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vendredi 15 décembre 2017

Kasane, la voleuse de visage #4




 GENRE : Manga / Seinen / Fantastique
ÉDITION : Ki-oon
NOMBRES DE PAGES : 192
PUBLIE EN : 2014 (Japon)
DATE DE L'EDITON : juillet 2016

LANGUE D'ORIGINE : Japonais
AUTEUR : Daruma Matsuura
TRADUCTION : Sébastien Ludmann
TITRE ORIGINAL : 累 - Kasane
PRIX : 7 € 65


CHRONIQUES PRECEDENTES



Couverture Kasane : La voleuse de visage, tome 1  Couverture Kasane : La voleuse de visage, tome 2 http://skoldasybooks.blogspot.fr/2017/09/kasane-la-voleuse-de-visage-3.html






" Consciente d'être désormais prisonnière du marché qu'elle a passé, Nina tente de mettre fin à ses jours... Alors que la jeune femme est plongée dans le coma sous les traits de Kasane, cette dernière doit faire face à une difficulté imprévue : incarner Nina devant ses parents, et plus particulièrement sa  mère, qui commence à avoir des soupçons !
Au début torturée par le remords et les regrets, Kasane finit par accepter de la piéger et s'émancipe enfin de l'ombre de Sukeyo Fuchi. Mais avec le succès de "Salomé", voilà qu'une autre personne se met à s'intéresser à l'actrice..."





/!\ RISQUE DE SPOILERS /!\


Dans ce quatrième tome, nous découvrons à nouveau une « Kasane » plus sensible et de nouveau plus humaine. Après la mésaventure avec Nina, elle comprend qu’elle ne pouvait plus agir sans cœur. Mais sa nouvelle vie va être mise à rude épreuve avec la venue d’un nouveau personnage.

Kasane qui se trouve toujours sous les traits de Nina Tanzawa, a obtenu le rôle de « Salomé ». Un rôle qu’elle interprète avec brio ! Elle découvre également la douceur d’être aimé par un acteur de la pièce.
Petit à petit, elle arrive à assimiler cette nouvelle vie et liberté.
Mais lorsqu'elle va rencontrer Nogiku, Kasane va être totalement bouleversée. En effet, cette jeune fille est le sosie de sa mère Izana, plus connu sous le nom de « Sukeyo Fuchi ». Comment cette fille peut-elle autant ressembler à Sukeyo ? La vérité est encore bien plus sombre que ce que l’on pouvait penser au premier regard…

Je dois dire que je ne m’attendais pas à une telle révélation. L’apparition de Nogiku provoque un véritable raz-de-marée !
Je ne vais pas trop dévoiler pour vous laisser un peu la surprise, mais ce personnage a également un passé très sombre. Une vie difficile qui est aussi ténébreuse que celle de Kasane.
C’est peut-être pour cela (ainsi que la ressemblance avec sa mère) que Kasane va lui tendre la main.
Daruma Matsuura évoque un thème encore obscur et complexe : l’inceste et la prostitution.
Les dessins parlent d’eux-mêmes pour traiter ces sujets, elle l’écrit et dessine sans tabou et dans toute son horreur. Utilisant la beauté qui est toujours la source de convoitise chez l’homme, elle montre une nouvelle facette de cette vision. Si Kasane recherche la beauté pour être acceptée dans la société, Nogiku tente de s’en défaire… La beauté est ainsi traitée dans ce tome de façon à subir la malveillance de la perversité humaine, comme une possession exquise, un droit. Tout n’est pas blanc ou noir, la mangaka arrive très bien à nous faire passer le message : « Tout est gris ». Entre le bien et le mal, il n’y a qu’un seul petit pas à franchir.
J’ai vraiment hâte de voir comment évolue cette nouvelle relation entre Kasane et Nogiku. Quelque chose me dit que le « poison » n’est jamais très loin de la jeune fille.


En conclusion, ce quatrième tome nous offre une autre facette sur le thème de la beauté, assez complexe. Daruma Matsuura a un réel don pour la tragédie. Avec la venue de ce nouveau personnage, on découvre encore plus profondément la noirceur de l’âme humaine. Pour notre plus grand plaisir ! 



GLOBALE : 9,5 / 10
DESSINS : 10 / 10
SCÉNARIO : 9 / 10
PERSONNAGES :  10 / 10
SUSPENS : 9 / 10










samedi 9 décembre 2017

Concours spécial "Noël"




CONCOURS DE NOEL




Bonjour mes créatures !

Pour fêter comme il se doit cette fin d'année, je vous propose de gagner deux lots 😃



* "Nos chemins de Travers" de Georgia Caldera avec trois illustrations imprimé sur du papier photo par mes soins



* "Red Queen" de Victoria Aveyard qui contient les deux premiers tomes en format poche avec un marque-page. 




LE CONCOURS SE DÉROULE DU 9 AU 24 DÉCEMBRE MINUIT 

(concours ouvert seulement à la France)




Quelques petites règles :

- Vous ne pouvez participer que pour un seul lot
- Il est impératif de me suivre au moins sur un de mes réseaux sociaux
- Et un petit mot gentil fait toujours bien évidemment plaisir

Je vous informe également que le concours est organisé par mes soins. Je ne pourrais pas envoyé de nouveau le/les lots si il est égaré par la poste. 


Bonne chance à tous !

+ Skoldasy +




vendredi 8 décembre 2017

Book Haul - Novembre 2017




Bonjour tout le monde !

Je viens vous présenter le traditionnel "Book haul" du mois dernier 😃
Entre mes achats lors de la "Foire aux livres" de ma ville, mon petit tout au furet et l'achat de fanfic' Harry Potter, je me suis faite plaisir !


ROMANS / MANGAS


  • L'ombre du Golem de Eliette Abécassis et Benjamin Lacombe ( Flammarion )
  • Maudits soient-ils ! de Courtney Alameda (Milan)
  • Photophobia de Tom Becker (Milan)
 

  •  Card Captor Sakura : Clear Card Arc #1 de CLAMP (Pika)
  • La trilogie de la poussière #1 - La Belle Sauvage de Philip Pullman (Gallimard)



FAN-FICTIONS



  • Harry Potter 7 3/4 (1) - Les Survivants de Alixe
  • Harry Potter 7 3/4 (2) - Les Bâtisseurs de Alixe
  • Harry Potter 7 3/4 (3)  - Les réformateurs de Alixe
  • Harry Potter 7 3/4 (4) - Les Sorciers de Alixe


 

jeudi 7 décembre 2017

Autopsie - Whitechapel


 


GENRE : Jeunesse / horreur
EDITEUR : Milan Jeunesse

NOMBRES DE PAGES : 341
PUBLICATION : 2016 (USA)

DATE DE L’ÉDITION : 18 janvier 2017
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR : Kerri  Maniscalco
TITRE ORIGINAL : Stalking Jack the ripper
TRADUCTEUR : Emmanuelle Pingault
PRIX : 15€90 (papier)


 

Kerri Maniscalco a grandi dans une maison à moitié hantée dans les environs de New York, c'est là que sa fascination pour le gothique a commencé. Elle adore lire, cuisiner pour sa famille et surtout boire des litres de thé en discutant de la vie avec ses chats. "Autopsie : Whitechapel" est son premier roman. Elle y mélange son amour des sciences médicolégales et des histoires non résolues.

 






" 1888, quartier Est de Londres. Depuis quelque temps, des meurtres sanglants et horribles touchent les femmes de petite vertu de Whitechapel. Une jeune femme, de bonne famille, en avance sur son temps, enquête au côté de son oncle, médecin légiste. "







Bonjour mes créatures !


Je viens ENFIN vous donner mon avis concernant le premier roman de Kerri Maniscalco. Je m’étais procuré ce roman avec toutes les bonnes critiques que j’ai pu lire, mais également parce que je suis fascinée par l’histoire de Jack l’Éventreur. Malheureusement, ce roman n’a pas trouvé grâce à mes yeux… Il y a beaucoup trop de défauts pour que j’apprécie ce roman.


Nous rencontrons l’héroïne Audrey Rose Wadsworth, jeune femme faisant partie de la bourgeoisie londonienne. Elle passe outre les convenances de la bonne société pour suivre les cours de son oncle Jonathan dans les sciences médico-légales. Elle croise alors un autre étudiant, Thomas avec qui elle va s’associer pour tenter de résoudre les crimes de prostituées dans l’East Side par le mystérieux « Jack l’Éventreur ».


Tout d’abord, à première vue l’histoire peut paraître attrayante grâce au sujet traité. Mais l’auteure a commis de nombreuses erreurs pour que le récit me passionne réellement.
Premièrement, l’héroïne aurait pu avoir un aspect très intéressant par son caractère et sa résolution à ne pas suivre les règles d’une jeune fille de bonne famille. En effet, le fait qu’Audrey Rose étudie la médecine légale avec son oncle en pratiquant des autopsies à ses côtés est contre toutes les normes du XIXe siècle. Elle se met ainsi à dos plusieurs personnages qui se font des idées préconçues et déroutantes sur la jeune femme. Bien que ce point soit positif, il a totalement été bâclé par la contradiction « morale » d’Audrey Rose. Pourquoi l’auteure n’a-t-elle pas été jusqu’au bout de son idée ? Pourquoi n’a-t-elle pas fait de ce personnage, une personnalité forte qui n’a pas besoin de faire attention à ce que la société, mais surtout les hommes pensent d’elle ? Car oui, évidemment il y’a une romance sous-jacente qui n’avait pas sa place pour moi dans ce roman. Audrey Rose aurait pu être totalement indépendante et faire ce qu’elle aimait sans chercher l’approbation auprès d’un condisciple masculin et à savoir si elle est « jolie » à ses yeux. L’auteure évoque plus les états d’âme de son héroïne que sa passion pour la médecine ou encore les meurtres.
Quant à Thomas Cresswell, c’est le personnage le plus antipathique du roman. Pour montrer qu’il est viril, l’auteure l’a doté d’arrogance à toute épreuve. Il ne cesse de contredire Audrey Rose pour prouver sa supériorité. On ne peut pas dire que je l’ai franchement apprécié…


Concernant l’écriture de Kerri Maniscalco, elle n’est pas assez travaillée. Elle ne fait qu’effleurer en surface les éléments de l’histoire de « Jack l’Éventreur ». Certes, il s’agit d’une fiction. L’auteure est donc en droit de réécrire à sa manière, mais j’ai ressenti une impression de brouillon.
 Elle a semé tellement d’indices dès le début que j’ai réussi à deviner qui était Jack. De plus ce qui m’a interloqué, c’est l’aspect totalement burlesque de la raison du tueur à massacrer des prostituées… « C’est sérieux ? » me suis-je dit. Apparemment, oui. J’ai refermé le livre en ne sachant pas réellement quoi penser de ce roman, d’où ma difficulté à écrire cette chronique.
J’en reviens à l’écriture de Kerri Maniscalco. Déjà l’aspect historique des faits très peu travaillé, on se retrouve également avec très peu de description. L’immersion dans le Londres du XIXe siècle n’a pas été des plus facile (pire encore pour ceux qui n’ont pas l’habitude de lire des livres traitant de cette période), j’ai la chance de bien connaître les quartiers de Londres par le biais d’autres romans historiques avec de meilleures descriptions et une ambiance tout aussi sombre à l’aube de la révolution industrielle. Ce fut donc pour moi, un autre gros point négatif.


En conclusion, «Autopsie» est un récit manquant cruellement de suspens. Les protagonistes sont fades et sans intérêt. L’auteure a bâclé le caractère de l’héroïne par des divagations romanesques et une description peu travaillée de la ville vient détériorer l’image du livre. Je ne lirai certainement pas le tome 2 qui traitera de « Dracula »… Si c’est pour gâcher le monument de la littérature fantastique. Non merci ! Je préfère ne pas réitérer l’expérience.


 




GLOBALE: 5 / 10
ÉCRITURE : 6 / 10
SCENARIO: 6 / 10
PERSONNAGES: 4 / 10
SUSPENS : 4 / 10
 











lundi 4 décembre 2017

Wishlist de Noël




Hello mes créatures !

Je vous propose aujourd'hui de découvrir ma "wishlist" de Noël 😃
Attention, je tiens à dire à certaines amies qui passerait dans le coin que ce n'est pas forcément pour que l'on m'offre quelque chose. (je vous ai à l'oeil !)

C'est donc une liste de ce qui me plairai simplement d'avoir de la part du papa noël ^_^
Et puis, je dois bien l'avouer, chaque fois ma famille ne sait jamais quoi m'offre alors que cela tombe toujours sous le sens vu la collection que j'ai dans ma chambre. 



J'ai essayé de calmer mes ardeurs dans ma sélection mais ce fut difficile lol.


MANGAS

  • Bloody Mary  - 4 à 7
  • Kasane , la voleuse de visage - 6 à 10
  • Alice in murderland -  6 à 7
  • Re/Member #10


    ROMANS
  • The revolution of Ivy (grand format) de Amy Engel
  • Contes de Noël de Charles Dickens
  • Meg Corbyn #2 - Volée noire de Anne Bishop
  • Miss Peregrine et les enfants particuliers #3 de Ransom Riggs
  • Re/Made de Scarow Alex
  • Alice de l'autre côté du miroir de Lewis Caroll, illustré par Benjamin Lacombe
  • Another #2 - la fille à l'oeil de poupée de Yukito Ayatsuji
  • Another - Qui est le mort ? de Yukito Ayatsuji
  • L'histoire de la bête de Serena Valentino
  • Malefica #1 de Hervé Gagnon
  • Cinq centièmes de secondes de Lois Lowery
  • The Walking Dead #6 - Invasion de Robert Kirkman & Jay Bonansinga
  • Ondine de Benjamin Lacombe
FUNKO POP

  • Tyrion Lannister - N°50- (Game of thrones)
  • Cersei Lannister - N°51- (Game of thrones)
  • Hermione Granger -N°03- (Harry Potter)
  • Ron Weasley - N°02- (Harry Potter)
  • Carl Grimes - N°388 - (Walking Dead)
  • Jesus - N°389- (Walking Dead) 

 GOODIES
  • Peluche Chat du Cheshire (peluche)
    Cheshire Cat Medium Soft Toy
  • Ted The Grim (peluche)
    Spiral TED THE GRIM Figurine en Peluche noir
  • Ted The Impaler (peluche)
    Spiral Direct Ted The Impaler Plush Toy
  • Baguette Harry Potter - Luna Lovegood
  • Harry Potter : Carte du maraudeur
    https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/81oOqavY5FL._SL1500_.jpg
  • Réplique "Lucille : Take like a champ" de Negan (Walking Dead) AMC
    https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/71jaCTeMXQL._SL1500_.jpg





                                              Et vous quel est votre liste de Noël ?


dimanche 26 novembre 2017

ça #1



GENRE : Fantastique
NOMBRES DE PAGES : 799
PUBLICATION : 1986

DATE DE L’ÉDITION : Aout 2017
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEUR : Stephen King 
TITRE ORIGINAL : It 
TRADUCTEUR : William Desmond
PRIX : 8€90 (papier)




Stephen King est un écrivain américain né le à Portland (Maine).

Il publie son premier roman en 1974 et devient rapidement célèbre pour ses contributions dans le domaine de l'horreur mais écrit également des livres relevant d'autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Tout au long de sa carrière, il écrit et publie plus de cinquante romans, dont sept sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles, dont plus de la moitié sont réunies dans dix recueils de nouvelles. Après son grave accident en 1999, il ralentit son rythme d'écriture. Ses livres sont vendus à plus de 350 millions d'exemplaires à travers le monde et il établit de nouveaux records de ventes dans le domaine de l'édition durant les années 1980, décennie où sa popularité atteint son apogée.

Longtemps dédaigné par les critiques littéraires et les universitaires car considéré comme un auteur « populaire », il acquiert plus de considération depuis les années 1990 même si une partie de ces milieux continue de rejeter ses livres. Il est régulièrement critiqué pour son style familier, son recours au gore et la longueur jugée excessive de certains de ses romans. À l'inverse, son sens de la narration, ses personnages vivants et colorés, et sa faculté à jouer avec les peurs des lecteurs sont salués. Au-delà du caractère horrifique de la plupart de ses livres, il aborde régulièrement les thèmes de l'enfance et de la condition de l'écrivain, et brosse un portrait social très réaliste et sans complaisance des États-Unis à la fin du XXe siècle et au début du siècle suivant.

Il a remporté de nombreux prix littéraires dont treize fois le prix Bram Stoker, sept fois le prix British Fantasy, cinq fois le prix Locus, quatre fois le prix World Fantasy, deux fois le prix Edgar-Allan-Poe et une fois le prix Hugo et l'O. Henry Award. Il a reçu en 2003 le National Book Award pour sa remarquable contribution à la littérature américaine et a été décoré de la National Medal of Arts en 2015. Ses ouvrages ont souvent été adaptés pour le cinéma ou la télévision avec des fortunes diverses, parfois avec sa contribution en tant que scénariste et, une seule fois, comme réalisateur.

Source : Wikipédia 


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" Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du " Club des ratés", comme ils se désignaient, ont été confrontés à l'horreur absolue : ça , cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans...
Vingt-sept ans plus tard, l'appel de l'un d'entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l'horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.
Entre le passé et le présent, l'enfance et l'âge adulte, l'oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l'auteur de Shining nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec l'une de ses œuvres les plus amples et les plus fortes. "







Bonjour, mes créatures !

Je vous propose aujourd’hui de découvrir mon avis sur le premier tome de «ça» de Stephen King.
J’avais vu le téléfilm dans les années 1990 et il m’avait horriblement traumatisé ! J’ai voulu donner une chance au roman, de pouvoir lire les origines de ce film à frisson.
J’ai profité de la réédition chez « j’ai lu » pour me les procurer. 

Nous faisons la connaissance de plusieurs personnages : Bill Denbrough, Ben Hanscom, Beverly Marsh, Richie Tozier, Stanley Uris, Mike Hanlon. A eux six, ils forment le « club des ratés ». En 1958, à Derry, des enfants disparaissent ou meurent dans d’étranges circonstances.
Les six enfants vont alors être témoins d’évènements mystérieux qu’eux seuls arrivent apparemment voir. Le mal est tapi sous leur ville, il porte le nom de « ça ».
En 1985, les mêmes évènements se produisent à nouveau. Les six protagonistes qui s’étaient fait la promesse de revenir à Derry si les phénomènes recommençaient retournent sur le chemin terrifiant de leur enfance. « Ça » est-il réellement de retour ? 

Je suis bien contente d’avoir ouvert ce livre, même si je dois bien avouer qu’il est d’une longueur insoutenable.
Les personnages de Stephen King sont pourtant intéressants, même si le récit de chaque protagoniste est un peu trop long à mon goût (ce qui fait retomber le suspens), j’ai aimé découvrir leur histoire individuelle.
Bill Denbrough est un enfant bègue, toujours persécuté par la bande de Henry Bowers. Il vit un drame un an auparavant... Alors, il commence à comprendre que ce drame est certainement lié à la mystérieuse apparition de « ça ». Je n’ai pas particulièrement aimé ce personnage. Il est un peu égocentrique, se prend trop au sérieux et s’est autoproclamé très vite chef de leur « club ».
Ben Hanscom est un garçon en surpoids dont il fait constamment les moqueries des autres élèves. Il aime se réfugier dans la nourriture et les livres. C’est quelqu’un de sensible et attentionné. Il fait partie incontestablement de mes favoris.
Beverly Marsh vit avec ses parents dans un quartier pauvre. Elle est la proie constante des violences de son père. Pourtant, on lui découvre un caractère puissant et n’hésite pas à s’imposer à ceux qui l’ennuient.
Richie Tozier est également un autre personnage que j’ai fortement apprécié, notamment pour son côté humour pince-sans-rire. Il a un tempérament fort et dit toujours ce qu’il pense tout haut, ce qui lui vaut souvent des ennuis. (Il n’est pas surnommé Richie la grande-gueule pour rien).
Stanely Uris et Mike Hanlon sont assez effacés dans ce premier tome. On comprend à travers le journal de Mike (qui est resté vivre à Derry), son intérêt à garder les évènements de « ça » dans un cahier, essayant de retracer l’histoire de sa ville. 

Le style de l’auteur est un peu trop « lourd » pour moi. Je vais tenter d’expliquer cela au mieux. Stephen King a découpé son roman en plusieurs parties. Dans un premier temps, on découvre les cinq membres du groupe dans leur vie adulte, où ils reçoivent un appel de Mike Hanlon les prévenant que « ça » est revenu. Chacun retourne alors dans la ville de leur jeunesse. Puis, on enchaîne sur des souvenirs d’enfance des personnages qui sont encore une fois d’une longueur insoutenable. Chaque chapitre se termine sur une note de suspens avec les visions du clown Grippe-sou (je vais revenir sur lui par la suite). Après cela, l’auteur a coupé court aux souvenirs d’enfance pour retourner dans le présent... On ne sait donc pas comment, ils ont combattu « ça » la première fois. Dans le présent, ils font une réunion pour parler des évènements surnaturels que Mike Hanlon a observés dans la ville. 

La seule chose qui pique la curiosité du lecteur et nous pousse à continuer, c’est la présence énigmatique du clown Grippe-Sou. Il prend à chaque fois une apparence différente selon la peur des enfants. Le plus important et intéressant dans ce roman, c’est justement la représentation de « ça ». Il est le mal et l’horreur incarnés qui s’en prend à l’innocence. Il est la corruption de l’âme. Terré dans les sous-sols de Derry, il est facile pour lui de se nourrir de l’abomination humaine.
L’image même de la ville de Derry (qui se trouve être un personnage à part entière) nous démontre la violence par différents aspects : violence conjugale, homophobie, harcèlement, meurtre, etc.
Il évoque ainsi plusieurs thèmes tabou (surtout pour les années 80) pour prouver que la nature humaine crée la peur et les monstres tapis dans l’ombre.
On a qu'une vague notion sur le scénario et pour le moment aucune réponse.


Pour conclure, « ça » est plus un roman psychologique que fantastique. Même si l’on retrouve l’élément fantastique avec l’étrange présence de Grippe-sou, cela ne nous empêche pas de nous ennuyer au fil du récit. L’auteur a voulu trop détailler et perd quelques lecteurs en cours de route. Personnellement, j’ai sauté des pages parce que je m’ennuyais vraiment trop. L’intrigue est malgré cela très prenante et je lirais bien évidemment la suite. 
 


GLOBALE: 8 / 10
ÉCRITURE : 8 / 10
SCENARIO: 9 / 10
PERSONNAGES: 9 / 10
SUSPENS : 6 / 10