c'était avant qu'une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu'un colosse me kidnappe.
Quand je vous dis que ce n'est pas ma semaine... "




Je vais tenter de donner mon impression, bien que cela fait un bon moment que je l’ai lu tout de même (dès sa sortie). Tout d’abord, Marika Gallman est la première auteure « française » à être publié chez « Milady ». C’est déjà un exploit en soi.
J’ai craquée pour cette saga, premièrement par la jolie couverture faite par Fleurine (voir sa page facebook "Le monde de fleurine" qui fait de vrais merveilles !), mais aussi par la quatrième de couverture.
Après ma lecture, j’étais un peu moins enthousiaste... Pourquoi ? Voici les quelques points retenus pour ce premier tome. Premièrement, l’héroïne elle-même à de quoi rebuter notre enthousiasme, par son côté égoïste, vulgaire qui ne fait que jurer comme un charretier, mais aussi sa jalousie maladive. Son meilleure ami Elliot qui fait fou amoureux d’elle (malgré sa nouvelle relation avec une certaine Tara) , se voit toujours envoyé paître par Maeve. Mais la demoiselle est quand même jalouse quand d’autres femmes sont attirées par lui, dont le fait qu’elle insulte Tara de « Mlle parfaite ». Tout cela ne l’empêche pas d’aller coucher à droite et à gauche avec le premier mec venu et à boire toutes les nuits dans les bars. De plus son égoïsme, cette impression qu’elle s’en fiche de ses amis, elle a besoin pourtant qu’eux s’intéressent à elle. Voici donc le beau tableau de l’héroïne. Personnellement, j’adore voir les héroïnes de bit-lit avec du caractère et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds comme Anita Blake (au début) ou encore Rebbeca Kean. Mais là rien n’est fait pour nous aider à l’apprécier, pourtant au fil de l’histoire bien qu’elle nous exaspère, elle nous intrigue tout aussi bien malgré tout.
Certes, l’histoire semble banale aux premiers abords, une vie qu’elle croyait avoir mais qu’il n’en est rien. De part les mensonges de son grand-père Walter, elle apprend alors que sa vie est plus compliquée encore que ce qu’elle imaginait. Elle apprend plusieurs choses successives sur son père, un inconnu qui cherche à la tuer, le fait de se faire kidnapper et surtout l’existence de vampires, dont le fameux Lukas va savoir petit à petit l’apprivoiser. Maeve a en elle des dons incroyables dont elle n’a jamais supposé l’existence. Bref, tout ce qui fait un roman de « bit-lit ». Les personnages secondaires ne sont pas du tout exploiter pour le moment, l’auteure ne fait qu’effleurer tous ses personnages sans jamais approfondir leurs caractères. Tel que Elliot ou encore son amie Brianne (qui sera toujours superflu même dans la suite), les seuls qui en valent le coup est Lukas qui cherche une vengeance contre Victor, le grand méchant vampire. Sa souffrance est assez omniprésente et l’on cherche vraiment à savoir « pourquoi ? » est-il devenu le vampire aigri d’aujourd’hui. Le second personnage est Connor, même si son identité était facile à deviner, il reste quand même intéressant de par son caractère et surtout l’éducation qu’il a subi par son papa chéri.
En conclusion, ce fut une lecture assez simpliste et sans réelles surprises ce qui est vraiment dommage. Malgré tout j’ai voulu lire à la suite, « Dent pour Dent », ce second opus me prouvera à quel point je m’étais trompé sur cette chère Maeve. Donc je le dis, ne vous fiez pas au premier tome !






GLOBALE :  6 / 10
ÉCRITURE : 7 /10
SCENARIO : 6 / 10
PERSONNAGES :  6 /10
SUSPENS :  6 / 10
HUMOUR :  7 / 10