GENRE : Fantastique
ÉDITION : Mnémos
COLLECTION : Hélios
NOMBRES DE PAGES : 492
DATE DE PUBLICATION : 2002
DATE DE L’ÉDITION : Janvier 2016
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Fabien Clavel
ÉDITION : Mnémos
COLLECTION : Hélios
NOMBRES DE PAGES : 492
DATE DE PUBLICATION : 2002
DATE DE L’ÉDITION : Janvier 2016
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Fabien Clavel
PRÉCÉDENTES CHRONIQUES
" À Rome, Leonidas, alchimiste et prêtre, est confronté à la disparition
de jeunes séminaristes. Le Vatican le charge de l'enquête mais la venue
de Keszhiv, superbe peintre à la peau d'ébène, n'est-il pas le signe que
des forces souterraines et puissantes menacent de se réveiller ?
Dans les brouillards de Londres, l'heure du rassemblement a sonné, chacun des Immortels se dirige vers l'ancienne cité. La jeune Ar-Kaïm Nej tente de se faire une place au sein de l'Hepta mais ses membres restent méfiants et les dissensions internes mettent en péril leur alliance. Pourtant, la fin de leur quête est proche, ils possèdent enfin l'artefact de Lathil capable de guérir Alvó. Leurs ennemis héréditaires les Rose-Croix sentent que de grands bouleversements se préparent et n'ont jamais été aussi acharnés à leur traque. "
Dans les brouillards de Londres, l'heure du rassemblement a sonné, chacun des Immortels se dirige vers l'ancienne cité. La jeune Ar-Kaïm Nej tente de se faire une place au sein de l'Hepta mais ses membres restent méfiants et les dissensions internes mettent en péril leur alliance. Pourtant, la fin de leur quête est proche, ils possèdent enfin l'artefact de Lathil capable de guérir Alvó. Leurs ennemis héréditaires les Rose-Croix sentent que de grands bouleversements se préparent et n'ont jamais été aussi acharnés à leur traque. "
Le second tome de « Nephilim » nous entraîne vers
de nouveaux personnages, de nouvelles villes et surtout des découvertes
incroyables !
La première partie du roman s’intitule
donc « Les Dracomaques ». Cette première partie se concentre
donc sur de nouveaux personnages de l’Hepta : Leonidas et Kheszhiv.
Leonidas qui est un hydrim (dominé par l’élément de l’eau) se trouve dans le
corps d’un prêtre. Cette couverture lui permet de continuer ses expériences en
Alchimie sous son Église. Il est également le gardien d’Alvo, touché par le
Kaïbha (maladie qui détruit le pentacle des nephilims).
Une jeune sœur vient demander de l’aide au prêtre pour enquêter sur la
disparition de jeunes séminaristes au sein du clergé de Rome. Pour garder sa
couverture intacte, Leonidas accepte. Mais avec la complexité de l’enquête, le
prêtre va alors demander de l’aide à un autre membre de l’Hepta :
Kheszhiv.
Incarné
dans la peau d’une africaine a la sensualité débordante, Kheszhiv arrive à Rome
entre autre pour « sentir » de nouveau Alvo. Mais la jeune femme
enquête également à son tour à la recherche des effets dragons. Ces créatures
semblent proliférées au sein de la capitale italienne. A eux deux, l’enquête
avance donc à grand-pas, jusqu’à l’apparition d’un Drakaon (créature qui attire
les effets dragons).
Cette partie est intéressante au
niveau du caractère des personnages. Leonidas est imbu de lui-même, sûr de lui.
Il est de ce fait vraiment antipathique pour le lecteur. Il s’est autoproclamé
le leader de l’Hepta. Tandis que Kheszhiv est son opposé : cette peintre
dominée par les excès de sexe se complait dans la luxure. Tout au long de cette
partie, Kheszhiv jouera de sa sensualité pour provoquer Leonidas qui lui est
totalement abstient de l’attrait pour la chair. Cette dualité permanente entre
les personnages est vraiment intrigante, d’autant plus que malgré leurs
différences, ils restent fidèles à leur serment. Chacun d’eux sauvera l’autre à
plusieurs reprises. La conclusion de cette partie, finie par une nouvelle
trahison. Mais surtout, un nouveau problème qui mettra l’hepta en danger.
Dans les « Dracomaques », Fabien Clavel s’inspire grandement de la mythologie de Virgile « L’Eneide » et de « La Divine comédie » de Dante. Grâce à la littérature, l’auteur joue sur un jeu de piste vraiment intéressant. C’est une des facettes que j’apprécie grandement de l’auteur, il utilise toujours la littérature classique pour créer des œuvres vraiment originales à tout point de vue.
Dans les « Dracomaques », Fabien Clavel s’inspire grandement de la mythologie de Virgile « L’Eneide » et de « La Divine comédie » de Dante. Grâce à la littérature, l’auteur joue sur un jeu de piste vraiment intéressant. C’est une des facettes que j’apprécie grandement de l’auteur, il utilise toujours la littérature classique pour créer des œuvres vraiment originales à tout point de vue.
La
seconde partie s’intitule « L’effet Orphée ». On retrouve dans cette
partie tous les protagonistes précédents. Il est temps pour les nephilims de se
rassembler ! Grâce à l’Artefact de Lathil retrouvé par Wag et Nej, ils
vont ainsi pouvoir guérir Alvo du Kaïbha. Du moins, c’est ce qu’ils espèrent
tous. Evidemment les Roses+Crois vont être de la partie et rien ne va se passer
comme prévu ! Tout d’abord, la rencontre de Kheszhiv, Ezchéchiel avec Nej
ne va pas très bien se passer. Surtout qu’Ezchéchiel est très à cheval sur les
relations au sein de l’Hepta. Pour une Ar-Kaïm n’a pas sa place au sein des
immortels. Nej et Azarian se retrouvent ainsi laissé de côté, car leur rang
n’est pas acceptable au sein de ce groupe. Deux problèmes s’offrent aux
immortels : les attaques des Roses+Croix, mais aussi retrouvé Alvo qui est
sorti de sa stase. Vont-ils ainsi réussir leur mission pour guérir Alvo, malgré
toutes les difficultés ? Au fil des pages, on a peu de chance d’y croire.
Seul, Leonidas semble convaincu.
Cette
partie est donc enrichie en action et révélation. J’avoue qu’à la fin de ma
lecture, je ne m’attendais pas du tout à cela ! On se demande même comment
Alvo a-t-il pu garder un tel secret pendant des milliers d’années. Entre action
et incompréhension au sein du groupe, l’auteur arrive à nous tenir en haleine
jusqu’au bout. De plus, le rapprochement entre Nej et Azarian est assez
touchant. Sachant que tous les deux sont les rejetés du groupe, on se doutait
un peu qu’ils trouvaient du réconfort l’un auprès de l’autre.
Le
seul petit reproche que je pourrais dire, c’est concernant Mme N et Kurt, les
membres des Roses+Croix. Malgré l’ingéniosité de Mme N, le conflit qui l’oppose
avec les immortels est trop facilement réglé à mon goût. J’aurais aimé pouvoir
lire un combat épique entre les deux clans d’adversaires. Certes, on a juste un
petit aperçu lorsque les Nephilims vont attaquer la base des Roses+Croix, mais
rien d’extravagant.
Évidemment tout le long du roman, la plume de Fabien Clavel
est une pure merveille. Grâce lui, nous redécouvrons des mythes insérés au cœur
d’un récit contemporain. C’est ce qui fait toute l’originalité de l’auteur. Il
arrive également introduire du suspens tout le long, avec des indices minimes
qui nous dirige vers des fausses pistes. Ce mélange entre action/suspens et
sensualité fait tout le charme de la saga.
Pour conclure, je dirais
simplement que la saga « Nephilim » est d’une originalité sans
pareil. Avec la plume fantastique de l’auteur, on découvre un monde riche de
magie, de créatures fantastiques au sein de notre réalité. Ce fut donc pour
moi, une lecture incroyable ! Pour ceux qui aiment vraiment les romans
fantastiques, je vous conseille vivement cette saga incroyable.
GLOBALE : 8 / 10
ÉCRITURE : 10 / 10
SCENARIO : 8 / 10
PERSONNAGES : 8 / 10
SUSPENS : 9 / 10
ÉCRITURE : 10 / 10
SCENARIO : 8 / 10
PERSONNAGES : 8 / 10
SUSPENS : 9 / 10
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