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jeudi 28 janvier 2016

Les filles au chocolat #3.5 - Coeur Salé





GENRE : Jeunesse
ÉDITION : Nathan
FORMAT : Ebook / Epub
PUBLIE EN : 2013
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR : Cathy Cassidy
TRADUCTION : Anne Guiton
TITRE ORIGINAL : The chocolate box girls #3.5 - Bittersweet




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" Shay Fletcher est le petit ami de Cherry. Musicien hors pair, il est ravi lorsqu'un agent artistique le repère et lui propose un contrat. Mais comment convaincre son père de le signer, lui pour qui la reprise de l'entreprise familiale compte plus que tout, et qui n'accorde que mépris à sa passion pour la musique ? Voilà qu'en plus Honey, son ex-petite amie, la demi-sœur de Cherry, a soudain besoin de son aide. Comment la secourir sans risquer de susciter la jalousie de Cherry ? Entre rêve déçu et déception amoureuse, la vie de Shay devient soudain très compliquée... "








Voici un nouveau tome pour « Les filles au chocolat ». Ce tome-ci est donc consacré à Shay Fletcher, le petit ami de Cherry Costello. On y découvre un personnage persécuté constamment par son père, où ce dernier prend les décisions pour l’avenir de son fils.

Au fil du récit, on y découvre la peine que subit quotidiennement le jeune homme. Ayant reçu une proposition de contrat avec une grande maison de disque, ses rêves volent en éclats, quand son père refuse qu’il entre dans ce milieu.
C’est intéressant de voir le personnage de Honey sous un meilleur jour. Cette dernière est un soutien primordial pour Shay, on y voit une jeune fille qui a du cœur et de l’empathie. Finalement, elle n’est pas si méchante qu’elle laisse paraître depuis les premiers tomes. Bien qu’elle n’hésite pas dans « Cœur Salé » à venir perturber le couple idyllique Shay/Cherry. Après une dispute avec Cherry, qui durera plusieurs jours, Shay décide de composer une chanson pour elle : « Cœur Salé ».
On y voit également sa relation particulière avec son frère aîné, Ben. Le jeune homme qui ne s’est jamais entendu avec lui, se voit pourtant soutenu contre l’injustice de leur père. En effet, Ben qui a déjà subi les décisions imposées de leur paternel, comprend le mal être de son cadet. Il va donc prendre la décision de le soutenir bec et ongle. C’est touchant de voir une relation fraternelle se retrouver après des années d’incompréhension et de quiproquos.
Grâce à son frère, Honey et Cherry, une nouvelle opportunité va s’offrir à lui.
Comme toujours, le récit se termine sur une note positive, pleine d’espoir et de joie. Le roman est bien écrit, plein de tendresse. J’ai été un peu déçue que l’histoire soit si courte, mais à part cela, j’ai beaucoup apprécié.

En conclusion, j’ai adoré lire une histoire qui ne se tient pas seulement aux filles de la famille Tanberry, mais à un personnage masculin. On découvre un peu plus le personnage de Shay et son quotidien oppressant avec un père autoritaire. Un bon point pour l’auteure d’agrandir son univers au-delà de la famille principale du récit.





GLOBALE : 7 / 10
ECRITURE : 8 / 10
SCENARIO : 7 / 10
PERSONNAGES : 9 / 10
SUSPENS : 6 / 10





lundi 25 janvier 2016

Charley Davidson #8 - Huit tombes dans la nuit





GENRE : Urban Fantasy
COLLECTION : Bit-Lit
NOMBRES DE PAGES : 380
PUBLIE LE : 19 mai 2015
DATE DE L’ÉDITION : 22 janvier 2016
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR : Darynda Jones
TITRE ORIGINAL: Eight Grave After Dark
TRADUCTION : Isabelle Vadori






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" VOUS SAVEZ, CES MAUVAISES CHOSES QUI ARRIVENT AUX GENS BIEN ? C'EST MOI.
Avec douze chiens de l'enfer à mes trousses, il n'y a qu'un seul endroit où je pouvais me réfugier : un vieux couvent à l'abandon. Mais m'y terrer pendant des mois, enceinte jusqu'aux oreilles, n'a rien d'une sinécure. D'autant que Reyes semble malade même s'il me jure qu'il va bien.
Heureusement, je ne manque pas d'amis. Et j'aurai bien besoin d'eux, parce que ce qui s'annonce a de quoi surprendre n'importe qui, même moi ! "







/!\ ATTENTION RISQUE DE SPOILERS /!\


" MON DIEU " est tout ce que j'ai envie de dire après ma lecture de ce huitième tome : " Huit tombes dans la nuit". Darynda Jones joue avec nos nerfs et nos émotions comme dans un grand huit. On obtient encore une fois, un tome totalement explosif !


Pourtant, le récit commence paisiblement dans l'amour et le bonheur. Après une ellipse de huit mois, on tombe en plein milieu des préparatifs de mariage de Cookie et l'oncle Bob. Un joli passage très émouvant, dont le bonheur de Cookie et son "nouveau" mari fait plaisir à lire. Bien qu'ils aient dû s'adapter à la situation particulière de Charley poursuivit par des chiens de l'enfer et enceinte jusqu'au cou ! Ils se retrouvent tous ainsi en plein milieu d'un ancien couvent, en terre consacrée pour tenir à l'écart les monstrueuses créatures.
Bien vite le quotidien de notre héroïne bascule dans l'action, dès l'apparition de l'agent Carson et de son ex-mari, l'agent Waters. En effet, ils viennent solliciter l'aide de Charley pour découvrir où a disparu la nièce de ce dernier. Le duo de choc Charley/Cookie reprennent alors du service avec entrain.


Pendant ce temps, Reyes cache des secrets à sa tendre épouse. Il voit Ange (l'enquêteur fantôme de notre héroïne) en cachette... Et son état de fatigue semble de plus en plus grand au fils des jours. Que lui arrive-t-il donc ?
Enfin Charley n'ose rien lui reprocher puisqu'elle aussi a de "petits" secret, notamment l'enquête qu'elle continue à mener sur la mort de son père, mais aussi sur la recherche des parents biologiques de Reyes. 
Si ce n'était que cela ! Notre chère faucheuse a tendance à tomber dans les pires pièges qu'il soit (bon sang, elle est enceinte et elle n'arrive pas à rester tranquille, c'est fou tout de même !). Elle tente de connaître l'histoire d'une nonne qui la conduit sans cesse vers la forêt. Puis un autre fantôme qui sanglote dans son placard, où se trouve ses vêtements... Vraiment, elle doit gérer plusieurs choses de front !
Pire encore pour elle, c'est la présence constante de son horrible belle-mère, Denise qui l'horripile au plus au point. Pourtant, sur les conseils de sa sœur, les deux femmes ont enfin une véritable discussion. Mais sera-t-elle plus disposée à lui pardonner pour autant ? Chose difficile...
Son père fait également diverses apparitions, la mettant en garde contre de mystérieux espions.
Tout ce bazar la conduit alors là, où elle ne veut pas... mettre la vie de Pépin en danger. Pourtant, elle va accoucher dans des circonstances dangereuses et la main tendue va être celle d'une personne à laquelle, elle n'aurait jamais cru !


A la fin du récit, on termine encore une fois en plein suspens. Suite au départ d'une certaine personne, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux, de ressentir le désespoir de Charley. On finit comme toujours sur un chapitre du point de vue de Reyes, en colère et qui doit aller à la rescousse de sa bien-aimée... Mais seulement, le danger est encore plus grand qu’auparavant, malgré le fait que désormais, notre Faucheuse est encore plus puissante.
Le seul reproche que je puisse faire, c'est la mauvaise traduction de ce tome. Habituellement, c'est parfait, mais dans celui-ci, il y a trop d'erreurs. Des mots qui manquent, des mots ajoutés qui n'ont pas de sens...Tout ceci donne : "Moi pas comprendre". J'espère que l'éditeur fera plus attention pour la suite !

En conclusion, c'est un excellent tome dont l'action monte crescendo ! J'ai eu vraiment du mal à reposer le livre... maintenant que la dernière page est tournée, attendre le tome 9 va être un vrai supplice ! Je n'ai qu'une hâte découvrir la suite !



 GLOBALE : 9 / 10
ECRITURE : 8 /10
SCENARIO : 10 / 10
PERSONNAGES : 10 / 10
SUSPENS : 10 / 10
HUMOUR : 9 /10


COUP DE COEUR !







dimanche 24 janvier 2016

Georgina Kincaide #2 - Succubus Nights






 GENRE : Fantasy / Urban Fantasy
ÉDITION : Milady
COLLECTION : Bit-Lit
NOMBRES DE PAGES : 495
PUBLIE EN : 2008
DATE DE L’ÉDITION : Juin 2011
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR : Richelle Mead
TRADUCTEUR : Benoit Domit





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http://skoldasybooks.blogspot.fr/2015/06/georgina-kincaid-1-succubus-blues.html








" LIBRAIRE LE JOUR.
SUCCUBE LA NUIT.

Georgina est un démon qui tire sa puissance du plaisir des hommes. Il y a des compensations plutôt sympas : elle peut changer de corps à volonté et elle est immortelle. Mais ne pas pouvoir roucouler avec le seul homme qui l'accepte comme elle est, c'est trop injuste! Dans la librairie où elle travaille, c'est aussi un peu chaotique. Son collègue Doug a un comportement étrange et Georgina soupçonne quelque chose de bien plus démoniaque qu'une overdose d'expressos. Et voilà que son meilleur ami immortel, un incube irrésistible, lui confie une mission de séduction plus que délicate. Une fois encore, Georgina va devoir remuer le ciel et l'enfer...vite ! "







Voici donc la suite des aventures de notre succube favorite, Georgina Kincaid. Dans "Succubus Nights", le thème principal du récit est la corruption de l'âme humaine, soit par amour ou par l'appât du gain. Aucun personnages n'est réellement épargnés, encore une fois la vie de notre héroïne s'en retrouve totalement bouleversée !

Nous avons laissé précédemment notre héroïne en proie à la détresse, à la peur de perdre Seth. Pour le protéger et garder son amour, elle devait ainsi corrompre des âmes humaines de "bonne qualité". C'est donc chose faite... Elle obtient même une récompense par les hauts gradés de l'enfer.
Le plus important pour elle, c'est cette relation particulière qu'elle possède avec Seth Mortensen, célèbre écrivain. Même si ce dernier connait sa "particularité", il lui pardonne ses écarts de conduite, même s'il va être tourmenté avec l'arrivée d'une ancienne connaissance de Georgina : Bastien, un incube.
En effet, ce dernier vient à Seattle pour une mission qu'il doit à tout prix réussir pour tenter de retourner dans les bonnes grâces de son patron infernal. Pour cela, il a besoin de l'aide de Georgina à corrompre une femme dont la vertu redoutable n'est pas facile à corrompre. Il s'agit de Dana, fervente catholique qui a créé une association : le CPVF. Où elle n'a de cesse de reprocher les mentalités trop évoluées de la société et méprise les relations homosexuelles.

Bastien petit à petit de sa mission désespère de ne pas arriver à réaliser sa mission.
Dans un second temps, Georgina doit faire face à l'étrange comportement de son collègue Doug. Déjà très talentueux dans la musique, ce dernier est devenu un vrai prodige qui déborde d'énergie constamment. Notre succube pense alors que son ami est sous l'influence d'une quelconque drogue et tente de mener son enquête. Bien que la réalité dépasse largement son imagination ! Une entité surnaturel se trouve derrière cette machination. Le but ? Pouvoir coucher avec des mortels... Georgina se retrouve ainsi sur tous les fronts et son dérapage avec Bastien vient ajouter du piment dans sa relation avec Seth. Une relation platonique qui se trouve être frustrante pour elle, mais également pour l'écrivain. Le personnage de Seth est intéressant par sa bonté d'âme et on comprend aisément, pourquoi Georgina veut le protéger de sa nature démoniaque.

Dans "Succubus Nights", Richelle Mead nous offre moins d'action, le récit est plus centré sur la relation particulière entre Georgina et Seth. Ses "ennemis" ne sont ainsi aucunement puissants ou réellement dangereux, mais c'est un danger relationnel ou plus psychologique pour l'héroïne. Sa vie devient plus compliqué et prend un tournant étrange.
J'ai moins apprécié que le premier, un manque d'action qui ne passe pas inaperçu. Même, si je suis  toujours autant attendri de la relation amoureuse de notre héroïne et son écrivain.






GLOBALE : 7 /10
ECRITURE : 9 /10
SCENARIO : 6 /10
PERSONNAGES : 8 / 10
SUSPENS : 6 /10





vendredi 22 janvier 2016

Le Règne du sang




GENRE : Science-Fiction / Post-Apocalypse
ÉDITION : Plume Blanche Éditions
COLLECTION : Plume Noire / Plume de poche
FORMAT : Ebook / Epub
DATE DE L’ÉDITION : 12 janvier 2016
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Westley Diguet





Westley Diguet est un auteur toulousain de vingt-cinq ans. Passionné depuis l’enfance par la littérature fantastique et les univers qui gravitent autour, il se prend d’abord d’affection pour le célèbre sorcier à lunettes rondes avant de se découvrir une nouvelle passion pour les mots. C’est en attendant les parutions des romans de J.K Rowling qu’il s’essaie à l’art de l’écriture et y prend de plus en plus de plaisir. Sur les bancs du collège, Westley commence réellement à réfléchir à cette nouvelle passion et créé, sans le comprendre, l’univers qui le suivra pour le restant de sa vie… du moins, jusqu’à aujourd’hui : Selena Rosa (Ed. Valentina) Auteur de nombreux romans publiés chez Valentina Éditions (Les Mémoires du Dernier Cycle) ou en auto-édition, Westley Diguet est un « touche à tout, passionné par la fantasy et par la mort ».









" Le Pacte a été scellé !
Le sang des innocents a été versé.
Dieu s’apprête à reprendre forme humaine.
Alors que les démons arpentent la Terre,
avides de haine et de mort,
le salut des Hommes peut-il encore espérer exister sous ce Règne du Sang ? "




Avant tout, je tiens à remercier les éditions Plume Blanche de m’avoir offert l’occasion de lire « Le règne du sang » de Westley Diguet.
Ce roman fut pour moi une agréable découverte qui redonne espoir en l’humanité. J’ai trouvé les personnages humains très touchants, ils prouvent en eux-mêmes que tout est encore possible.

Nous découvrons dès les premières pages qu’il s’agit d’un roman post-apocalyptique, non dû à un virus, des zombies ou des extra-terrestres, mais à cause de démons. En effet, des années auparavant, un pacte a été scellé entre Dieu et Satan, si les hommes perdent foi en lui, le Créateur. Satan aura le droit de prendre le monde humain. Il aura ainsi une chance de détruire Dieu.
La fin du monde est donc causée par le manque de foi des hommes, une rupture entre humains et leur divinité originale. Nous découvrons un monde en ruine, plongé dans le chaos chaque nuit, des nouveaux morts qui s’entassent de plus en plus dans le monde entier par l’armée infernale. Une poignée d’humains sont pourtant encore en vie, avec un seul désir : Survivre.
Ils se sont surnommés eux-mêmes, « La force humaine » composé d’Esaias, Uriel , Tryphosa et Rebekah. Tous les quatre n’ont connus que le combat depuis leur plus jeune âge, avec la peur de mourir le lendemain. Pourtant, le destin repose désormais sur leurs épaules…
Uriel possède un don pour ressentir les sentiments humains, tandis qu’Esaias se bat avec son épée nommée Micaela (une référence à l’archange Mickaël ou Michel, qui fait référence au guerrier angélique qui combat le mal).  Un lien important est donc créé entre ce personnage et son arme qui rend la vision de cette créature céleste combattant le mal, un peu plus réel. Un lien de foi qui le lie malgré tout avec le Créateur :

« Encore quelques années plus tard, Uriel, l’un des deux amis de Tryph, n’avait de cesse de se moquer de mon utilisation de l’épée. Nous étions en 2011 et je n’utilisais pas les armes modernes. Malgré mes tentatives pour justifier mon choix, Uriel ne le comprenait pas et continuait à sourire en me voyant prendre soin de la seule arme qui ne m’avait jamais fait défaut.
Ce n’était pas le cas de Tryph et Rebekah. Les deux jeunes femmes, à peine plus vieilles que moi, avaient rapidement trouvé l’utilité d’une telle arme. Alors que notre ami n’avait à l’esprit que la recherche de munitions, moi, je me contentais de maintenir ma lame en bon état.
Notamment lorsque j’avais sauvé Rebekah d’une mort certaine grâce à la pointe de Micaela
J’avais trouvé ce nom, que j’avais donné à mon épée, dans les racines de la religion hébraïque et dont le sens restait pour moi le dernier secret que je préservais jalousement.
 
»

Dieu pour tenter de sauver le reste de cette humanité va se sacrifier pour ses « enfants », contre l’avis de son bras droit, Gabriel. Il espère ainsi redonner une chance à l’humanité de croire de nouveau en lui, que tout est encore possible.
Gabriel tente avec le peu de moyen qui lui reste d’entrer en contact avec Tryphosa qui possède un don de clairvoyance.
Il suffirait qu’un seul humain prie de nouveau le créateur pour que les anges arrivent à vaincre l’armée de Satan qui s’abat sur le monde. Mais ont-ils encore assez de foi en eux alors que Dieu les aurait abandonnés aux mains de l’armée de Satan ?

Westley Diguet revisite donc à sa manière l’apocalypse biblique. De nombreux détails sont très similaires ! Je suis heureuse de voir le « Samaël » être vraiment attribué dans le bon sens ! (ce que très peu savent en réalité). Il y a une grande justesse dans les faits bibliques que j’apprécie fortement, ayant grandi dans la foi chrétienne. Autre la justesse sur Samaël (Lucifer, Satan), il y a également l’Archange Métraton (qui fut humain en tant qu’Hénoch). Mais contrairement aux idées sectaires de la religion chrétienne. L’amour est ce qui domine dans ce roman, un amour sans condition, ni genre. Le fait d’intégrer au récit, une relation homosexuelle donne une dimension d’amour universel. Dieu aime tout le monde, sans jugement, sans condition. C’est ce qui m’a le plus marqué dans ce roman ! Au lieu de mettre des barrières à une chose naturelle, Westley Diguet les brises pour nous démontrer que l’humanité n’est pas perdue, si on accepte ces nouvelles idées.

 Le style d’écriture de l’auteur est fluide, apaisant. Le roman en lui-même se lit très vite ! Bien que je doive avouer être restée sur ma faim une fois la dernière page tournée. J’aurais aimé avoir une bataille finale entre les forces du bien et du mal. Pour conclure, je dirais simplement que ce roman est une source d’espoir en l’humanité. Si les hommes pouvaient adopter cette foi en l’amour, peut-être que nous pourrions vivre en paix tous ensemble, qu’importe les religions, les genres, les différences. L’amour est donc ce qui est plus important dans ce roman. Une note optimiste que l’auteur nous démontre à plusieurs reprises. Je vais conclure sur une très belle façon de voir l’humanité de la part de l’auteur :

" Tout passait tellement plus facilement par les yeux. Si les Hommes avaient appris à toujours se comporter comme tel, jamais ils ne se seraient entretués ainsi et peut-être que jamais nous n’en serions arrivés là. Les Hommes étaient réellement t naturellement si bons et avaient tant de force en eux…S’ils arrivaient à passer au-delà de leur nature profonde… "

 






GLOBALE : 8 / 10
ECRITURE : 8 / 10
SCENARIO : 7 / 10
PERSONNAGES : 9 / 10
SUSPENS : 6 / 10






mardi 19 janvier 2016

La Cave




GENRE : Fantastique / Horreur
ÉDITION : Milady
NOMBRES DE PAGES : 320
PUBLIE EN : 1980
DATE DE L’ÉDITION : 2009
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR : Richard Laymon
TITRE ORIGINAL : The Cellar
TRADUCTEUR : Lorène Lenoir





Richard Laymon est né à Chicago en 1947 et décédé en 2001. Auteur de trente romans sans cesse réimprimés et de deux fois plus de nouvelles, il est l'un des grands noms américains de l'angoisse et du suspense, et sans doute l'un des plus populaires car ses oeuvres sont des modèles de "page-turners". Il a reçu le prestigieux prix Bram Stoker à titre posthume.

+ Voir sa bibliographie sur "wikipédia" +







" On l'appelle la Maison de la Bête. Certains la visitent comme une attraction, attirés par son histoire de meurtres et d'esclavage sexuel. Ils y entrent sans savoir qu'ils n'en ressortiront jamais. Les hommes sont rapidement achevés. Quant aux femmes, c'est un sort bien plus funeste qui les attend. Mais le pire dans cette maison, c'est ce qu'il y a en dessous. Derrière la porte de la cave, au pied des escaliers grinçants, vit une créature purement maléfique. La nuit, quand la maison est plongée dans l'obscurité et le silence... la bête sort. "







" La cave" ou de son autre nom "La cave aux atrocités" porte vraiment très bien son nom. Je l'aurais plutôt renommée : "La cave aux perversités".
En effet, le fantastique est très présent dans le roman, mais ce qui prédomine dans ce récit reste tout ce qui touche à la sexualité.

Nous rencontrons d'abord Donna et sa fille de 12 ans, Sandy. Elles vivent seules jusqu'au jour, où le père de la jeune fille sort de prison. Elles sont alors obligées de fuir, de peur que ce dernier s'en prenne de nouveau à sa fille. On remarque alors que dès les premières lignes, une histoire dérangeante se met en place, la pédophilie.
Nous découvrons alors Roy, obsédé de se venger de Donna. Il remonte alors petit à petit la piste vers elles. En menaçant leur famille et tuant sans une once de culpabilité. Mais le plus choquant est sans conteste le kidnapping d'une petite fille et les sévices auxquelles il se livre avec elle.

De l'autre côté, il y a Judgement. On pense qu'il s'agit d'un ancien mercenaire traumatisé par ses missions passées, des êtres qui le poursuivent encore dans ses cauchemars. Il fait alors la rencontre de son voisin, Larry qui lui aussi est poursuivit par un passé très troublant : "La maison de la bête". Jud décide alors de l'aider à traquer cette fameuse bête et découvrir ce qui se cache derrière cette fameuse légende de Malcasa Point.
La maison de la bête appartient désormais à Maggie Kutch, elle a perdue sa famille dans des circonstances similaires à l'ancienne propriétaire. Mais pourquoi vouloir faire revivre son cauchemar à une ville entière ? Apparemment, ce n'est qu'une question d'argent...
Du moins aux premiers abords, car au fil du récit la vérité ne manque pas de nous surprendre. L'irréel se transforme petit à petit en réalité. Seulement qu'est-ce que cette fameuse bête ?
Je dois dire que sur ce point, je fus extrêmement déçue. L'auteur ne nous explique pas "comment" et "pourquoi" elle apparaît, d'où elle vient, rien ! Nous connaissons juste son apparition dans la maison.

Cette créature en elle-même représente également la "perversité" qu'on retrouve dans le personnage de Roy. Mais finalement, le sexe se trouve partout dans le récit, entre Donna/Jud, même Sandy elle-même. Il n'y a donc aucune surprise de découvrir une certaine lubricité dans cette étrange créature (un détail anatomique marque les esprits, mais je n'en dirais pas plus pour garder l'effet de surprise). Finalement, la surprise n'est juste qu'une certaine addiction au sexe.
On retrouve pourtant des ingrédients qui font un roman d'horreur : sang, décapitation, chair coupée,... Malheureusement, ce type de scène est plutôt pauvre par rapport au côté "sexe".
Certes, cela peu rebuter certaines personnes concernant le viol ou la pédophilie. Dans l'ensemble, j'ai plutôt apprécié, c'est un livre malgré tout très addictif.

L'écriture est simple, peut-être trop. Mais nous avons divers points de vue des personnages qui rendent l'ensemble du récit intéressant.
Même si certains points restent obscurs, je comprends désormais la raison. "La cave" possède normalement trois suites qui n'ont jamais été traduites en français, ce qui est dommage. J'aurais aimé avoir plus de détails sur les créatures et cet univers particulier. J'ai dû lire des résumés en Anglais, mais du peu que j'ai lu, cela a confirmé certains soupçons que j'avais à l'égard du personnage de Sandy. (je la trouvais un peu folle, rien d'étonnant à cause du père, mais cela se confirme dans la suite).

En conclusion, une lecture addictive avec de l'action sur la chasse à la bête et une réalité qui donne la nausée ou des frissons, c'est selon les personnes. Je reste encore étonnée sur un tel roman, car jusque ici, je n'avais rien lu de tel. Dommage de ne pas avoir la suite en version française en tout cas !


  
GLOBALE : 7 / 10
ECRITURE : 7 /10
SCENARIO :  7 / 10
PERSONNAGES : 7 /10
SUSPENS : 8 /10





jeudi 7 janvier 2016

Phobos²





GENRE : Science-Fiction / Jeunesse
ÉDITION : Robert Laffont
COLLECTION : R
NOMBRES DE PAGES : 490
DATE DE PARUTION : 19 novembre 2015
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Victor Dixen


CHRONIQUE PRECEDENTE

http://skoldasybooks.blogspot.fr/2015/12/phobos-victor-dixen.html
 






" ILS CROYAIENT MAITRISER LEUR DESTIN.

Ils sont les douze pionniers du programme Genesis.
Ils pensaient avoir tiré un trait sur leurs vies d’avant, pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.

ELLE CROYAIT MAITRISER SES SENTIMENTS

Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l’amour.
Elle pensait pouvoir ouvrir son cœur sans danger.
En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.

  MÊMESI LES SOUVENIRS TOURNENT AU SUPPLICE,
IL EST TROP TARD POUR OUBLIER. "
 



/!\ RISQUE DE SPOILERS /!\

Le tome 2 de « Phobos » ne déroge pas à l’addictivité que j’ai ressentie lors de ma première lecture. Avec cette suite, nous plongeons au chœur de l’action, du suspens et des non-dits.
Nous avions laissé les prétendants en plein quiproquo : Devaient-ils faire demi-tour pour dénoncer le plan de McBee ou descendre sur Mars pour tenter de trouver une solution à leur survie ?

CHAMP

Après un long débat les douze prétendants descendant malgré tout sur Mars. En espérant que Serena McBee respecte son pacte, avec la menace au-dessus d’elle de voir son secret s’éventer par Andrew et sa propre fille, Harmony.
Après un atterrissage mouvementé du côté des filles, elles découvrent enfin la joie de pouvoir retrouver leur compagnon pour le reste de leur vie. Leur inquiétude pour le rapport Noé se trouve toujours présent tout le long du roman, surtout pour Léonor qui est la seule à garder les actes ignobles de Serena en mémoire.
En effet, l’avis de ses compagnons va vite changer à la période de Noël avec le comportement mielleux de leur « mentor », mais aussi son pseudo soutien lors d’une tempête martienne appelé « les diables de poussière » qui va venir les frapper de plein fouet.
Des indices commencent peu à peu à venir s’imposer à notre esprit concernant la mort prématuré des animaux envoyés sur Mars.  Les pionniers savent désormais que leur mort prochaine sera liée à la  fameuse Grande tempête qui a eue lieu à peine deux mois avant l’arrivée du Cupido, ce qui laisserait un peu moins d’une année pour qu’ils trouvent une solution.
L’indice le plus important arrive durant la « dust devil », un bruit étrange qui se fait entendre à l’extérieur de la base. Qu’est-ce que cela peut-il bien être ? On imagine alors différents scénarios du plus scientifique au plus fantasque ! J’ai vraiment hâte d’en apprendre davantage sur ce sujet.
On en apprend un peu plus sur les personnages des garçons, notamment Alexeï qui se trouve être un macho de première catégorie, où il serait l’image du preux chevalier. Mais il nous laisse plutôt l’image d’un garçon machiste et narcissique. (Désolé mon petit, tu es loin de Lancelot du Lac). On en apprend ENFIN plus sur le cher Marcus ! Je n’en dirais pas trop pour laisser une part de mystère, mais c’est quelqu’un de touchant avec un secret bien lourd à porter. Mais où notre point de vue change irrémédiablement à la fin du roman, où on le déteste cordialement. Mais quel homme là-dedans est finalement digne de confiance ? Samson ou Kenji ? Comme on n’en sait pas plus sur eux, il est difficile de donner un avis concret.

CONTRE-CHAMP

Notre Serena Mcbee quant à elle continue son plan machiavélique. Elle tente par le charme, et son côté fin psychologue de mener les pionniers par le bout du nez, pour qu’ils lui en fassent de nouveau confiance. Je dois dire que cela fonctionne plutôt bien puisque la plupart d’entre eux change d’avis vers la fin du roman.
Malgré la menace d’Andrew et de sa propre fille, elle envoie l’agent de CIA, Orion Seamus à leur recherche pour les empêcher de divulguer ce qu’ils savent.
En effet, depuis que Serena devient la vice-présidente des États-Unis, elle se voit protéger par ce jeune agent étrange avec un bandeau de pirate sur un œil. Mais ma théorie me pousse à croire que cet agent se doute de quelque chose et qu’il a un doute sur les intentions de la directrice du programme « Genesis ». Trop de morts d’un coup à tendance à se faire braquer les projecteurs sur soi, bien que la femme ne se doute de rien.

HORS-CHAMP

Nous suivons toujours Andrew et Harmony qui doivent désormais se cacher pour fuir les sbires de Serena Mcbee. Seulement avec la santé fragile de la jeune fille, Andrew de faire preuve de sang froid surtout quand il apprend qu’elle est droguée. Elle se met alors à lui raconter sa rencontre avec les prétendants, notamment avec un certain Mozart(Ce qui rend encore le personnage plus antipathique qu’au début). On comprend alors très vite que le jeune homme a profité de la faiblesse d’Harmony pour la rendre accro à la substance Zero-G. Tout cela complique la traversée de nos chers héros, qui arrive malgré tout à bon port dans les montagnes de la vallée de la mort.
En fouillant les emails de Serena Mcbee, un plan pour sauver les pionniers de Mars va revenir tout mettre en cause. Andrew n’hésitera pas à le dévoiler à tous les spectateurs de la chaîne « Genesis ». Seulement, ils seront encore plus en danger… Puisque le roman se termine sur une note de grand danger pour eux.
En conclusion, Victor Dixen reste dans la même lignée du tome précédent avec toujours autant d’action et de suspens. Bien que nous nous posions encore plus de questions, que ce soit pour l’avenir des pionniers, mais également sur l’avenir d’Andrew et Harmony.  J’ai vraiment hâte de découvrir la suite de leur aventure. Bon sang ! Cela va être très dur d’attendre !





GLOBALE : 9 / 10
ECRITURE : 8 / 10
SCENARIO : 10 / 10
PERSONNAGES : 9 / 10
SUSPENS : 9 / 10



mardi 5 janvier 2016

The Dark Duet #1 - Captive in the dark







GENRE : Dark Erotique
ÉDITION : Pygmalion
FORMAT : Ebook / Epub
PUBLIE EN : 2011
DATE DE L’ÉDITION : 21 octobre 2015
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR : C.J Roberts
TRADUCTION : Paul Duverger
TITRE ORIGINAL : The dark Duet #1 - Captive in the dark










" La vengeance. La vengeance est le but ultime de Caleb. Il la prépare depuis douze ans. Pour réussir, son « arme » doit être vraiment spéciale. Elle sera un cadeau inestimable dont tout le monde parlera.
La fille qu’il surveille de l’autre côté de cette rue passante est parfaite. Elle est différente de ses proies habituelles. Elle n’est pas consentante, elle n’est pas vendue par son père, elle ne lui a pas été envoyée…Elle sera sa conquête.
Dans ce huis-clos étouffant, le bonheur est-il encore possible ? "








  Voici donc un roman très sombre, c’est vraiment le cas de le dire. « Captive in the dark » fait parti de ce qu’on appelle « Dark Erotica ». Je peux comprendre que certaines personnes soient mal à l’aise durant la lecture.
Personnellement, j’ai été très intriguée par l’aspect psychologique des personnages (et non des sévices de l’héroïne).
 

                Nous découvrons l’image de Caleb, un marchand d’esclaves sexuels. D’un premier point de vue, on peut le voir comme un personnage cruel, qui adore faire subir des sévices à ses victimes pour son propre plaisir. Certes, cela est vrai. Mais on comprend très vite que cela fait partie de son « éducation ». Il se doit de kidnapper une jolie américaine qui sera l’instrument de la vengeance de son mentor, Rafiq.
                C’est sur la malheureuse Livvie que se porte son choix, une jeune américaine dont la vie n’a pas été tendre avec elle. Sa mère a eu différente relations avec des hommes, dont un enfant avec chacun d’entre eux. C’est pourquoi, elle place en Livvie la vision d’une femme qui ne doit pas se comporter comme « une fille facile ».


« - Va te faire foutre, maman. Va te faire foutre ! C’est toi la putain, ce n’est pas moi. Je ne…Je veux seulement m’habiller comme les autres filles de mon âge. J’en ai marre de payer pour tes erreurs. Je n’ai rien fait de mal.
Les yeux de ma mère s’embuaient alors de larmes et de fureur.
- Tu crois que tu vaux mieux que moi, Livvie ? Détrompe-toi. Tu me ressembles plus que tu ne crois et…je te le dis…si tu te conduis comme une putain, tu seras traitée comme une putain.
Je sanglotais à chaudes larmes tandis qu’elle jetait mes habits à la poubelle.
- Ces vêtements sont à mes amies !
- Ces filles ne sont plus tes amies. Tu n’as pas besoin d’amies de ce genre.
- Je te déteste !
- Hmm, eh bien…moi aussi, je te déteste en ce moment. Tout ce que j’ai sacrifié…pour une sale gosse comme toi.
 »

                Cet extrait résume assez bien la situation dans laquelle Livvie est plongée au quotidien. Pour se rendre au lycée, elle porte des vêtements sans forme et se change alors une fois arrivé sur place. L’écho de sa mère va pourtant se poursuivre tout le long du récit… « Finir comme une putain ». Elle se dit alors qu’elle l’a mérité et que c’était forcément sa destinée.
                Caleb va alors la traiter comme un animal qu’il doit punir pour prouver son obéissance. La jeune fille garde malgré tout en elle, un sentiment de révolte. Un moyen de garder le contrôle sur son esprit. Pourtant, petit à petit Livvie ressent des sentiments pour son tortionnaire, on est quasiment sur et certain, qu’elle développe le syndrome de Stockholm. Elle se rend compte que ses sentiments sont malsains, mais elle ne peut pas faire autrement. Elle n’est que sa victime, mais pourtant ?
                Pourtant, Caleb au fil des sévices qu’il fait subir à la jeune femme, il ne peut s’empêcher d’éprouver des sentiments pour elle. Il a beau la rendre sans valeur en la surnommant « Kitten », pour essayer de construire une sorte de barrière entre lui et elle. On se rend vite compte que Caleb lui-même n’est qu’une victime. Une victime dans un kidnapping quand il était petit, pour se retrouver dans un bordel dont les hommes abusaient de lui sexuellement. Puis, il devient ensuite l’instrument de vengeance de Rafiq. Un ancien mercenaire en Irak qui a perdu sa famille de la main d’un trafiquant Russe. Ainsi, Caleb devient la victime de Rafiq. Une victime, certes bien différente puisque Caleb pense devoir remercier Rafiq de l’avoir sauvé du bordel en tuant l’ennemi de ce dernier. Il est lui-même considéré comme un objet, une arme extrêmement dangereuse. Finalement, il voit son reflet en Livvie. Même s’il ne comprend pas les sentiments amoureux, il commence à entrevoir la réelle signification.

« Personne ne l’avait jamais regardé comme ça, comme si la vie sans n’avait pas de sens, et lui-même n’avait jamais accordé plus de valeur à une autre personne qu’à lui-même. Il ignorait ce qu’était l’amour, et c’était un concept qu’il avait du mal à saisir. »

Certes, c’est un personnage antipathique, le fait qu’il puisse prendre plaisir à torturé la jeune femme ou la rabaisser moralement. On ne peut pas apprécier un tel personnage. Même s’il a été forgé par un homme tout aussi cruel, il n’est que le reflet de son mentor. Cruel et sans compassion. Mais Livvie arrive petit à petit à découvrir certaines choses qui restèrent pourtant enfuit en lui profondément.

Dans le style d’écriture, c’est assez fluide et se lit facilement. Bien que les scènes BDSM m’aient particulièrement dérangée, sachant que c’est un viol, ce n’est pas facile à lire. J’avoue avoir passé plusieurs fois des pages, car cela était trop dérangeant pour moi. La chose qui m’a particulièrement plus dans ce récit, c’est l’aspect psychologique des personnages. L’histoire en elle-même est intéressante, mais un peu exagérée pour une histoire de vengeance. Je m’intéresserais certainement au tome 2, pour connaître l’évolution des personnages.






GLOBALE : 7 / 10
ECRITURE : 7 / 10
SCENARIO : 6 / 10
PERSONNAGES : 9 / 10
SUSPENS : 7 / 10