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dimanche 30 octobre 2016

Walking Dead #3 - Sains et Saufs ?





GENRE : Horreur / Post-apocalypse
ÉDITION : Delcourt
NOMBRES DE PAGES : 144
PUBLIE EN : 2007 (USA)
DATE DE L’ÉDITION : 2007
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEURS : Robert Kirkman et Charlie Adlard
TITRE ORIGINAL : Walking Dead #3 -
Safety Behind Bars
PRIX
: 14€95


CHRONIQUES PRECEDENTES

http://skoldasybooks.blogspot.fr/2016/07/walking-dead-1-passe-decompose.html  http://skoldasybooks.blogspot.fr/2016/09/walking-dead-2-cette-vie-derriere-nous.html






" Rick et son groupe de survivants quittent les abords d'Atlanta en quête de l'abri qui les protégera des attaques incessantes de morts-vivants.
La chance leur sourit lorsqu'ils trouvent sur leur chemin un immense pénitencier laissé à l'abandon. Du moins, le pensent-ils...car une fois les alentours nettoyés, ils rencontrent les occupants de la prison. "





Je reviens donc avec la suite de « Walking Dead », ce troisième tome entre dans le vif du sujet. Le danger des morts-vivants est toujours bien présent, mais il s’agit d’un conflit avec l’humanité qui se trouve au centre de ce tome. 

Rick et son groupe, après avoir été bannis de la ferme d’Hershel, trouvent refuge au sein d’une prison infestée de zombies. Il s’agit là de la meilleure opportunité pour rester en vie dans les prochains et bien à l’abri des morts derrière les grillages.
Ils décident ainsi de nettoyer la zone de ces putrides résidents... Seulement, quatre détenus se trouvent encore dans la prison. Le groupe choisit de leur faire confiance, mais est-ce bien raisonnable ? La suite des évènements prouve malheureusement que ce n’est pas le cas.
Les relations du groupe sont vraiment mises à mal. Tout d’abord, Tyreese subit un gros traumatisme. Il va alors commettre un acte impardonnable, pourtant Rick commence petit à petit à changer de point de vue.
Une révélation arrive au sein de la bande : la morsure ne transforme pas les humains en zombies. Ils comprennent tous qu’ils sont contaminés. Rick est choqué, mais décide de retourner en arrière terminer ce qu’il avait commencé.
Pendant son absence, des meurtres brutaux viennent troubler la routine du groupe. Qui est le responsable ?
Les suspicions vont de bon train et la confiance en autrui est mise à rude épreuve.
Je pense également que ce tome marque la fin de la sensibilité de Rick. Il prend conscience à la fin que la nature humaine est mauvaise, voire aussi dangereuse que les morts-vivants qui les entourent. On le voit encore pleurer, mais il s’agira certainement des dernières qu’il sera capable d’éprouver face à l’horreur. 

En conclusion, j’ai adoré ce tome qui marque un nouveau tournant dans la saga et pour la suite de l’histoire. Rick commence petit à petit à changer pour devenir quelqu’un de plus fort, mais à quel prix ? Ayant déjà lu le tome 4, la prochaine chronique va très vite arriver !
 





GLOBALE: 9 / 10
DESSINS : 9 / 10
SCENARIO: 9 / 10
PERSONNAGES: 8 / 10
SUSPENS : 9 / 10










mercredi 19 octobre 2016

Journal d'un marchand de rêves







 GENRE : Fantasy / Steampunk / Jeunesse
ÉDITION : Atelier Mosesu
COLLECTION : Pepper - Dark Steampunk
NOMBRES DE PAGES : 557
DATE DE L’ÉDITION : 13 octobre 2016
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Anthelme Hauchecorne
PRIX : 19€



CHRONIQUE PRECEDENTE

http://skoldasybooks.blogspot.fr/2016/02/le-nibelung-1-le-carnaval-aux-corbeaux.html





" J'ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m'ont expédié loin d'Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m'ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais. Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m'éliminer, mais avec élégance. M'entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m empêchent de tourner la page... La première est une fille. La seconde, une soif de vengeance. Je m'appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament..."




                Avant de vous faire part de mon avis, je tenais encore une fois à remercier Anthelme Hauchecorne pour sa confiance et sa gentillesse de m’avoir proposé de lire son roman en avant-première. De plus, c’était un réel plaisir de vous rencontrer aux Halliennales.
  « Journal d’un marchand de rêves» est comme le précédent roman que j’ai lu : unique en son genre. On reconnait le style de l’auteur avec facilité, ce fut une lecture riche et très prenante.

                Nous commençons l’histoire sur les confessions du jeune Walter Krowley, fils d’un grand acteur d’Hollywood. Malheureusement pour le jeune homme, sa vie est loin d’être sous les projecteurs de son paternel. Enfant, il perd sa mère (elle aussi actrice). Il n’a jamais réellement existé aux yeux de son père. Il se sent « à part » dans la nouvelle vie que son père s’est construite. Le garçon a commencé à faire d’étranges rêves à la suite d’un accident de voiture, où il se trouvait en compagnie de son meilleur ami Trent Trump. Petit à petit, il comprend que ses songes sont pourtant plus « réels » que ce qu’il pensait au départ. Walter Krowley est finalement quelqu’un d’exceptionnel, il est un Rêveur, appelé plus communément « Un marchand de sable ». Il va découvrir dans cet univers parallèle de nombreux dangers qui peuvent avoir des répercussions dans sa vie réelle.

                Je vais premièrement évoquer le personnage principal qu’est Walter Krowley Junior. Ce jeune homme de vingt ans est assez insouciant dans son quotidien. Ses soirées de débauches en compagnie de son meilleur ami Trent, lui ont valu pas mal de soucis. Pourtant sa vie risque de changer quand il tombe dans l’Ever (« Rêve » dans le bon sens). Il est ce qu’on appelle un Rêveur. Ainsi, au lieu de suivre les règles établies dans cet univers parallèle, Walter va souvent se mettre dans des situations périlleuses. On découvre très vite qu’il est assez naïf et surtout un pleutre. Il l’affirme lui-même à plusieurs reprises dans le récit.

« Me battre ? Écrire ma propre histoire ? Agir en héros, enfin ? Au risque de vous décevoir, j’ai esquivé cette occasion. Des héros, nous en avions semé bien assez en chemin. La lâcheté offrait l’avantage de laisser espérer un avenir. »

                Pourtant cet antihéros nous touche, on s’amuse à le voir en difficulté. C’est dur de dire cela ou c’est moi qui suis un peu cruelle, mais il m’a beaucoup diverti et fait rire. On se dit que ce n’est pas possible d’être aussi empoté ! Il attire les ennuis à chaque fois qu’il pose les pieds dans l’Ever. Au départ, il tente de suivre les règles comme les autres, mais il va rencontrer une jolie fille, il va commencer à déraper. Quand il va pénétrer le rêve de Brumaire et croiser Banshee, malgré les nombreuses trahisons de la jeune fille, il lui pardonnera. Il s’alliera tantôt avec les hommes de loi du Gouverneur (Hope entre autres), mais aussi les « Outlaws ». Il retourne sa veste pour toujours en sortir vainqueur.           Concernant Banshee, c’est une jeune femme dotée d’une grande intelligence qui essayera d’apprendre certaines choses à Walter. Elle est fascinée par les « oniromanciens », une ancienne civilisation qui a évolué dans les rêves. Elle est d’ailleurs très douée en mécanique et tentera de réparer la technologie de cette civilisation perdue. Malgré son tempérament à l’extrême opposé de Walter, les deux protagonistes s’unissent pour essayer de combattre la dictature du Gouverneur sur le monde des rêves. 

                Concernant l’écriture d’Anthelme Hauchecorne, il reste égal à lui-même ! Tout comme dans « Le Carnaval aux corbeaux», on repère de nombreuses références à la littérature ou cinématographiques qui viennent enrichir son univers. Ce qui m’a particulièrement plu, c’est d’utiliser la théorie de Freud pour évoquer le rêve. On trouve notamment les créatures appelées des « ça » qui sont liées aux rêveurs. Le Rêveur et le ça ne font plus qu’un. On comprend très vite que c’est le côté primaire de l’individu et que l’apparence du ça reflète le caractère et le tempérament du Rêveur. Finalement à travers le ça de Walter, on comprend qu’il n’est pas une personne facile à ranger dans une société dictée par des lois ou à classer dans les idéaux qu’on attend d’autrui. Il est original et non semblable à l’idée qu’on se fait de quelqu’un.
                Il y a de nombreuses références au cinéma comme la science-fiction ou encore les westerns spaghettis ! Doowylloh (l’envers en rêve du décor d’Hollywood vous l’aurez compris) est resté bloqué dans l’univers des années 50. On se plonge alors irrémédiablement de cette période avec délice. De plus, la plume fluide et poignante de l’auteur ajoute du suspens, de l’intrigue qui nous tient en haleine jusqu’au bout de son récit. On y trouve également le côté humoristique qui m’avait tant plus dans son précédent roman.
                Les personnages sont tous plus farfelus et hétéroclites les uns des autres, que ce soit : Butch Smoke le leader des Outlaws, Hope derrière son étrange masque de parfait représentant du gouvernement, l’intrépide Spleen cambrioleuse à ses heures de sommeil et tant d’autres que l’on découvre à chaque nouveau chapitre. Il y a tant de diversité que chaque lecteur sera comblé lors de sa lecture.

                Le «Journal d’un marchand de rêves» est une grande aventure au pays des songes ! On rencontre des personnages, tous plus étranges l’un que les autres. Cette interprétation du marchand de sable a de quoi nous époustoufler tant l’intrigue autour de Walter est prenante. « Alice au pays des merveilles » n’a qu’à bien se tenir ! Il y a désormais : « Walter au pays des songes » ! N’hésitez pas à plonger, vous ne serez pas déçus. Pour ma part, je n’étais pas loin du coup de cœur. Du grand Hauchecorne tout simplement.



EXTRAITS


" Ce ne serait pas la première fois que je croirais l'avoir perdue. A force, je me méfie. Cette fille sait manœuvrer son monde. Même la Faucheuse, cette garce cosmique, s'empêtrerait dans ses filets. Et puis qu'est-ce que la mort sinon un long rêve ?" - Chapitre 1

* * *

"Sellexurb, le reflet de Bruxelles dans l'Ever, poussait ses maisons flamandes sous la caresse de la pluie. Des édifices empruntés à diverses époques - bastions, châteaux, donjons - se dressaient parmi les habitations, majestueuses dans leur anachronisme. Le ciel bruissait de battements d'ailes de papier, celles de machines volantes qu'on jurerait jaillies des croquis d'un Léonard de Vinci. Ici, telles des mains tendues vers l'infini, les rêveries d'innombrables générations communiaient sous un ciel piqué d'étoiles, témoins de l'éternité. En comparaison, Doowylloh évoquait une maquette sortie d'usine, à peine tirée de son emballage." - Chapitre 41

* * *

" J'ai tenté de la raisonner. Banshee s'est braquée.
- L'Eveil n'est pas le monde de la lumière, Walt, c'est celui des déceptions. La nuit offre plus de raisons d'espérer que le jour. Quand le sable glisse sur nos paupières, nous devenons des étoiles, dont le royaume s'étend du crépuscule à l'aube. L'aurore est une sentence et le soleil, le geôlier de nos prisons
." - Chapitre 55

* * *

" - Mes professeurs répétaient qu'à trop rêver en classe, je finirais sans un sou. Soutiendriez-vous qu'ils avaient tort ?
- Indubitablement. Il existe dans l'Ever des trésors pour qui ose s'en emparer. Que sont les rêves, sinon des idées ? Et parmi elles se cachent des inventions. Des technologies en avance sur leur temps. Léonard de Vinci avait inventé le sous-marin, Nikola Tesla un vaisseau spatial qui...Hum, j'en ai trop dit. Bref, et si des rêves abandonnés contenaient les technologies du futur ? Tel est le fonds de commerce des orpailleurs d'idées...
" - chapitre 59






GLOBALE : 9 / 10
ÉCRITURE : 10 / 10
SCENARIO : 9 / 10
PERSONNAGES : 9 / 10
SUSPENS : 8 / 10







mardi 18 octobre 2016

Six of Crows








  GENRE : Fantasy / Jeunesse
ÉDITION : Milan
NOMBRES DE PAGES : 559
PUBLIE EN : 2015 (USA)
DATE DE L’ÉDITION : 18 mai 2016
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
TITRE ORIGINAL : Six of Crows
AUTEUR : Leigh Bardugo
TRADUCTION : Anath Riveline
PRIX : 17€90









Leigh Bardugo est l'auteur de la trilogie "Grisha". Née à Jérusalem, elle a grandi à Los Angeles.
Diplômée de la prestigieuse université de Yale, Leigh a travaillé dans la publicité, le journalisme et, plus récemment, en tant que maquilleuse dans les effets spécieux. Elle vit et écrit actuellement à Hollywood, où il est possible de l'entendre chanter avec son groupe.









" Les Bas-Fonds de Ketterdam s'organisent en gangs rivaux. L'homme le plus ambitieux et le plus jeune de la pègre est Kaz Brekker. Aussi brillant que mystérieux, aussi charismatique que dangereux, et surtout, connu pour être un voleur hors pair.
Prêt à tout pour de l'argent, il accepte la mission du riche marchand Van Eck : délivrer un savant du palais de Glace, réputé imprenable. Ce prisonnier est l'inventeur de "jurda parem", une drogue multipliant sans limites les pouvoirs surnaturels de la caste des magiciens : les Grishas. Une drogue qui, tombée dans les mauvaises mains,risque d'engendrer un chaos irréversible...


KAZ BREKKER, dit "Dirtyhands, est le chef des "Six of Crows", une équipe de malfrats aux talents exceptionnels :
-
INEJ, espionne défiant les lois de la gravité ;
-
MATTHIAS, soldat assoiffé de vengeance ;
-
NINA, Grisha aux puissant pouvoirs magiques ;
-
WYLAN, fugueur des beaux quartiers, expert en démolition;
-
JESPER , tireur d'élite accro au jeu.

Ensemble, ils peuvent sauver leur monde de la destruction...s'ils ne s'entretuent pas avant ! "




Je n’avais qu’une hâte de me plonger dans le monde de « Six of Crows », une saga de Leigh Bardugo. Malgré le fait de ne pas avoir lu sa première saga « Grisha », j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier tome très prometteur !


                Nous découvrons un monde de fantasy très travaillé, dont les six personnages principaux sont tous des voleurs ou des traîtres dans un univers dominé par la noirceur de l’être humain.
Kaz, main droite du leader du gang les « Dregs » de Ketterdam se voit confier une mission par le riche marchand Van Eck. Ce dernier doit délivrer un prisonnier enfermé dans le palais de glaces Fjerdan, réputé impénétrable. Il s’agit d’une mission presque suicidaire, mais importante pour sauver le monde. Du moins, en apparence...
Les faux-semblants, la corruption et la trahison restent les grandes dominantes du roman. Nous ne pouvons pas nous fier aux personnages. Qui sont réellement les héros de ce récit ?


                L’univers créé par Leigh Bardugo est tellement riche et travaillé que l’on embarque volontiers au cœur de son monde. Bien qu’au départ, j’eus eu un peu de mal avec les termes utilisés, mais petit à petit on assimile toutes ces choses, la magie, les villes ou les différentes contrées.
Le plus intéressant dans ce roman, c’est sans conteste la psychologie des héros. Aucun des protagonistes n’est parfait, bien au contraire. Leurs défauts sont les plus fascinants, donnant l’image sinistre du monde qui les entoure.
                Tout d’abord, Kaz. Il est le plus intrigant dans sa personnalité : sombre et mystérieux. On sait qu’il a confiance en personne, surveillant le moindre fait et geste autour de lui. De plus, il est vêtu de noir de la tête au pied, portant des gants pour éviter tout contact humain. Notre question est : « Pourquoi ? » La réponse à cette question se trouve presque à la fin du roman, on sait que cela est lié à la mort de son frère et sa haine pour le leader du gang « Dime Lions ».
                Nous avons ensuite Inej, surnommée le « spectre », est une espionne redoutable au sein des « Dregs ». Elle se sent toujours redevable envers Kaz de l’avoir sortie du bordel d’où elle était, mais très vite on comprend que la jeune fille éprouve à l’égard du jeune homme, plus que de l’amitié. Elle reste très frustrée, car d’ailleurs Kaz ne témoigne pas ses sentiments.
                Nous découvrons ensuite, Nina : une Grisha Caporalki qui avait participé à la guerre autrefois. Elle a donc ainsi été formée telle une guerrière. Les Caporalkis sont capables soit de guérir les blessures de la chair ou de les détruire (ici comme Nina qui est une fondeuse). La vie de la jeune femme est bouleversée quand elle fut capturée par les ennemies des grishas, les Fjerdans. Mais deux ennemis deviennent ainsi amis, elle rencontre Mathias.
                Matthias qui fait partie des « drüskelle », une élite qui combat les grishas, a été rescapé d’un bateau amenant les prisonniers vers Fjerda. Malgré la haine viscérale qu’il éprouve pour le peuple Grisha, il devient l’allié de Nina. Pourtant très vite, une trahison survient et depuis il ne rêve que de vengeance.
                Il y a aussi Jesper, le bras droit de Kaz. Considéré au premier abord comme une arme redoutable pour Kaz, on ne saisit pas trop sa place au sein du groupe. Petit à petit, on découvre ses faiblesses, puis comment il est arrivé à Ketterdam. Il cherche sans cesse dans les yeux de Kaz à obtenir un jour sa confiance. Vers la fin du roman, on comprend davantage l’intérêt du personnage. Il est également celui qui protège Wylan, le faible et inutile personnage dont doit s’accommoder le groupe.
                En effet, Wylan est celui qu’on connaît le moins. On sait qu’il est un atout majeur pour Kaz. Il y a aussi le fait que ce dernier ne supporte pas son père et que cela ne dérange pas de lui mettre des bâtons dans les roues. Il se trouve être l’artificier de la bande, il arrivera à faire ses preuves au sein de cette drôle d’assemblée. 


                Concernant le style de Leigh Bardugo, il est très travaillé et recherché. On sent les influences de diverses mythologies ou civilisations pour fabriquer un monde unique. Que ce soit la mythologie nordique, africaine ou asiatique. Tout se regroupe avec précision ! J’ai adoré la noirceur qui se dégage à travers ce roman, le conflit de différentes « mafias » crée une ambiance très particulière. Il y a une dualité constante avec les personnages, qui se battent avec eux-mêmes. Ils sont tous d’apparence « dure » mais il s’agit d’un bouclier pour cacher leur fragilité.
                Même si au début ma compréhension des termes pour son univers était un peu compliquée, j’ai su finalement m’adapter et m’intégrer dans l’histoire. 


                Pour finir, je dirais simplement que « Six of crows » est un roman riche en références historiques à travers le monde, où divers éléments créent un seul univers, avec des personnages au passé sombre et torturé qui apportent beaucoup de richesse au récit. Leigh Bardugo a su me captiver avec ce premier tome ! J’ai hâte de découvrir la suite de cette histoire peu commune. 



EXTRAITS

" - Y a quelque chose qui tourne pas rond chez, Brekker, siffla Geels.
Kaz pencha la tête sur un côté.
- T'es de la banlieue, non ? T'es venu en ville pour tenter ta chance ?
Kaz se lissa le revers avec sa main gantée.
- Je suis le genre de connard qu'on fabrique seulement dans le Barrel.
" - Chapitre 2

* * *

" Il avait parié sur elle, et pour Inej, ça représentait beaucoup, même s'il n'était motivé que par son égoïsme. Il l'avait même surnommée le Spectre.
- Ca me plaît pas, avait-elle commenté. C'est comme si j'étais un cadavre.
- Un fantôme, avait-il corrigé.
- Tu disais pas que j'étais ton araignée ? Pourquoi pas garder ce nom ?
- Parce que le Barrel est infesté d'araignées. et en plus, tu veux que tes ennemis aient peur de toi, pas qu'ils s'imaginent pouvoir t'écrabouiller avec leur talon.
- Mes ennemis ?
- Nos ennemis.
" -Chapitre 16

 





 GLOBALE : 9 / 10
ÉCRITURE : 10 / 10
SCENARIO : 8 / 10
PERSONNAGES : 10 / 10
SUSPENS : 8 / 10