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mardi 27 juin 2017

Rose Morte #4 - Ikebana



 



  GENRE : Fantastique / Historique / Romance
ÉDITION : Milady
COLLECTION : Bit-Lit
NOMBRES DE PAGES : 566
DATE DE L’ÉDITION : 16 juin 2017
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Céline Landressie
PRIX : 7€90



CHRONIQUES PRÉCÉDENTES

http://skoldasybooks.blogspot.fr/2015/05/rose-morte-1-la-floraison.html http://skoldasybooks.blogspot.fr/2015/12/rose-morte-2-trois-epines.html  http://img.livraddict.com/covers/175/175936/couv21431235.jpg







" 1986, Manhattan. Depuis que Rose et Vassili ont quittés la France en avril 1943 sans en informer quiconque, Rose a coupé les ponts avec son mentor, le comte Artus de Janlys. Jusqu'au soir où son serviteur se présente en personne à l'entrée du fief de lady Rose : Artus est à New York, et il demande à rencontrer son infante. Il a besoin de son aide pour le piège qu'il ourdit de très, très longue date contre son ennemi de toujours, manigances qui nécessitent également l'intervention de Gabriel de la Cerda, un Arimath aussi frivole et versatile que dangereux... "






« OH MON DIEU ! » est la seule phrase qui me vienne à l’esprit à la fin de ma lecture. « Ikebana » est une jolie composition d’émotions qui touche directement le cœur des lecteurs.

Après les évènements survenus en 1943, Rose et Vassili sont partis pour le nouveau continent pour s’éloigner du Régent Arimath. Le cœur de la comtesse est meurtri de douleur, mais aussi par son absence. Or quand Adelphe arrive un soir à son club New Yorkais, Rose perd tous ses moyens. Comment va-t-elle réagir face à Artus ? Mais elle n’a pas le choix, elle doit l’aider à mener une mission à bien, elle va devoir prendre sur elle…
Artus qui n’a jamais été aussi proche de découvrir l’identité de l’Érudit a besoin des dons de son infante pour la mener à bien. Mais quel sera le prix à payer pour cette mission à haut risque ?

Nous pouvons remarquer dans ce quatrième volet, une grande progression dans les émotions des personnages.
                J’évoque tout d’abord notre chère comtesse de Geer, Lady Rose. Blessée par Artus, elle s’est réfugiée à New York. Elle s’est habillement constituée un petit fief où même les autres immortels respectent ses règles. Connaissant tous sa fougue, il est difficile d’aller à l’encontre de l’Arimath. Elle a créé le club Malboge pour que leur engeance puisse se repaître en toute tranquillité.
Malgré les années écoulées, la douleur de l’absence d’Artus est toujours omniprésente. Les retrouvailles entre les amants restent alors très tendues, mais petit à petit ils retrouvent certains repères que la comtesse ne peut pas oublier. Elle fait également preuve de très grande perspicacité que je n’avais pourtant pas observée dans les précédents tomes. Ce personnage est en constante progression qu’on ne peut que l’apprécier davantage ! Elle balance entre fragilité et force en un claquement doigt. Dans sa vulnérabilité, c’est Vassili qui vient la soutenir contre vent et marée.

                Évoquons d’ailleurs notre Prince Vassili ! C’est un homme de droiture et de persévérance qui force l’admiration. Pourtant, dans ce tome on peut ENFIN entrapercevoir ses faiblesses. La carapace de notre prince commencerait-elle s’effriter ? Pour moi, la réponse est « Oui ! ». Durant ces années, le Prince a subi un profond manque… son alter-égo n’y est-il pas pour quelque chose ? Les suppositions que j’avais faites lors des précédents tomes viennent se confirmer dans « Ikebana ». Pourtant, il y a un petit bémol qui s’ajoute à l’équation… C’est cette soudaine entente « parfaite » entre lui et Artus ? Qu’ont-ils bien pu se dire durant ces dernières années pour que cette cordialité s’affiche entre eux ? Ce doute ou suspicion va mettre légèrement à mal, la relation entre Vassili et sa maîtresse.
                Quant à notre cher Adelphe d’Holival, il reste également à lui-même. Doux, gentil et prévenant à l’égard de Rose, certaines vérités vont pourtant éclater. Il va alors se confier à son frère sur son passé et ses choix. J’ai adoré cette scène ! Justement parce que la relation entre la fratrie d’Holival est touchante. Ils sont là l’un pour l’autre dans toutes les circonstances. Adelphe essaie de tenir tête à son frère, bien que pour que le comte se confie, la tâche n’est pas aisée. 

                Notre cher Comte de Janlys, Artus a évidemment de nombreuses responsabilités sur ses épaules. Il ne peut pas réellement s’octroyer de plaisir personnel, car il baisserait sa vigilance. Pourtant, la relation avec Rose vient de trouver une « réponse » (enfin plus ou moins). Je ne peux plus lui en vouloir pour son comportement têtu. Finalement, il est également une « victime » au grand dam de Rose. De plus, les visions qu’il subit chaque fois en présence de Rose (le lac et les loups) prennent une nouvelle dimension qui met alors la puce à l’oreille à notre comtesse. Là encore (nous n’avons que des suppositions) nous pouvons presque toucher la réponse du bout des doigts, mais toujours rien de très concret. 

De plus, sa quête à l’identification de l’Érudit prend beaucoup de temps. Il s’agit d’une mission planifiée des années à l’avance qui risque d’arriver enfin à son terme. Vraiment ? Pas totalement.
                En effet, nous connaissons désormais l’identité de l’Érudit. Quel étonnement ! Je ne m’attendais pas à cela. Mais beaucoup de points restent assez obscurs, notamment pourquoi cherche-t-il tellement à vouloir éliminer l’Héritier Arimath ? Certes, il recherche le médaillon solaire, mais pourquoi la présence d’Artus est un frein pour lui ? La quête du médaillon prend d’ailleurs un nouveau tournant quand le quatuor met la main sur de nouveaux indices pour le moins troublant…

J’adore retrouver cette stylistique si particulière de notre chère Céline Landressie ! Riche et poétique comme elle en a le secret, elle nous offre avec « Ikebana » une jolie composition florale à sa manière. Elle nous immisce au sein du New York des années 1980 où l’homme moderne met la main basse sur tout. Ce fut très intéressant de voir la société obscure devoir s’intégrer aux mœurs et à la vie « mortelle » pour pouvoir rester cachée. Ils doivent ainsi réprimer leur instinct pour demeurer invisibles.
                Nous en apprenons également davantage dans ce tome sur les maisons « Pa-Nek » et « Koji ». On avait pu entrapercevoir les Pa-Nek dans « Flétrissures », mais ici le face à face se fait de façon violente. Ils semblent être très agiles comme leur engeance, mais leur tactique de combat se fait plus moderne puisqu’ils utilisent des armes à feu. Tandis que la maison « Koji » paraît être un peuple assez pacifiste qui aime vivre en marge de la société immortelle. Seulement, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas plus confiance en eux qu’aux Pa-Nek, qu’aux Lamies et les prélats ! Encore une fois, Céline Landressie finit son tome sur une note de suspens pour notre plus grande frustration !

En conclusion, « Ikebana » est un roman riche en révélations sur les émotions de nos personnages fétiches. Divers points s’éclairent petit à petit notamment sur l’identité de l’Érudit, la quête de médaillon solaire et la relation entre Artus/Rose qui prend une tournure des plus étonnantes. Comme toujours, « Rose Morte » me surprend et me happe dans son univers, pari réussi pour l’autrice ! Pour moi : c’est encore un coup de cœur !

 


GLOBALE : 10 / 10
ÉCRITURE : 10 / 10
SCENARIO : 10 / 10
PERSONNAGES : 10 / 10
SUSPENS : 10 / 10

COUP DE COEUR!


 






dimanche 25 juin 2017

Walking Dead #10 - Vers quel avenir ?



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GENRE : Horreur / Post-apocalypse
ÉDITION : Delcourt
NOMBRES DE PAGES : 141
PUBLIE EN : 2009 (USA)
DATE DE L’ÉDITION : 2010
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
AUTEURS : Robert Kirkman et Charlie Adlard
TITRE ORIGINAL : Walking Dead #10 - What we become
TRADUCTEUR : Edmond Tourriol
PRIX : 14€95










" Alors qu'ils se ravitaillent en ville, les survivants font une découverte intéressante : ils trouvent un mort-vivant cloué au sol par la faim. Ces créatures pourraient donc mourir ? En route vers Washington sur les conseils du mystérieux docteur Eugène Porter, Rick suggère de pousser un peu plus au nord, vers son ancienne ville, afin de faire le plein de munitions dans l'armurerie de son commissariat. Sur la route, l'impensable se produit... La vérité sur l'apparition des morts-vivants se trouve à Washington ! Mais la route vers la capitale est encore longue... "






"Vers quel avenir ?" pose cette question que chaque survivant se répète au fond d'eux-mêmes. Sombre et incertain, quel espoir leur reste-t-il dans ce monde devenu chaos ? Ce dixième tome nous immerge un peu plus profondément dans la cruauté humaine, où les vivants sont dominés par les morts...

Je dois bien vous avouer que ce tome est tout simplement grandiose ! Rick et son groupe ont été rejoints par Abraham Ford, Rosita Espinosa et le Dr Eugene Porter. Abraham qui a pour mission de conduire Eugène à Washington demande à Rick et ses amis de les accompagner. Rick accepte à une condition, il doit retourner dans sa ville pour récupérer des armes...
Le groupe qui est malgré tout touché par la tragédie de la prison, dont certains ont perdu leur famille, voit leur équilibre bouleversé, dont certains veulent à tout prix s'évader.

Nous en apprenons également un peu plus sur Abraham Ford. Cet homme doté d'un esprit fort et héroïque n'hésite pas à faire valoir son point de vue quitte à s'attirer le mépris d'autrui. Pourtant, on va découvrir un homme qui a traversé comme les autres, la solitude et la perte. Il n'a pas abandonné et continue toujours de se battre.
Un ancien personnage refait également surface, c'est un plaisir de le revoir. Je ne sais pas ce qu'il va pouvoir apporter aux autres, lui qui a eu l'habitude de vivre en solitaire.
Le côté sombre s'immisce avec l'arrivée d'un groupe qui va s'en prendre à Rick et ses compères, mais avec également cette menace constante des morts. D'autant plus que pour la première fois, ils sont confrontés à une horde. Tout cela vient prouver que l'avenir paisible reste hors de portée.

En conclusion, "Vers quel avenir ?" est un tome très enrichissant sur la compréhension de certains protagonistes, mais également sur la cruauté humaine. J'ai tellement hâte de découvrir la suite. Chaque tome est de plus en plus surprenant pour notre plus grand plaisir.
 






GLOBALE: 10 / 10
DESSINS : 9 / 10
SCENARIO: 10 / 10
PERSONNAGES: 10 / 10
SUSPENS : 10 / 10




COUP DE COEUR!






 


mardi 20 juin 2017

Prince Captif #2 - Le Guerrier



 

 

  GENRE :  Fantasy / Historique
ÉDITION : Milady
COLLECTION : Littérature
NOMBRES DE PAGES : 377
PUBLIE EN : Juillet 2015 (USA)
DATE DE L’ÉDITION : 17 juin 2016
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
TITRE ORIGINAL : Captive Prince #2 - Prince's Gambit
AUTEUR : C.S. Pacat
TRADUCTION : Louise Lafon
PRIX : 7€90



 CHRONIQUE PRECEDENTE

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" Alors que leurs royaumes sont sur le point d’entrer en guerre, Damen et son nouveau maître, le prince Laurent, doivent échanger les intrigues de palais contre la violence ouverte des champs de bataille. Contraint de dissimuler son identité, Damen est de plus en plus attiré par le dangereux et charismatique Laurent. Mais alors que la fragile confiance entre les deux hommes se renforce, les secrets de leurs passés risquent de leur porter un coup fatal…"




Bonjour mes petits loups.


Il était enfin temps pour moi de vous parler de la suite de « Prince captif » avec ce second tome « Le guerrier ». Encore une fois, C.S Pacat m’a impressionné dans cette magnifique épopée ! Action, trahison et combats épiques viennent parsemer son récit.


Nous avions laissé nos protagonistes en mauvaise posture. Si le premier livre était centré sur Damen, « Le Guerrier » est incontestablement lié au Prince Laurent de Vère.
Damen, qui est devenu son esclave, se voit désormais la protection du glacial Prince contre les tentatives d’exécutions du Régent de Vère. Entre sa propre survie au sein de ses ennemis et les sentiments qui viennent semer le trouble chez Damen, son évasion pour reconquérir son trône semble bien compliquée…


Voilà un tome qui nous révèle de grandes surprises ! Tout d’abord concernant la personnalité déroutante du Prince Laurent. À travers les yeux de Damen, nous découvrons ce Prince rigoureux, calculateur et pourtant un combattant hors pair. Même si le Damianos est son ennemi incontestable, une entente cordiale et chaleureuse commence à s’immiscer entre eux. Laurent compte beaucoup sur Damen pour le protéger, il l’aide à prendre des décisions sur la guerre ouverte entre lui et son oncle. Mais avec Laurent rien ne semble facile, à quel point manipule-t-il Damen ?
Damen paraît un peu moins rude au contact de Laurent. Certes sa condition d’esclave l’y oblige, mais une fascination pour ce prince hors d’atteinte commence à croître en lui. Bien que son objectif premier reste inchangé : fuir pour retourner en Akielos. Arrivera-t-il à délaisser le Laurent pour se consacrer à sa propre vengeance envers son frère ?


D’un point de vue de l’écriture, C.S Pacat a toujours une plume très affûtée. La diversité des éléments nous plonge irrémédiablement dans l’antiquité pour notre plus grand plaisir. Nous apercevons de nouveaux peuples comme le pays de Vask où les femmes prédominent telles des Valkyries !
On retrouve beaucoup d’action dans ce tome entre les pièges tendus par le Régent envers Laurent, les trahisons au sein de sa propre armée ou encore les attaques akieloniennes. On découvre alors des combats épiques comme dans les épopées d’antan. J’adore tout simplement.


En conclusion, « Le Guerrier » est un roman qui démontre la force de nos deux héros. Face à la brutalité, aux manigances intrinsèques ou ennemis lointains. Ce roman est riche d’action et de suspens. J’ai adoré ! J’ai hâte de lire le final de cette saga épique. 

Aucun texte alternatif disponible. 
 


EXTRAITS


« Les hommes faisaient l’expérience du sentiment de camaraderie qui naît face à un ennemi commun, et il était naturel que Damen l’éprouve aussi, après une nuit de poursuites, d’échappées et de combats aux côtés de Laurent. C’était un nectar étourdissant, mais il ne devait pas se laisser enivrer. Il était là pour Akielos, pas pour Laurent. Son devoir n’allait que jusque-là. Il avait sa propre guerre, son propre pays, son propre combat. » - CHAPITRE 9


* * *


« Le cœur, le corps et l’esprit de ses hommes appartenaient au prince. Leur travail acharné et leur discipline apparaissaient partout dans le camp et le village.
Damen laissa la fraîcheur de l’air vespéral caresser sa peau, et ressentit jusqu’au fond de lui-même la virtuosité de ce voyage auquel il avait pris part, et l’immensité du chemin parcouru.
 » - CHAPITRE 14



GLOBALE : 9 /10
ÉCRITURE : 9 / 10
SCENARIO : 8 / 10
PERSONNAGES : 10 / 10
SUSPENS : 9 /10




dimanche 18 juin 2017

Miss Peregrine et les enfants particuliers #1



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 GENRE : Fantastique / Jeunesse
ÉDITION : Bayard Jeunesse
NOMBRES DE PAGES : 432
PUBLIE EN : 2011 (USA)
DATE DE L’ÉDITION : Juin 2012
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
TITRE ORIGINAL : Miss Peregrine's peculiar children #1
AUTEUR : Ranson Riggs
TRADUCTION :Sidonie Van den Dries
PRIX : 15€90
Description de cette image, également commentée ci-après 
Ransom Riggs est né le dans une ferme vieille de 200 ans dans les régions rurales du Maryland, où, à l'âge de cinq ans, il a décidé qu'il voulait exercer la profession d'agriculteur car pour lui cela signifiait conduire un tracteur. Puis, en partie à cause de cette ambition, sa mère est partie vivre en Floride, où il y avait relativement peu de fermes, mais beaucoup de personnes âgées et peu de choses à faire pour les enfants. C'est précisément pour cela, parce qu'Internet n'existait pas et qu'il n'y avait que douze chaînes de télévision à l'époque, qu'il a commencé à écrire ses propres histoires pour s'amuser.
Miss Peregrine et les Enfants particuliers a atteint la première place de la liste des best-sellers du New York Times dans la catégorie livres pour enfants et est resté 63 semaines sur cette liste.



" Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l'avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d'un orphelinat pour enfants "particuliers". Selon ses dires, Abe y côtyait une ribambelle d'enfants doués de capacités surnaturelles, censée les protéger des "Monstres".

Un soir, Jacob trouve son grand-père mortellement blessé par une créature qui s'enfuit sous ses yeux. Bouleversé, Jacob part en quête de vérité sur l'île si chère à son grand-père. En découvrant le pensionnat en ruines, il n'a plus aucun doute : les enfants particuliers ont réellement existé. Mais étaient-ils dangereux ? Pourquoi vivaient-ils ainsi reclus, cachés de tous ? Et s'ils étaient toujours en vie, aussi étrange que cela paraisse..." 






Bonjour mes créatures !


Je vous propose aujourd’hui mon avis concernant le premier tome de « Miss Peregrine et les enfants particuliers ». C’est un roman de jeunesse fantastique à l’univers très riche et bien maîtrisé.


Nous suivons les aventures de Jacob Portman, un adolescent de 16 ans. Durant son enfance, il était fasciné par les histoires que lui racontait son grand-père Abraham. Mais en grandissant, il a cessé de croire que ces dernières furent réelles, prenant ainsi Abe pour un fou comme le reste de sa famille. Pourtant quand Abraham Portman se fait attaquer de façon mystérieuse par une étrange créature, Jacob ne sait plus que croire… Doit-il continuer à ignorer les histoires de son grand-père ou rester dans la réalité ?


Les personnages ont chacun un caractère bien défini. Jacob est curieux de nature, il a besoin de recherche la vérité pour se sentir « normal ». Pourtant, cette vérité risque bien de l’éloigner des membres de sa famille. Petit à petit, il comprendra son grand-père mieux que personne. Miss Peregrine est dans ce livre très en retrait, elle intervient pour des explications auprès de Jacob. D’apparence très stricte, elle est finalement une personne au cœur généreux qui est prête à se sacrifier pour ses petits protégés.
Un autre personnage est mis en avant : Emma Bloom qui a un lien particulier avec le grand-père de Jacob. Elle a un tempérament assez explosif et n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, même à froisser l’ego d’autrui. J’ai eu un peu de mal à l’apprécier au début à cause de ce tempérament, mais une fois que l’on comprend ses blessures, il est plus facile de l’accepter.
Il y a évidemment toute une pléthore de personnages rocambolesque que l’on a plaisir à connaître ! Je vous laisse ainsi le soin de le découvrir par vous-même.


Concernant l’écriture de Ransom Riggs, elle est très riche même pour un roman jeunesse. Par contre, j’ai trouvé la première partie du roman extrêmement longue, une fois l’aspect fantastique introduit dans le récit, on se laisse porter par l’enchaînement des évènements.
On retrouve l’aspect historique avec le contexte de la Seconde Guerre mondiale. On plonge dans des différences temporelles vraiment intéressantes, qui opposent ainsi les personnages. Cette barrière invisible va pourtant petit à petit s’effriter et nous propulser irrémédiablement vers le passé.
Le livre en lui-même également très beau, le récit est parsemé de photos venant illustrer les propos de l’auteur. Je trouve que cela amène un petit plus à l’intrigue.


En somme, « Miss Peregrine et les enfants particuliers » est un univers riche et très recherché avec une écriture bien travaillée. Le seul petit bémol, c’est l’attente de l’action et de réponses. Il faut patienter jusqu’au milieu du roman pour que les péripéties s’enchaînent enfin. Bien évidemment, c’est avec plaisir que je vais lire la suite de cette saga.





  GLOBALE : 7,5 / 10
ÉCRITURE : 9 / 10
SCENARIO : 8 / 10
PERSONNAGES : 7 / 10
SUSPENS : 6 / 10