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vendredi 24 octobre 2014

La Duchesse de Langeais / La fille aux yeux d'or







 GENRE : Réalisme / Étude des mœurs
ÉDITION: Gallimard
COLLECTION : Folio Classique
PUBLIE EN : 1834 / 1835
PARUTION DE L’ÉDITION : 1976 (Réédition de 2012)
LANGUE D'ORIGINE : Français
ÉDITION de : Rose Fortassier










Honoré de Balzac, né Honoré Balzac à Tours le 20 mai 1799 (1er prairial an VII du calendrier républicain), et mort à Paris le 18 août 1850 (à 51 ans), est un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l'une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec 93 romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre La Comédie humaine. À cela s'ajoutent Les Cent Contes drolatiques, ainsi que des romans de jeunesse publiés sous des pseudonymes et quelque vingt-cinq œuvres ébauchées.
Il est un maître du roman français, dont il a abordé plusieurs genres : le roman historique et politique, avec Les Chouans, le roman philosophique avec Le Chef-d'œuvre inconnu, le roman fantastique avec La Peau de chagrin ou encore le roman poétique avec Le Lys dans la vallée. Mais ses romans réalistes et psychologiques les plus célèbres, tels Le Père Goriot ou Eugénie Grandet, lui ont valu une qualification réductrice d' « auteur réaliste », qui ignore son aspect visionnaire et la puissance de son imagination créatrice.
Comme il l'explique dans son Avant-Propos à La Comédie humaine, il a pour projet d'identifier les « Espèces sociales » de son époque, tout comme Buffon avait identifié les espèces zoologiques. Ayant découvert par ses lectures de Walter Scott que le roman pouvait atteindre à une « valeur philosophique », il veut explorer les différentes classes sociales et les individus qui les composent, afin « d'écrire l’histoire oubliée par tant d’historiens, celle des mœurs » et « faire concurrence à l'état civil ».
À côté d'une aristocratie qu'il admire, l'auteur décrit la montée de la bourgeoisie et la puissance de l'Argent. Intéressé par les êtres qui ont un destin, il crée des personnages plus grands que nature, au point qu'on a pu dire que, dans ses romans, « chacun, même les portières, a du génie ». Certains de ses personnages sont tellement vivants qu'ils sont devenus des archétypes, tels Rastignac, le jeune provincial ambitieux, Grandet, l'avare tyran domestique, ou le père Goriot, icône de la paternité. Il accorde une place importante aux financiers et aux notaires, mais aussi au personnage de Vautrin, le hors-la-loi aux identités multiples. Son œuvre compte une énorme proportion de courtisanes et de grisettes, à côté de femmes admirables et angéliques. L'importance qu'il accorde à celles-ci et à leur psychologie lui a valu très tôt un lectorat féminin enthousiaste.
Ses opinions politiques ont beaucoup varié : s’il affiche des convictions légitimistes en pleine Monarchie de Juillet, il s’est auparavant déclaré libéral, et défendra les ouvriers en 1840 et en 1848, même s'il n'accorde aucune place à ceux-ci dans ses romans. Tout en professant des idées conservatrices, il a produit une œuvre admirée par Marx et Engels, et qui glorifie en fait « l'anarchisme et à la révolte ».
Travailleur forcené, fragilisant par ses excès une santé déjà précaire, endetté à la suite d'investissements hasardeux et de dépenses somptuaires, fuyant ses créanciers sous de faux noms dans différentes demeures, Balzac a aussi eu de nombreuses liaisons féminines avant d'épouser, en 1850, la comtesse Hańska, qu'il avait courtisée pendant dix-sept ans. Comme l’argent qu’il gagne avec sa plume ne suffit pas à payer ses dettes, il a sans cesse en tête des projets mirobolants : une imprimerie, un journal, une mine d'argent. C’est dans un palais situé rue Fortunée qu’il meurt profondément endetté au milieu d’un luxe inouï.
Lu et admiré dans toute l'Europe, Balzac a fortement influencé les écrivains de son temps et du siècle suivant. Le roman L'Éducation sentimentale de Gustave Flaubert est directement inspiré du Lys dans la vallée, et Madame Bovary, de La Femme de trente ans. Le principe du retour de personnages évoluant et se transformant au sein d'un vaste cycle romanesque a notamment inspiré Émile Zola et Marcel Proust. Ses œuvres continuent d'être réimprimées, y compris ses œuvres de jeunesse. Le cinéma a adapté La Marâtre dès 1906 ; depuis, les adaptations cinématographiques et télévisuelles de l'œuvre balzacienne se sont multipliées, avec plus d'une centaine de films et téléfilms produits à travers le monde.

[ biographie complète sur Wikipédia ]








" Un général d'Empire essaie d'arracher une femme qu'il a aimée au point de vouloir la marquer au fer rouge, au couvent espagnol où elle s'est cloîtrée. Un jeune roué poursuit à travers Paris une inconnue "aux yeux jaunes comme ceux des tigres", séquestrée par une femme en laquelle il reconnaîtra sa demi-soeur. La passion mythique et charnelle de La Duchesse de Langeais, Lesbos, l'atmosphère étouffante d'Orient où baigne La fille aux yeux d'or, dédiée au Delacroix des Femmes d'Alger, font de ces deux nouvelles les chefs-d'oeuvre du romantisme balzacien. Mais La Duchesse de Langeais est aussi un grand texte politique, impitoyable à l'égard des Bourbons, et la Fille aux yeux d'or contient une analyse de la société parisienne à laquelle les théoriciens de la lutte des classes (et des sexes) n'ont rien à ajouter. "






Voici donc « La duchesse de Langeais » et « La fille aux yeux d’or » qui font partie de la trilogie de « l’histoire des treize ».
Pour comprendre l’aspect de ces deux histoires, il vaut donc commencé par le premier « Ferragus ». Les « treize » sont donc une société secrète composé seulement d’hommes, chacun d’eux ayant un grand pouvoir « plus qu’un roi » cite Balzac dans « La fille aux yeux d’or ». Si un des treize rencontre un problème, les autres vont immédiatement intervenir pour les aider. Chacun de ces hommes ont également une place importante de l’aristocratie parisienne.
Ces deux nouvelles font donc partie de « la comédie humaine » dans la section « études des mœurs » et « Scène de la vie parisienne ». Étant donné que Balzac se fait historien de son époque avec une analyse très poussée de la société qui l’entoure. Étudiant, cette société comme le ferai un zoologue. Car pour Balzac le milieu de vie influence la vie des hommes.
Dans un deuxième temps, « La fille aux yeux d’or » est une étude de la société parisienne. Le roman débute donc sur une ouverture d’un portrait de Paris peu valorisant, la comparant ainsi à l’Enfer que l’on peut comparer à Dante dans sa composition (bien qu’ici il n’y ait que 5 cercles infernaux) : les ouvriers, le monde des affaires, la petite bourgeoisie, la haute bourgeoisie et les artistes. Tandis que s’en suit la présentation d’un digne représentant de la haute bourgeoisie, Henri de Marsay le personnage principal de l’histoire. Un jeune homme aux formes androgyne, des cheveux noirs et des yeux bleus. Cet homme fait évidemment parti des « treize », tout comme le marquis de Ronquerolles qu’il rencontre au jardin des tuileries. Ici l’auteur va dépeindre une comparaison entre les jeunes gens.
Il s’en suit alors la fameuse rencontre avec Paquita Valès, la fameuse fille aux yeux d’or. La représentation de cette femme est inspirée d’un tableau de Delacroix « les femmes d’Alger » où le contraste de la femme orientale s’oppose irrémédiablement aux teints cadavérique des Parisiens, évoqués au début du roman. J’ai alors su prendre au vol une petite subtilité dans ce passage. Balzac dans cette nouvelle, fait beaucoup de référence aux couleurs (comme un tableau) souvent le rouge, le blanc et l’or reviennent à la surface. Au début du roman, l’or fait référence à un péché, à un plaisir que les Parisiens ne peuvent s’empêcher d’obtenir. Puis un peu loin, lors de la fameuse scène du boudoir, la couleur de l’or est évoquée en tant que « passion ». Les yeux de Paquita font donc penser à un plaisir au-delà de ce que l’homme au quotidien puisse connaître. N’est-il donc pas normal de voir que ce péché fait sombrer cette relation ?
Au départ, Paquita semble plutôt une femme intimidé par un homme, mais le renversement de situation est très vite changé par sa façon de faire venir Henri à elle. C’est toujours elle qui décide des jours de leur rendez-vous. Elle prend alors le pouvoir sur de Marsay, elle se fait plus viril tandis que lui se fait féminin. Surtout avec la fameuse scène de travestissement et le fameux cri de Paquita « mariquita » qui signifie au sens commun d’une insulte homophobe. Suite à ce passage, de Marsay désire se venger de la jeune femme. La fin sombre alors dans la tragédie pure semblable à des tragédiens latins. Balzac utilise d’ailleurs divers procédés stylistique pour créer un texte « tragique », avec la « catharsis » qui est la purification des passions qui joue sur l'horreur et la pitié, le monologue de la marquise de San-Réal qui sert de « furor » donc l’état de fureur qui sert à commettre un meurtre (le scelus nefaste), et l’état final qui est donc ici "horrifié". Le personnage se sent donc coupable de son acte. Que ce soit la marquise ou de Marsay. Balzac a donc suivi le « plan » tragique de Sénèque. La perte de cet « amour absolu » fait des deux amants, des personnages qui ne connaîtront plus jamais l’amour. En effet, de Marsay se consacrera à la politique et finira premier ministre. Tandis que la marquise consacrera son amour à Dieu. Ce texte est donc digne des pièces de théâtre antique ou même dans la lignée de Corneille par les personnages coupables-innocents.
Passons maintenant à « La Duchesse de Langeais ». Le début de l’histoire est donc « in medias res » (méthode qui consiste à placer le lecteur au milieu de l’action), avec la recherche de la duchesse par le général Montriveau. (Petite note, Montriveau fait également parti des « treize ») La partie suivante se passe de nouveau à Paris, où Balzac dépeint de nouveau la société parisienne mais d’un point de vue politique. C’est lors d’un bal que le général et la duchesse vont se rencontrer la première fois, immédiatement Montriveau va tomber sous son charme. D’ailleurs, la duchesse va jouer de sa sensualité, de se beauté pour le rendre éperdument amoureux. Mais comme cette dernière est déjà mariée, elle se refuse toujours à lui, bien que leurs sentiments soient partagés.
Ici l’histoire d’amour est aussi passionnelle et met en avant cet « amour absolu » déjà présent dans « La fille aux yeux d’or », mais il est question aussi d’obsession et de possession surtout de la part de Montriveau. Où il ira à mettre en place un enlèvement avec l’aide du marquis de Ronquerolles et dans un boudoir sombre à vouloir marquer la Duchesse au fer rouge. Il s’agit de cet amour une lutte constante entre les personnages pour savoir qui aime plus l’autre. Une guerre passionnelle.
Le type du roman se fait un roman gothique de par les lieux sombres, par les marques de violence de Montriveau, il y a aussi un passage qui est aventurier avec le récit de Montriveau en Afrique.
La fin de ce récit se fait aussi tragique que l’histoire précédente. En effet, la duchesse ne pouvant obtenir l’amour de Montriveau décide de devenir carmélite et de n’aimer que dieu, voulant donner l’amour en elle à une figure divine digne de Montriveau. Le général se rend donc en Espagne pour l’enlever, mais seulement il ne récupéra que son corps. Ce dernier étant possessif à souhait, il affirmera qu’elle lui appartiendra toujours.
Ces deux œuvres sont des petites merveilles, même si j’ai préféré « La fille aux yeux d’or » pour une tragédie bien plus poussé que pour « La duchesse de Langeais ». L’univers mystérieux que Balzac a créé autour des « treize » me donne envie d’en découvrir un peu plus sur ses hommes de pouvoirs. Balzac est un auteur qui structure merveilleusement bien ses récits, chaque mot est donc à une place très précise, presque chirurgicale. Vraiment une écriture merveilleuse que je n’ai rien à redire là-dessus. J’ai hâte de me pencher sur d’autres œuvres de ce grand auteur !






GLOBALE : 8 / 10
ECRITURE : 10 / 10
SCENARIO : 8 / 10
PERSONNAGES :  8 / 10
SUSPENS : 7 / 10












lundi 13 octobre 2014

Victorian Fantasy #1 - Dentelle et Nécromancie








GENRE : Science Fantasy / Romance
ÉDITION : J'ai lu
COLLECTION : j'ai lu pour elle
NOMBRES DE PAGES : 541
PARUTION : 10 septembre 2014
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Georgia Caldera



CHRONIQUES DES "LARMES ROUGES"

http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/04/les-larmes-rouges-1-reminiscences.html  http://skoldasybooks.blogspot.fr/2014/07/les-larmes-rouges-2-deliquescences.html
 








" D'aussi loin que remontent ses souvenirs, Andraste, issue d'une longue lignée de sorcières, vit dissimulée aux yeux de monde. Son univers restreint ressemble à s'y méprendre à une cage dorée, elle qui ne rêve que de s'envoler. C'est alors qu'une invitation de la main même de la Reine vient bousculer les plans de sa grand-mère qui dirige la famille d'une main de fer. et une requête royale ne se refuse pas...à moins de souhaiter perdre la tête.
Sa découverte du monde commence, à mille lieues de ce qu'elle imaginait. La cour est pleine de dangers, de rumeurs et de règles qu'elle ne maîtrise pas.
Mais sa plus grande erreur est de succomber au regard aussi noir que la nuit de lord Thadeus Blackmorgan... "






La lecture de ce premier tome « Dentelle & nécromancie » m’a laissée quelque peu mitigée sur le roman dans son ensemble.
En effet, dans un premier temps, nous découvrons un univers très riche dont l’imagination de Georgia Caldera me fascine toujours autant ! Nous nous retrouvons donc dans un Londres victorien avec en touche de fond, un côté steampunk. Bien que les premiers abords de la métamagie et des animécaniques me déconcertent dans cet univers particulier, je me suis vite plongée et assimilée à ce monde. Malgré tout, cet univers est très peu exploité dans le roman. J’aimerais vraiment en découvrir plus dans les prochains tomes !
Ensuite, concernant les personnages. Nous avons tout d’abord Andraste Coldfield, une jeune sorcière (nous ne savons pas vraiment son âge) qui est séquestré par sa grand-mère pour la protéger soi-disant « contre sa maladie » mais il s’agit plutôt de ses origines particulières. Une jeune fille aux cheveux blancs et aux iris mauves qui déconcerte le monde qu’elle rencontrera dans le palais de la Reine Victoria. Nous comprenons donc vite que c’est une jeune fille particulière qui ne connaît pas grand-chose à la société et ses subtilités. Vendu par sa grand-mère à un Ilandrien, un ennemi du royaume dès sa naissance, la jeune femme tentera tout pour se soustraire à son « fiancé ».
Puis, il y a Thadeus Blackmorgan duc et professeur de nécromancie que la jeune femme rencontrera dans le palais. Leur rencontre est d’ailleurs très particulière est m'a même dérangée sur l’aspect de la jeune femme qui est « jeune et innocente » donc vierge et s’offre aussi facilement à un homme ? C’est un peu tiré par les cheveux et exagérée, personnellement cela m’a beaucoup dérangée, tant la chose n’est pas crédible du tout. Bref, le duc Blackmorgan est un homme arrogant, mais sous ce masque on devine de grandes souffrances. Après tout, Georgia Caldera adore les personnages torturés et ne déroge donc pas à cette fameuse règle. D’ailleurs contrairement à ses autres romans, Thadeus est l’homme le plus exécrable qu’elle a pu créer tant son comportement horripilerai n’importe quelle personne. Mais on comprend avec son passé que certains traits de son caractère sont nés de sa tragédie. Mais pourquoi faire de la relation Andraste/Thadeus quelque chose d’aussi sombre et malsain ? Personnellement, je n’apprécie que moyennement. Contrairement aux « Larmes rouges » ou même dans « Hors de portée », l’auteure n’avait jamais été aussi loin. Thadeus fait preuve d’abus moral pour obtenir tout ce qu’il désire de la jeune fille, mais en plus, fait preuve de violence envers la jeune femme est une chose de trop pour moi. Cette pression morale sur elle l’a rend malléable à souhait, c'est un abus sur la femme. J’étais donc soulagée vers la fin du roman de voir ce que cette tendance change de position ! Je ne lirai pas la suite si cette relation « malsaine » avait continué dans ce sens. Personnellement pour le fameux début de «romance » n’en était pas une, confondre le désir et l’amour ne fait pas parti de mes principes.
Les autres personnages secondaires sont très peu travaillés, j’aurais aimé en découvrir un peu plus le capitaine Brighton par exemple ou même les sœurs d’Andraste, pareil pour les frères de Thadeus.
J’ai particulièrement aimé la première esquisse du portrait de la Reine Victoria dite « l’éternelle ». Nous savons donc qu’elle a eu recours à la magie pour vivre ainsi pendant des siècles, mais de quelle manière ? Là est toute la question ! Et j’ai hâte de le découvrir dans le prochain tome. J’espère que son fils Augustin aura également un plus grand rôle dans le second tome, que de jouer les coureurs de jupons. Enfin, j’ai particulièrement aimé la bataille à la fin du roman qui était très prenante. D’ailleurs, c’est lors de cette bataille que les pouvoirs d’Andraste changent enfin et qu’elle devienne vraiment intéressante d’un point de vue « magique ». Il y a certes beaucoup de perte, mais comme on n’a pas eu vraiment le temps de s’attacher aux personnages, ce n’est pas vraiment dérangeant.
D’un point de vue de l’écriture, comme toujours Georgia Caldera excelle dans ce domaine. Sa plume est fluide et le vocabulaire toujours très enrichit ! Même si l’ensemble du roman m’a déçue, la fin c’est pas mal rattrapée. J’ai bien envie de lire la suite et de découvrir comment l’histoire va évoluer, j'espère vraiment en positif.



GLOBALE : 7 / 10
ECRITURE : 10 / 10
SCENARIO : 7 /10
PERSONNAGES : 5 / 10
SUSPENS : 6 / 10










mercredi 8 octobre 2014

Aila et la magie des fées








GENRE : Fantasy / Médiéval
ÉDITION :UPblisher
FORMAT : ebook - epub
NOMBRES DE PAGES : 379
DATE DE PUBLICATION : 2012
LANGUE D'ORIGINE : Français









Professionnellement, elle entreprend sa carrière d'enseignante au lycée Claude Debussy de Saint-Germain-en-Laye, avec une première S dont, aujourd'hui encore, elle conserve un souvenir ému. Ensuite, elle passe au collège Jean-Jaurès à Poissy avant d'être en poste au lycée Évariste Galois de Sartrouville. Dans le même temps, elle se perfectionne en pédagogie, communication et s'investit pendant une année dans la formation pour jeunes adultes. Quand sa famille s'agrandit, elle recentre sa vie sur elle et ouvre de nouvelles perspectives, comme celle de créer des histoires qu'elle raconte à ses enfants ou simplement à elle-même. Elle ne songe même pas qu'elle pourrait écrire, son temps est consacré à d'autres bonheurs…

En 2008, ses enfants ont grandi et sa vie lui laisse un peu de liberté. En discutant avec une amie, elle lui explique la nouvelle idée d'histoire qui a germé dans sa tête. Cette dernière s'enthousiasme et s'exclame : « Mais pourquoi tu n'écris pas un livre de fantasy ? Écris-la, ce serait super ! »
Catherine profite donc des vacances d'hiver pour se lancer, comme ça, juste pour voir et elle s'amuse, non, mieux, elle se régale ! Communicative dans sa nouvelle passion, elle partage ses premiers chapitres avec une collègue, aucunement adepte d'aventures de fantasy, mais très intéressée de participer à cet univers, autant pour sa réalisation que pour son contenu. Cette complicité extraordinaire ne se démentira jamais au cours des neuf mois qui suivront et qui suffiront à achever la première partie de la saga de fantasy d'Aila.



TITRE DE LA SAGE D'AILA
I. Aila et la magie des fées
II. La tribu libre
III. L'Oracle de Tenesse









" Les légendes en Avotour racontent que hommes et fées vécurent longtemps en parfaite harmonie. Un jour cependant, une histoire d´amour entre un homme et une fée brise un interdit absolu et détruit cette entente immémoriale. Les fées choisissent alors de disparaître aux yeux des hommes et c´est ainsi qu´aujourd’hui, plus personne ne croit aux fées, plus personne ou presque?

Orpheline de mère et reniée par son père, ce héros victorieux des féroces ennemis héréditaires du royaume, les Hagans, Aila est élevée par son oncle Bonneau qui l´initie à l´art des armes. Elle trouve un réconfort maternel auprès de Mélinda, châtelaine du comté d´Antan, tandis qu´Hamelin, le mage du château, sage et érudit, partage avec elle tout son savoir.

Suivant les traces de son père, Aila, âgée de 16 ans aujourd’hui, est devenue une prodigieuse combattante qui excelle au maniement du kenda, un bâton de combat aux propriétés peu conventionnelles."





Je remercie « Babelio » de m’avoir fait découvrir le monde que Catherine Boullery a imaginé.
Dès les premières pages, nous entrons dans la légende des fées. Un monde de magie qui côtoie celui des humains. Bien que des siècles plus tard, les fées ne sont plus et les hommes vivent désormais sans elles. Le prologue conte donc cette fameuse légende qui aux premiers abords, nous déconcertes quelques peu… Beaucoup de détails et pas vraiment d’informations pour mieux comprendre.
Ensuite, on entame le récit à proprement parler. On découvre rapidement la vie de Barou Grand, puis la naissance d’Aila. Rapidement, on voit le caractère de cette adolescente de 16 ans qui n’hésite pas à dire ce qu’elle pense. Même si je trouve un peu exagéré sa façon de réagir face à l’indifférence d’un père. Après tout, il y a des choses pires que cela qui puissent arriver à une jeune fille.
Face à cette indifférence, elle vit avec son oncle Bonneau qu’elle considère plus comme un père que le sien.
Les premiers chapitres sont un peu longs pour s’intégrer dans cet univers particulier, mais une fois Aila sur les chemins vers le château royal, l’action s’enchaîne !
On peut dire que la jeune fille vit beaucoup de péripéties ! Que ce soit des combats, des débuts de romances ou venir en aide aux plus démuni. Elle ne s’arrête pas.
Concernant les personnages secondaires, c’est dommage qu’ils soient si peu travaillés… On découvre rapidement la famille royale, même si l’auteure s’attarde sur le prince héritier Hubert. Mais sur ce point, je sens poindre une romance avec Aila dans les autres tomes, d’où son importance à mon avis.
De même que son frère Aubin, le personnage est si peu travaillé ! Il n’est que l’ombre d’Aile, l’épaule sur laquelle, elle puisse se reposer. Ce qui est vraiment dommage, je pense qu’il aurait pu avoir une plus grande importance de ce récit.
Un autre point qui est important de souligner, c’est le fait que tous les personnages sans exceptions se rallient en peu de temps à la cause de la jeune fille, malgré sous impudence. Bien que ma théorie me conduit au fait que la jeune fille a tellement de pouvoir (que ce soit lié aux fées ou les autres) que malgré elle, elle attire les hommes et les persuade facilement. Que ce soit la famille royale ou de simples habitants, ils sont près à la suivre ! Comme par exemple Lomaï et Nimerie, une jeune femme et une petite fille qu’elle a sauvée.
Le style de l’auteure est assez agréable à lire bien que parfois le langage médiéval se mélange à un langage plus contemporain. Je pense que comme cette saga est destinée également à des enfants, l’auteure aurait dû se contenter d’utiliser la langue contemporaine. A part cela, rien à redire. J’aurai aimé peut-être avoir un peu plus de descriptions dans les décors, les lieux pour nous plonger encore plus facilement dans cet univers.
Pour conclure, je dirais que j’ai apprécié cette lecture qui était très agréable. Je pense que je me pencherai sur la suite, pour découvrir où toutes ses péripéties vont entraîner la jeune fille. C’est une saga qui a toutes ses promesses et qui doit vraiment plaire aux plus jeunes. Bien que moi-même, j’ai apprécié cette lecture !






GLOBALE : 7 / 10
ÉCRITURE : 6 / 10
SCENARIO : 8 /10
PERSONNAGES : 5 / 10
SUSPENS : 9 / 10